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Méthode OML

De la camomille sauvage dans le jardin !

Ce matin, je vois des petites fleurs jaunes et blanches. Je m’approche et quelle joie de voir que ce sont des fleurs de la Camomille ! Elles sentent si fort. Aucun doute.

En tant qu’apprenti botaniste-phytothérapeute, je me saisis par précaution de mon guide Delachaux pour m’assurer du genre et de l’espèce.

Je vais directement à la page de la famille, les astéracées. Depuis 2 ans, je m’efforce de progresser sur les déterminations des 3 derniers rangs de la classification végétale : famille, genre et espèce.

Je sais que j’ai des années pour progresser dans la connaissance de ces merveilles du vivant végétal. Je ne me laisse pas impressionner par la biodiversité et je m’accroche. Je triche souvent un peu avec l’application pour mobile « plantnet » afin de me guider, surtout quand je n’ai pas de clé de détermination sous la main.

Bon, me voici à la page de la clé de détermination entre camomilles et matricaires. Je dois me saisir de ma loupe pour aller observer plus qu’à l’oeil nu pour avancer dans ma détermination. Je suis excitée à l’idée de savoir ce que j’ai à portée de main. Peut-être que je vais pouvoir faire de la tisane de fleurs séchées de camomille d’ici peu !

Je suis la méthode de détermination (c’est ici qu’il faut parler la langue botanique !) :

– Capitules radiés portant à la fois des fleurons ligulés et tubuleux : yes !

– Fleurons ligulés blancs : yes !

– Paillettes présentes : c’est ici qu’il faut une petite pince pour gratter le réceptacle pour voir les paillettes au-dessous des fleurons tubuleux. Je ne vois pas les paillettes. J’ai alors 2 branches (si je puis dire) pour continuer.

– J’expérimente chacune d’elles. Pour l’une je dois observer l’akène, c’est-à-dire le fruit. Ce que je n’ai pas pour le moment étant donné que les plantes sont en fleurs. Il est encore vert et je n’aperçois pas les stries que je dois distinguer.

– Je continue à lire les critères. Fleurons ligulés rapidement réfléchis, réceptacle conique dès sa formation : yes !

Matricaria chamomilla

– Je vérifie le dessin de cette chamomille dans la planche idoine ainsi que sa description

– Plante annuelle (je ne sais pas) à odeur agréable (yes), dressée (no), très rameuse (yes), glabre (no), 60 cm (no). Zut je me suis trompée quelque part. Je dois faire machine arrière pour revenir là où j’ai pas bien vu un critère. Car ma plante est velue (feuilles, tige et bractée de l’involucre).

– Paillettes présentes : yes ! Je les vois désormais.

– Plante vivace couchée ; tubes des fleurons tubuleux ni aplati ni ailé : yes !

Chamaemelum

– Je vérifie le dessin de cette anthémis dans la planche idoine ainsi que sa description

– Plante vivace à odeur agréable (Yes), couchée ou dressée (yes), rameuse (yes), pubescente (yes), jusqu’à 30 cm (yes), feuilles 1,5 à 5 cm (yes), capitules 18 à 25mm de diamètre (yes), solitaires (yes), longuement pédonculées (yes), habitat pelouses sableuses (yes), floraison juillet (yes).

J’ai donc des Chamaemelum nobile dans la jardin dont le nom vernaculaire est Anthémis noble. Et pour les cultivars Chamomille noble.

 

La suite concernant l’utilisation de Chamaemelum nobile très vite, ici même. Et ensuite, je vous raconterai qu’il y a de la menthe pouliot sauvage également dans mon jardin ! Que la Nature est belle et ressourçante !