Hier je recevais un email dont j’ai extrait la phrase qui suit. Ce courriel venait d’un directeur de trois entreprises françaises.
« Nous subissons de plein fouet cette crise, et, nos frais non pas réduits, mais augmentés par la mise en œuvre des barrières de sécurités. »
J’ai souri en lisant cette phrase. Ce chef d’entreprise m’écrit qu’il est financier plus que littéraire; je l’avais perçu.
Et il ajoute que le plus important c’est l’accord commercial. Certes, mais faut-il autant lâcher sur l’orthographe ?
Voici 3 bonnes raisons, à mes yeux, pour lesquelles, nous devons, ensemble continuer à ECRIRE la même langue.
- Si, comme notre cher Président, Emmanuel Macron, vous prononcez de la même façon « les faits » ou « les fées », vos auditeurs ne sauront pas de quoi vous parlez. – Quoique avec Emmanuel Macron, on se doute que c’est plutôt des premiers dont il parle.- Et les journalistes écriront les uns « faits » les autres « fées » et le quiproquo pourra s’installer rapidement.
- Si vous lâchez sur l’orthographe, ce sera de plus an plus dif y cil pourent se ki vou lize de le fer…
- Enfin, pour traduire des langues qui n’ont pas de logique, pas de règles et donc de structure, la traduction sera impossible. Vous vous fermez la porte de l’échange international.
- Et cerise sur le gâteau : si vous lâchez sur le vocabulaire, vous mettrez en place des barrières de sécurité à la place de barrières sanitaires !
A vous de décider si vous souhaitez continuer à apprendre l’orthographe et le vocabulaire de votre langue natale et de les appliquer. Sachez quoiqu’il en soit que cela à un impact et que nous sommes tous concernés, ensemble.
Je suis la première à faire, parfois, de grosses fautes à l’écrit, et j’ai conscience qu’il faut tenter d’en faire le moins possible, pour obtenir une communication de qualité.
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