Les enfants aiment les histoires, et ont besoin d’histoires.
Surtout celles racontées par des adultes.
Avec elles, ils accèdent à un monde plus large, voire infini.
Aujourd’hui, nous vous présentons le livre de Grey Owl « récits de la cabane abandonnée ».

Lire ces récits, c’est pénétrer dans le monde hostile et glacial des montagnes Rocheuses du continent nord américain, où vivaient des tribus Peaux rouges et des blancs trappeurs.
Grew Owl, décédé à 50 ans en 1938 au Canada, fut trappeur puis écologiste et enfin poète, écrivain et conférencier fameux, aussi bien sur le continent Nord américain que sur le vieux continent européen.
Peu après sa mort, on découvrît qu’il s’était fait passer pour un indien natif alors qu’il était anglais.
Peu importe, puisque ce sont ces récits, longs descriptifs de la Nature et des relations humaines avec elle, qui nous embarquent dans une autre ère, un autre continuum humain, celui de la vie en osmose avec les forces de l’univers.
Par exemple, pour l’un des récits, Grew Owl s’est inspiré du poème « The song of Hiawatha » de l’américain Henry Wadsworth Longfellow (lisez des extraits ici
: https://editions-lescalier.
L’amérindien Hiawatha, qu’il ait existé ou non, a incarné l’idée de pacifisme entre les peuples.
Nous avons eu vent de son histoire grâce, entre autre, à l’entreprise Disney, qui dès 1937 a romantisé cette biographie, avec le personnage de Hiawatha le petit indien.
Grew Owl, lui, nous fait part dans son récit, de ses croyances en l’existence de ce personnage dont il parle de l’oeuvre, un poème en deux parties, l’une symbolique et l’autre légendaire (voir lien ci-dessus).
Il y apprécie la personnification poétique des animaux et des plantes si caractéristique chez les tribus indiennes.
Nous parlerons plus tard d’un autre récit de Grey Owl, inspirant, de façon toute autant extraordinaire, récit intitulé « l’arbre ».
Mais voyons maintenant en quoi les récits de Grey Owl sont-ils bénéfiques aux enfants (et aux adultes) ?
Nous avons listé ce que les enfants y trouveront et seront enclins à apprécier :
-le ton poétique utilisé par l’auteur que la Nature lui inspire
-la description de la Nature : animaux et plantes ont des âmes qui touchent celle de l’enfant
-le monde réel lié au monde légendaire
-la découverte des relations entre les peuples amérindiens qui étaient des petites communautés autochtones autonomes
-la découverte de la psychologie des humains qui font face à de durs événements et qui sont des éléments cosmiques reliés à d’autres
-la découverte du principe de respect de ce que l’on prélève dans la Nature (car l’homme en dépend de façon névralgique)
-la spiritualité selon laquelle se relier au Soleil, à l’univers et les tribus indiennes croient en l’âme de la forêt
-l’histoire des civilisations qui se succèdent et ne se ressemblent pas
-une géographie avec l’immensité de montagnes rocheuses, ses climats et ses saisons ayant un impact sur l’installation des hommes
-l’obéissance à des règles de bon équilibre et de gestes vitaux pour vivre dans la Nature.
-la discipline base de survie dans un milieu hostile
-la philosophie où l’homme se révèle grâce à la Nature. Il puise ses valeurs dans le grand Nord
Cette liste en dit long sur ce que des récits, comme ceux de Maria Montessori proposés aux enfants en classe primaire, peuvent apporter à l’âme enfantine.

Raconter des histoires est essentiel à la vie grégaire humaine. Les peuples primitifs le savaient et nous aussi le savons.
Demain, nous découvrirons le récit de l’arbre de Grew Owl.
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