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Méthode OML

La botanique, pour apprendre à observer le monde environnant

Si vous n’avez jamais mis votre oeil dans une loupe de botanique, il vous reste un morceau de l’univers à découvrir. Facilement.

Celui des plantes.

(source : https://notesdeterrain.over-blog.com/)

La beauté du monde des plantes est intense et sans limite. Son observation nous convainc de son immensité et de ses particularités infinies.

La botanique nous amène à observer, décrire, classifier et comprendre. Pourquoi cette famille ? Pourquoi ce nom ? Pourquoi cette utilisation d’une partie de la plante (si on étudie l’aspect médicinal des substances actives) ?

Maria Montessori voulait donner des clés de la compréhension du monde vivant dès la Maternelle. Parce que les petits enfants voient la Beauté dans toute chose.

C’est le printemps, sortons nos loupes et allons observer la beauté naturelle !

 

 

 

Sans démarche pédagogique l’apprentissage est impossible

Récemment, je suis allée à une séance de botanique animée par un botaniste très pointu sur le sujet. Une petite dizaine de personnes étaient présentes (dont une famille avec deux fillettes) ce soir-là.
Il y avait des plantes fraîches à observer, des diapositives à regarder, des plats cuisinés à goûter. Un beau programme concret et sensoriel en perspective !

J’en suis ressortie joyeuse mais sans grande progression en botanique hélas, et Dieu sait combien je la recherche.
Je vais expliquer pourquoi sans démarche pédagogique l’apprentissage est impossible.

Alors que le sensoriel était au rendez-vous, nous ne pouvions pas repartir avec beaucoup de connaissances supplémentaires car sans structure pédagogique on ne transmet pas efficacement.

Tout d’abord, le formateur n’avait pas d’objectifs pour cette séance.
Amener des plantes à découvrir, toucher, gouter, n’est pas un objectif.
« Que chacun reparte avec trois nouvelles plantes reconnues du point de vue des feuilles (il n’y avait pas de fleurs), de l’odeur et du nom » en est un.
Et pourtant le botaniste avait préparé sa salle, son matériel, sa documentation et il maîtrise le sujet avec brio.

Que s’est-il passé ?

Sa séance était structurée en trois temps

1) Des plantes à deviner

Il pose sur les tables des plantes toute fraîches cueillies, et des clés de détermination (livres) et autres supports professionnels théoriques.
Chacun se débrouille avec ce qu’il a devant lui. Parmi l’assemblée des enfants et des adultes débutants en botanique.

Suggestions pédagogiques et didactiques pour cette partie :

  • Au début, le botaniste décrit une plante
  • Faire décrire les plantes par une personne, pour réviser le vocabulaire
  • Demander à une autre de faire la même description
  • Reformuler, raconter des anecdotes et afficher l’information écrite qq part.
  • Donner les échantillons à ceux qui repartent.

Moi-même, en aidant à ranger la salle et en mettant les plantes une par une dans le bac, j’ai tenté de dire leur nom. Heureusement que je n’avais pas d’évaluation à passer -)

2) Le botaniste projette sur le mur des photos de plantes :

Il n’y avait que la photo de la plante, aucun soutient écrit du nom afin de bien le voir, l’entendre (nom vernaculaire puis nom du genre et de l’espèce en latin) et de le mémoriser.
Les explications sont sans structure, on bavarde sur le lieu, les anecdotes… c’est très convivial mais pas du tout didactique.
A aucun moment, il y a vérification des acquis ou validation.

Suggestions pédagogiques et didactiques :
Afficher après la photo, une page avec le nom en clair, quelques infos, une carte de géolocalisation, etc…
A la fin proposer un jeu et représenter les photos, et compter le nombre de réponses.
Sans répétition, on n’apprend rien.

3) Pour les recettes à découvrir

Suggestions pédagogiques et didactiques :
Le formateur demande à ce que la recette soit notée au tableau, sinon, noter l’email de la cuisinière pour ceux qui seront intéressés.
Préciser les bienfaits et les risques de consommation des plantes citées. C’est très important de redire à chaque fois combien les plantes peuvent être autant dangereuses que bénéfiques.

En définitive chacun repart très peu enrichi des expériences et connaissances des autres. Même dans une salle de 10 personnes, on a beaucoup à partager. J’ai discuté avec ma voisine qui s’avère être un éleveuse de spiruline dans sa propre ferme. Je lui ai posé plein de questions, c’était fort intéressant de mon point de vue, même si nous n’étions pas dans la botanique.

On aurait pu afficher chacun ses coordonnées et centres d’interet botaniques.
Il n’y a pas eu de conclusion ni évaluation de fin de séance et aucune suite ne nous est donnée pour progresser.

Transmettre demande une réflexion précise sur cet acte.
C’est un environnement, une ambiance, un parcours défini à l’avance, même si on laisse une grande liberté à l’apprenant,
En l’occurrence qu’est-ce qui aurait pu être mis en place ?

Pour commencer il y a une difficulté liée à l’hétérogénéité du public (la cible) en connaissances botaniques.
Personnellement je tire profit de cette situation en demandant à ceux qui savent de se mettre avec quelqu’un qui ne sait pas. Je leur demander d’expliquer aux autres et je propose à certains de réexpliquer ce qu’ils ont compris (genre d’évaluation à chaud).

Etre pédagogue, c’est comme être coach mental, cela s’apprend. Transmettre des connaissances demande des dons d’observation et d’écoute et beaucoup d’apprentissage sur les démarches, les outils et les méthodes.
Ecrire, lire, dire, toucher, classer, comparer sont des gestes liés aux apprentissages.

Je terminerai pas des pistes d’observations et de travail didactique sur les plantes, accessibles aux petits et aux grands :

Pour chaque plante

Toucher la plante les yeux ouverts, les yeux fermés, la sentir
La nommer
Nommer ses parties
Nommer son genre et espèce
Nommer sa famille
Raconter une histoire sur la plante, son utilité, d’où elle vient, où vous l’avez vue, ce que vous aimez dans cette plante
La comparer avec une plante proche
La dessiner avec les noms des parties et colorier
Prendre une photo
Ecrire une fiche
La mettre dans un fichier botanique
Découper son ombre ou profil
Faire la fleur, la feuille en pâte à modeler
La planter en pot ou dans le jardin

Murielle

Dernier jour pour profiter de l’offre de formation à moitié prix

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Car vous accompagner dans ce métier est un défi que nous avons relevé depuis longtemps.

L’état de plasmolyse

Voici les pieds de potiron dans mon jardin ce soir en état de plasmolyse.

Ils ont capté qu’il valait mieux se mettre dans cet état actuellement avec une température qui a grimpé à 36°C cette après-midi. Ils ont quitté la turgescence, un état de la cellule végétale, ayant absorbée de l’eau, qui met les feuilles en tension. 

Observons combien la Nature est intelligente ! Elle est sensible, elle s’adapte.

Mettons-nous en état de plasmolyse aussi -) Economisons-nous, surtout si nous manquons d’eau !

 

Cette semaine nous avons observé les fleurs de lavande

L’été est propice, tout comme le printemps, à l’observation des plantes pour en déterminer les espèces, grâce aux fleurs notamment.

En ce moment ce sont les lavandes qui fleurissent dans les jardins. C’est l’occasion de parler de CULTIVAR, dont un autre nom commun est « variété cultivée » qui a été créée par l’homme et n’est donc pas une espèce naturelle.

Si vous cherchez les lavandes dans un guide comme celui de Delachaux (voir article précédent), vous ne les trouverez pas. Elles n’y figurent pas car les auteurs considèrent qu’il n’y a pas d’espèce naturelle de lavande en France.

Dans d’autres livres de botanistes comme celui de Cédric Perraudeau, Le chemin des herbes très joliment documenté et illustré, vous y trouverez l’espèce naturelle : Lavandula angustifiola  (famille lamiacées)

Ouvrez grands vos yeux, même dans les dunes sur le chemin de vos vacances, des belles espèces naturelles peuvent vous émerveiller !  (Pas des lavandes mais de toutes aussi belles fleurs)

L’étude de la Botanique débute dès la Maternelle dans une classe Montessori et se poursuite jusqu’au lycée selon un cursus progressif qui s’effectue dans la joie d’observer les plantes dans leur espace vital et va jusqu’à la joie de déterminer n’importe quelle plante naturelle observée dans son environnement.

Comment se faire du bien durant l’été ?

Profitez de l’été pour SORTIR !

Si vous n’avez pas pu vous aérer ces derniers temps à cause de la météo; de la pandémie, de la surcharge de travail, des soins à donner aux autres, etc…. rattrapez-vous, mettez une casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire et partez respirer à pleins poumons.

La Nature est là avec ses fleurs, ses arbres, ses couleurs et ses senteurs. Pas la peine de faire de nombreux kilomètres en France pour être dans la Nature. Une fois arrivé dans la clairière, le bois ou au sommet de la colline, vous vous asseyez, respirez et ouvrez grand les yeux et les oreilles en direction du monde vivant environnant. Il est grand, il est riche, il est paisible.

Que regarder ? Cela dépendra de votre personnalité.
Si vous voulez prendre une loupe et observer les fleurs, ou si vous voulez écouter le chant des oiseaux, ou encore sentir l’odeur des fleurs sauvages ou les gouter ? Certains prendront des photos de couchers de soleil, d’autres feront des dessins de paysages et d’autres enregistreront le bruit des vagues ou rapporteront un échantillon de sable.

Quoiqu’il en soit, faites-vous du BIEN, facilement et sans grand effort : communiez avec la Nature !

Et si vous souhaitez en apprendre plus sur le monde du Vivant et comment aller à sa rencontre avec les enfants, nous vous accueillons dans nos programmes de formations au métier d’éducateur(trice) de la Nature selon la pédagogie de Maria Montessori !

 

 

 

Chaque science possède son langage

Approcher le monde vivant c’est apprendre des langues.
La langue botanique possède un vocabulaire très pointu (10 000 mots d’après l’auteur de l’ouvrage ci-dessous) et si peu usité qu’on ne peut le comprendre si on ne l’étudie pas un minimum.

Voici un outil indispensable pour apprendre cette langue :

Je vous laisse lire ce paragraphe et jauger ce que vous connaissez de notre riche langue française :

Bursicule : Dans la fleur des orchidées, désigne deux petites alvéoles creusés au sommet du gynostème dans lesquels se forment les rétinacles visqueux où viennent s’attacher les caudicules issues des pollinies.

Je me plonge dans cette langue depuis plusieurs mois et il m’en faudra encore quelques uns pour pouvoir converser avec mes collègues !

Les enfants aiment accéder à ce nouvel univers jamais vu grâce à la loupe botanique et le microscope USB. L’infiniment petit les étonne, les passionne. A partir du sensoriel de terrain, nous apprenons peu à peu la description puis la classification. C’est un nouveau monde féérique, explosion de diversité, couleurs et lumières qui s’ouvre à tous.

Nous avons bien besoin de tout ce que la Nature nous enseigne et nous apporte, pour nous sentir heureux et vivants !

Venez découvrir vous aussi ce monde du vivant dans la formation d’éducateur(trice) Montessori pour les enfants de 6-12 ans.

 

Soignés par la Nature

Voici un ouvrage que je vous recommande de lire pour vous rapprocher encore plus de la Nature et en particulier des arbres, de grands êtres vivants dont on ne soupçonne pas l’intelligence.

On se soigne de plus en plus avec les plantes fraîches, sauvages, naturelles.
L’hortithérapie (thérapie par la Nature) vient en aide aux personnes en hôpital de jour en psychiatrie en Normandie.

Soignons les plantes pour qu’elles nous soignent à leur tour -)

Je reviendrai vous parler du jardin thérapeutique pour les enfants, en attendant, bonne lecture à chacun.

C’est le moment d’observer la Nature avec les enfants !

Nous sommes au printemps, saison propice pour la classification des plantes, grâce à leurs fleurs notamment.

Quoi de plus beau que d’accéder à la contemplation des fleurs des champs et des jardins ? Et à celle des insectes, consommateurs intéressés aussi par cette saison !

 

Grâce à une loupe de poche d’une valeur de quelques euros, vous pouvez accéder à un nouveau monde époustouflant de beauté !

A mettre dans les mains des enfants -)

 

Je partage quelques photos du jour. Ce ne sont pas des plantes à fleurs mais c’est beau quand même !

C’est la saison des crosses de fougères ou têtes de violon. Je vous propose d’aller en admirer dès que possible avant qu’elles ne disparaissent; la nature est cyclique.