Je suis dans le TGV et je lis le livre de Philip Snow Gang.
Ce montessorien de coeur a traversé l’Atlantique, à son époque en 1973, pour venir des USA jusqu’en Italie et se former afin de devenir un éducateur Montessori. C’était l’effort minimum obligatoire de l’époque.
Si on lui avait dit, 50 ans plus tard, qu’on peut désormais le faire « online », il n’aurait que trop apprécié d’éviter cette émigration difficile et couteuse sur de nombreux points.
Sachant que Philip propose aujourd’hui, lui-même, âgé de plus de 70 ans (mais pour les Américains l’âge n’est pas un critère pour travailler) des formations américaines online.
Son livre est un peu auto-biographique. C’est intéressant de lire ses anecdotes sur sa rencontre avec Mario Montessori senior et celle avec Mario Montessori junior, petit-fils de Maria Montessori et psychologue hollandais, décédé en 1993.
Comme Maria -et comme chacun de nous-, nous parcourons notre chemin de vie de façon non linéaire, dépendant de nombreux événements extérieurs. Mais peu à peu, nous devenons conscients et de plus en plus sages et donc de plus en plus maîtres de notre destin.
Philip écrit « Consciousness is the spark of awareness that connects each of us to the universal. » J’avoue que je n’avais pas la nuance entre ces deux mots anglais -puisqu’en français nous n’avons que le mot conscience-.
(En surfant je suis tombée sur une explication de la nuance, d’un point de vue psychothérapeutique https://www.cairn.info/revue-gestalt-2004-2-page-12.htm)
L’auteur reprend la métaphore du grand fleuve créée par Maria Montessori en 1973 pour représenter les fonctions du corps humain pour lui en décrire les échanges humains qui créent eux-même l’unité du Monde. C’est de tâche cosmique dont il est question.
Je vous dit à bientôt pour les prochaines réflexions inspirées par cette lecture.
Murielle
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