Home » Posts tagged 'plantes'

Tag Archives: plantes

Nos formations en ligne

Le dernier livre de Murielle !
Notre page sur Facebook
Notre page sur Instagram

Notre chaine YouTube

Méthode OML

Savez-vous ce qu’est un pneumatophore ?

Qu’est-ce qu’un pneumatophore. En voici une définition :

« Excroissance des racines de certains arbres qui croissent dans l’eau, permettant la respiration des racines »

Comme la Nature est bien faite !

Observez ces arbres immenses qui se dressent dans l’eau : des cyprès des marais !

L’Homme doit encore s’étonner de la force et de la grandeur de la Nature.

« Regarder des choses avec les yeux de l’imagination permet de pénétrer les mystères de la nature. » Maria Montessori dans Eduquer le potentiel humain

Profitons de nos moments d’immersion dans la Nature pour ouvrir grands nos yeux, nous avons tellement à y apprendre et y comprendre.

De la nécessité de se reconnecter à la Nature

Nous avons plus que besoin de nous reconnecter avec le monde du Vivant car nous sommes une partie de ce monde.

Nous avons crû que nous étions les prédateurs suprêmes de ce monde. Il n’en est rien.

En tant que maillon équilibré et équilibrant de la Planète Terre et de son écosystème global, ou identité cosmique, comme Maria le décrivait, notre rôle est aussi important que celui du Soleil ou de l’eau.

En sacrifiant, gâchant ou transformant le monde Vivant, nous scions la branche de l’arbre sur laquelle nous sommes assis.

https://www.dansnosbulles.com/scier-la-branche-sur-laquelle-nous-sommes-assis/

Afin d’éviter notre chute, nous vous proposons un ensemble de programmes complets dont l’essentiel a été décrit par des spécialistes comme Maria Montessori, Pierre-Yves Albrecht, Emmi Pikler, Philip Snow Gang et d’autres philosophes pédagogues. Ce sont des personnes qui inspirent notre association et nous vous proposons d’en faire de même.

Nous réfléchissons et agissons depuis trois années sur la Botanique, facile à aborder et la plus représentée (par rapport aux animaux) dans l’environnement des enfants. Même en pleine ville, il y a des arbres, des herbes, des fleurs (certes cultivar). Ce sont les portes d’entrée des enfants dans le monde de la Botanique. Alors, montrons-leur comment parcourir un chemin au-delà de ces portes d’entrée.

Nos inspirateurs sur la Grande Nature sont Jean-Marie Pelt, Peter Wohlleben, Pierre Lieutaghi, Jean Valnet, Thierry Thévenin…

En attendant, vous pouvez vous inscrire à la seule formation professionnelle complète online pour devenir un éducateur Montessori en classe primaire : https://formations.montessori.fr/wordpress/?product=educateur-montessori-6-12-ans

Screenshot

Si vous aussi, vous voulez avancer sur ce chemin minéral et végétal, faites-nous signe et ensemble, proposons aux enfants un lien très fort avec la Planète.

 

 

Réponse au jeu des plantes à deviner sur la photo publiée hier

Voici, en réponse, les 4 plantes présentes sur la photo ci-dessous :

Le trèfle rouge (Trifolium pratense)
Famille des Fabaceae
Bienfaits & Contre-indications : https://www.wikiphyto.org/wiki/Tr%C3%A8fle_rouge#Indications

La renoncule (Ranunculus repens)
Famille des Ranunculaceae

La pâquerette (Bellis perennis L., 1753)
Famille des Asteraceae
Bienfaits & Contre-indications : https://www.wikiphyto.org/wiki/P%C3%A2querette#Indications

La vesce commune (Vicia sativa L)
Famille des Fabaceae

Attention, la consommation des plantes pour se soigner se fait avec l’accompagnement d’une personne formée à la phytothérapie !

Enseigner les plantes aux enfants se fait en tout première instance sur le terrain. Chaque promenade ou randonnée est l’occasion de regarder les plantes.

Le premier contact didactiques se fait en live, avec les senteurs, les couleurs, les températures, la rugosité, la pilosité des plantes. Attention là aussi, vous devez bien connaître les plantes car la Berce du Caucase nous entoure et elle peut occasionner des brûlures au 2nd degré.

Ensuite, on continue les leçons à l’intérieur, en classe ou à la maison, avec des supports pédagogiques. Nous en reparlerons, et en attendant, bonnes découvertes printanières.

 

 

C’est le printemps, sortez tous les enfants dans la Nature !

Le printemps est la période explosive de la Nature en Métropole !

Les fleurs (rappelons que ce sont les organes sexuels des plantes) nous indiquent de quelle plante il s’agit. C’est comme si elles revêtaient leur plus beau costume pour se présenter à nous !

Alors emmenez les enfants à leur rencontre. Ils aimeront les couleurs, les grandeurs, les senteurs !

Chaque parcelle naturelle est un festival de plantes différentes. Apprenons à les sentir, les toucher, les dessiner, les nommer, les reconnaître, les classer, les gouter…

Comment les reconnaître ? La diversité vous sautera aux yeux et vous indiquera qu’aucun mauvais produit n’est passé par là depuis un bon moment. Il suffit d’ouvrir grands vos yeux ! Plus il y a de diversité plus la Nature est maîtresse !

Voyez-vous 4 plantes différentes dans cette photo ? Quels sont leur nom vernaculaire ? Leur nom de genre et espèce (en latin donc) ? Leur famille ? Leur vertus médicinales ? Leurs contre-indications ?

Si vous savez répondre, c’est formidable.
Si vous voulez apprendre à répondre à ces questions, et connaître les plantes qui nous entourent et savoir comment les initier aux enfants, nous vous proposons une formation online que nous vous présenterons bientôt sur ce website.

A demain pour la réponse sur les 4 plantes de la photo !

 

 

 

Un grand herboriste français nous a quitté

Patrice de Bonneval, ce nom ne vous dira sûrement pas grand-chose, à moins que vous soyez investi dans le milieu des plantes, était un docteur en pharmacie qui avait pris le chemin des Simples. Il avait créé l‘école lyonnaise des plantes médicinales après avoir revendu son herboristerie afin de se consacrer à la transmission de son savoir.

Certains de ses ouvrages sont disponibles ici :

https://www.adverbum.fr/DesirisMR.html

Même si son style était « rentre-dedans » à l’ancienne, le fond était très humaniste.
Transmettre des savoirs-faire et des savoirs-être humanistes, pacifistes et écologiques est essentiel à la civilisation actuelle et à celle à venir.

 

 

Les enfants découvrent la Nature (suite)

Voici une activité qui plaira aux enfants (et à certains adolescents). C’est de la vie pratique, si chère à Maria !

Car apprendre à connaître les plantes pour les plantes, cela peut lasser. Pour ma part, je trouve la botanique ausi difficile que riche. Rendez-vous compte : on a répertorié seulement la moitié des espèces végétales sur la planète Terre !

Alors si on peut connaître ce qui est autour de nous, et l’utilité que la plante peut avoir, allons-y !

La pâquerette (vous vous souvenez de son vrai nom ?) a des principes actifs utiles à découvrir comme nous l’avons vu dans le post précédent. Et pour en bénéficier longtemps, on peut tenter de les extraire et de les conserver. Le macérat huileux est une des solutions. C’est simple, sans danger et peu coûteux à réaliser, donc pour les enfants.

Je vous donne la recette issue d’un de mes ouvrages de références. Des pages 26 à 29 du livre, vous découvrirez en photos comment la reconnaître et quelles sont les propriétés médicinales pour les enfants et adolescents.

1) il faut faire sêcher les pâquerettes (cueillies fraîchement sans tige) quelques jours,
2) ensuite vous les mettez dans un contenant en verre tout propre,
3) vous les recouvrez d’huile végétale bio de votre choix,
4) vous ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de romarin (pour jouer le rôle de conservateur),
5) vous couvrez d’un tissu et entreposez le tout dans un espace éclairé normalement et chauffé à température ambiante,
6) après 3 semaines durant lesquelles vous aurez surveillé et remué un peu le bocal, vous filtrez le liquide dans un linge propre et remettez le contenu huileux dans un bocal foncé et vous entreposez à l’abri de la chaleur et de la lumière,
7) vous consommez selon vos besoins, dans les 3 mois suivants.

C’est important que les enfants participent activement à toutes les étapes de cette transformation.
Envoyez-nous vos photos et commentaires !

 

 

 

Un penseur érudit francais : Pierre Lieutaghi

Nous vous proposons aujourd’hui un podcast intéressant de Pierre Lieutaghi, décédé en novembre 2023.

Un grand homme, autodidacte dont on peut s’inspirer grandement pour comprendre le monde actuel et les interconnexions de celui-ci.

https://fichiers.syndicat-simples.org/s/DfoBmyesJjQtYXq

Le Totum Montessori

« Apprendre par soi-même » est une des devises de Maria Montessori.

Dans une classe Maternelle, les enfants apprennent à préparer la table, éplucher des légumes, balayer après déjeuner, ranger le matériel, prendre soin des plantes et des animaux, etc. Ils apprennent aussi à prendre soin d’eux-mêmes et des autres.

Contrairement à ce qu’on lit et ce qu’on entend (de la part de ceux qui parlent de ce qu’ils ne connaissent pas et ils sont plus nombreux que les autres ! ), c’est une pédagogie communautaire.

On ne peut tirer toute la substance de cette pédagogie sans en avoir le TOTUM, comme pour les plantes : si vous consommez de la prêle, vous aurez bien plus que de la silice dans votre organisme. Il en est de même pour la philosophie de Maria Montessori.

Hors, les pharmacies vendent de la poudre de silice issue de la prêle. C’est réduire les apports et effets de la plante au minimum. Il en est ainsi de la pédagogie montessori. Certains achètent « des jouets montessori » pour leur bébé. C’est ne donner que le minimum de la richesse de cette philosophie.

Je vous encourage donc à faire bénéficier du TOTUM Montessori (cad de la globalité) aux enfants.
Et c’est seulement dans une école Montessori que c’est possible.
Désolés pour l’instruction en famille où les ateliers Montessori dans les classes publiques, mais dans ces configurations, les enfants ne reçoivent que de la silice et non pas la totalité des 2000 composants chimiques actifs de la plante de prêle (Equisetum arvense L. ).

 

 

De la camomille sauvage dans le jardin !

Ce matin, je vois des petites fleurs jaunes et blanches. Je m’approche et quelle joie de voir que ce sont des fleurs de la Camomille ! Elles sentent si fort. Aucun doute.

En tant qu’apprenti botaniste-phytothérapeute, je me saisis par précaution de mon guide Delachaux pour m’assurer du genre et de l’espèce.

Je vais directement à la page de la famille, les astéracées. Depuis 2 ans, je m’efforce de progresser sur les déterminations des 3 derniers rangs de la classification végétale : famille, genre et espèce.

Je sais que j’ai des années pour progresser dans la connaissance de ces merveilles du vivant végétal. Je ne me laisse pas impressionner par la biodiversité et je m’accroche. Je triche souvent un peu avec l’application pour mobile « plantnet » afin de me guider, surtout quand je n’ai pas de clé de détermination sous la main.

Bon, me voici à la page de la clé de détermination entre camomilles et matricaires. Je dois me saisir de ma loupe pour aller observer plus qu’à l’oeil nu pour avancer dans ma détermination. Je suis excitée à l’idée de savoir ce que j’ai à portée de main. Peut-être que je vais pouvoir faire de la tisane de fleurs séchées de camomille d’ici peu !

Je suis la méthode de détermination (c’est ici qu’il faut parler la langue botanique !) :

– Capitules radiés portant à la fois des fleurons ligulés et tubuleux : yes !

– Fleurons ligulés blancs : yes !

– Paillettes présentes : c’est ici qu’il faut une petite pince pour gratter le réceptacle pour voir les paillettes au-dessous des fleurons tubuleux. Je ne vois pas les paillettes. J’ai alors 2 branches (si je puis dire) pour continuer.

– J’expérimente chacune d’elles. Pour l’une je dois observer l’akène, c’est-à-dire le fruit. Ce que je n’ai pas pour le moment étant donné que les plantes sont en fleurs. Il est encore vert et je n’aperçois pas les stries que je dois distinguer.

– Je continue à lire les critères. Fleurons ligulés rapidement réfléchis, réceptacle conique dès sa formation : yes !

Matricaria chamomilla

– Je vérifie le dessin de cette chamomille dans la planche idoine ainsi que sa description

– Plante annuelle (je ne sais pas) à odeur agréable (yes), dressée (no), très rameuse (yes), glabre (no), 60 cm (no). Zut je me suis trompée quelque part. Je dois faire machine arrière pour revenir là où j’ai pas bien vu un critère. Car ma plante est velue (feuilles, tige et bractée de l’involucre).

– Paillettes présentes : yes ! Je les vois désormais.

– Plante vivace couchée ; tubes des fleurons tubuleux ni aplati ni ailé : yes !

Chamaemelum

– Je vérifie le dessin de cette anthémis dans la planche idoine ainsi que sa description

– Plante vivace à odeur agréable (Yes), couchée ou dressée (yes), rameuse (yes), pubescente (yes), jusqu’à 30 cm (yes), feuilles 1,5 à 5 cm (yes), capitules 18 à 25mm de diamètre (yes), solitaires (yes), longuement pédonculées (yes), habitat pelouses sableuses (yes), floraison juillet (yes).

J’ai donc des Chamaemelum nobile dans la jardin dont le nom vernaculaire est Anthémis noble. Et pour les cultivars Chamomille noble.

 

La suite concernant l’utilisation de Chamaemelum nobile très vite, ici même. Et ensuite, je vous raconterai qu’il y a de la menthe pouliot sauvage également dans mon jardin ! Que la Nature est belle et ressourçante !

 

 

La botanique, pour apprendre à observer le monde environnant

Si vous n’avez jamais mis votre oeil dans une loupe de botanique, il vous reste un morceau de l’univers à découvrir. Facilement.

Celui des plantes.

(source : https://notesdeterrain.over-blog.com/)

La beauté du monde des plantes est intense et sans limite. Son observation nous convainc de son immensité et de ses particularités infinies.

La botanique nous amène à observer, décrire, classifier et comprendre. Pourquoi cette famille ? Pourquoi ce nom ? Pourquoi cette utilisation d’une partie de la plante (si on étudie l’aspect médicinal des substances actives) ?

Maria Montessori voulait donner des clés de la compréhension du monde vivant dès la Maternelle. Parce que les petits enfants voient la Beauté dans toute chose.

C’est le printemps, sortons nos loupes et allons observer la beauté naturelle !