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C’est le printemps, sortez tous les enfants dans la Nature !
Le printemps est la période explosive de la Nature en Métropole !
Les fleurs (rappelons que ce sont les organes sexuels des plantes) nous indiquent de quelle plante il s’agit. C’est comme si elles revêtaient leur plus beau costume pour se présenter à nous !
Alors emmenez les enfants à leur rencontre. Ils aimeront les couleurs, les grandeurs, les senteurs !
Chaque parcelle naturelle est un festival de plantes différentes. Apprenons à les sentir, les toucher, les dessiner, les nommer, les reconnaître, les classer, les gouter…
Comment les reconnaître ? La diversité vous sautera aux yeux et vous indiquera qu’aucun mauvais produit n’est passé par là depuis un bon moment. Il suffit d’ouvrir grands vos yeux ! Plus il y a de diversité plus la Nature est maîtresse !
Voyez-vous 4 plantes différentes dans cette photo ? Quels sont leur nom vernaculaire ? Leur nom de genre et espèce (en latin donc) ? Leur famille ? Leur vertus médicinales ? Leurs contre-indications ?
Si vous savez répondre, c’est formidable.
Si vous voulez apprendre à répondre à ces questions, et connaître les plantes qui nous entourent et savoir comment les initier aux enfants, nous vous proposons une formation online que nous vous présenterons bientôt sur ce website.
A demain pour la réponse sur les 4 plantes de la photo !
Les enfants découvrent la Nature (suite)
Voici une activité qui plaira aux enfants (et à certains adolescents). C’est de la vie pratique, si chère à Maria !
Car apprendre à connaître les plantes pour les plantes, cela peut lasser. Pour ma part, je trouve la botanique ausi difficile que riche. Rendez-vous compte : on a répertorié seulement la moitié des espèces végétales sur la planète Terre !
Alors si on peut connaître ce qui est autour de nous, et l’utilité que la plante peut avoir, allons-y !
La pâquerette (vous vous souvenez de son vrai nom ?) a des principes actifs utiles à découvrir comme nous l’avons vu dans le post précédent. Et pour en bénéficier longtemps, on peut tenter de les extraire et de les conserver. Le macérat huileux est une des solutions. C’est simple, sans danger et peu coûteux à réaliser, donc pour les enfants.
Je vous donne la recette issue d’un de mes ouvrages de références. Des pages 26 à 29 du livre, vous découvrirez en photos comment la reconnaître et quelles sont les propriétés médicinales pour les enfants et adolescents.
1) il faut faire sêcher les pâquerettes (cueillies fraîchement sans tige) quelques jours,
2) ensuite vous les mettez dans un contenant en verre tout propre,
3) vous les recouvrez d’huile végétale bio de votre choix,
4) vous ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de romarin (pour jouer le rôle de conservateur),
5) vous couvrez d’un tissu et entreposez le tout dans un espace éclairé normalement et chauffé à température ambiante,
6) après 3 semaines durant lesquelles vous aurez surveillé et remué un peu le bocal, vous filtrez le liquide dans un linge propre et remettez le contenu huileux dans un bocal foncé et vous entreposez à l’abri de la chaleur et de la lumière,
7) vous consommez selon vos besoins, dans les 3 mois suivants.
C’est important que les enfants participent activement à toutes les étapes de cette transformation.
Envoyez-nous vos photos et commentaires !
Les enfants découvrent la Nature
C’est le printemps !
Nous sortons enfin dans les jardins, les parcs et les forêts où la Nature s’exprime à tout va !
Ce que les petits enfants verront à coup sûr, ce sont les pâquerettes fleurissant les espaces verts, y compris dans les villes.
Ce ne sont pas de fleurs mais un ensemble de fleurs.
Bellis perennis, de son vrai nom, est composée de fleurs blanches ligulées et de fleurs jaunes tubulaires.
Laissez les enfants cueillir ces astéracées et observez-les avec eux.
Les propriétés de la Bellis perennis sont nombreuses et il semble qu’il n’y ait pas de contre-indications, ni effets secondaires. On peut consommer les fleurs et les feuilles, on peut les transformer en huile et on peut infuser les fleurs.
Attention, je ne consulte que des ressources sûres avant toute utilisation. Celles-ci ne se trouvent pas sur l’internet comme vous pouvez l’imaginer car il est pollué de tas d’informations de non spécialistes et on ne sait plus s’y retrouver. J’ai suivi des formations avec des spécialistes français de longue date et je consulte des ouvrages d’experts, des vrais. C’est-à-dire des personnes qui ont reçu des savoirs de maîtres, qui ont expérimenté et documenté leurs propres savoirs, durant des décennies si possible. -Car comme pour la pédagogie montessori, on ne se forme pas en quelques jours, mais plutôt en quelques années-.
On ne peut pas prendre de risque sur sa santé ni celle des autres, alors consultez les ouvrages de :
J.Valnet, P.Lieutaghi, T.Thévenin, M.Mességué, Y.Rocher, F.Cazin, etc.
Lors d’un prochain post, nous verrons comment faire sécher et utiliser les pâquerettes.
En attendant, regardez autour de vous, la Nature nous tend les bras avec sa biodiversité. Et la bonne nouvelle c’est que c’est gratuit; pas la peine de prévoir des bacs potagers dans la cour de récréation ou au bas de votre immeuble.
Une vraie VIE pour les enfants !
Il y a 10 ans, il n’existait aucune formation online au métier d’éducateur(trice) Montessori en langue française.
Personne n’avait projeté l’explosion actuelle des formations non présentielles (tous formats confondus) dans tous les secteurs professionnels.
Mon époux et moi avons créé le premier programme.
Il y avait peu de LMS (Learning Management System) et même les professionnels de la formation continue parlaient encore de « formation par correspondance ».
Pourtant, nous avons eu une affluence de demandes spontanées; merci à celles et ceux qui nous ont fait confiance !
Et 10 ans plus tard, notre catalogue est plus étoffé, nos formations plus léchées, les outils plus adaptés.
Pour autant, il y a encore beaucoup à faire. Les enfants d’aujourd’hui ont besoin d’outils pédagogiques non virtuels, il faut le dire après de tous.
Les cadeaux que nous pouvons leur faire : des objets (sans plastique) à toucher, à monter et à démonter, des plantes et animaux à voir et soigner, des mouvements à exécuter sous un ciel bleu, bref vivre une vraie VIE.
Idées pour étudier la Botanique à l’école
Aujourd’hui, je vous propose de parler un peu de Botanique.
Le printemps arrive et nous sommes prêts à observer les premières fleurs avec nos loupes en mains.
Je vous laisse deviner quelle est cette fleur sauvage printanière (sans utiliser d’app si possible -)
Au-delà de l’observation, nous élaborons une classification, car classer sert à nommer, comprendre, mémoriser et transmettre.
La classification des plantes à fleurs (Angiospermes) est possible surtout grâce à leurs fleurs (organe sexué de la plante). Alors régalons-nous de cette explosion florale qui a lieu depuis la nuit des temps (ou presque puisque les angiospermes sont arrivés après les gymnospernes dans l’évolution).
Le digramme floral est un outil ludique que vous pouvez proposer aux enfants assez jeunes sous forme de coloriage, découpage (je vous mets un fichier diagramme floral en remerciant l’auteur : https://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article3048
Pour les plus âgés, on ajoute le vocabulaire et puis l’écriture des termes scientifiques.
Les enfants peuvent réaliser une banque de données des diagrammes floraux qu’ils établissent durant l’année scolaire.
A vous loupes, prêts, partez !
PS : pour celles et ceux qui ne connaissent pas le diagramme floral; je vous propose deux liens où la notion est bien expliquée :
Le Totum Montessori
« Apprendre par soi-même » est une des devises de Maria Montessori.
Dans une classe Maternelle, les enfants apprennent à préparer la table, éplucher des légumes, balayer après déjeuner, ranger le matériel, prendre soin des plantes et des animaux, etc. Ils apprennent aussi à prendre soin d’eux-mêmes et des autres.
Contrairement à ce qu’on lit et ce qu’on entend (de la part de ceux qui parlent de ce qu’ils ne connaissent pas et ils sont plus nombreux que les autres ! ), c’est une pédagogie communautaire.
On ne peut tirer toute la substance de cette pédagogie sans en avoir le TOTUM, comme pour les plantes : si vous consommez de la prêle, vous aurez bien plus que de la silice dans votre organisme. Il en est de même pour la philosophie de Maria Montessori.
Hors, les pharmacies vendent de la poudre de silice issue de la prêle. C’est réduire les apports et effets de la plante au minimum. Il en est ainsi de la pédagogie montessori. Certains achètent « des jouets montessori » pour leur bébé. C’est ne donner que le minimum de la richesse de cette philosophie.
Je vous encourage donc à faire bénéficier du TOTUM Montessori (cad de la globalité) aux enfants.
Et c’est seulement dans une école Montessori que c’est possible.
Désolés pour l’instruction en famille où les ateliers Montessori dans les classes publiques, mais dans ces configurations, les enfants ne reçoivent que de la silice et non pas la totalité des 2000 composants chimiques actifs de la plante de prêle (Equisetum arvense L. ).
N’est pas pédagogue qui veut transmettre
Je reviens vers vous pour parler de pédagogie une fois de plus.
La semaine dernière, j’ai suivi une formation très pointue en médecine holistique intégrative (prise en compte de la personne dans sa globalité et soins par phytothérapie). Les deux intervenants étaient des pointures nationales (des experts comme on dit aujourd’hui mais de vrais, de part leur longue expérience concrète dans leur domaine respectif, à savoir l’un médecin depuis 30 ans et l’autre botaniste depuis 40 ans).
Le public était motivé +++ avec des jeunes médecins, infirmières, herboristes, etc… C’était cependant un groupe de connaissances non homogènes.
La formation s’est très bien passée en terme d’ambiance. Toutes les personnes étaient très respectueuses, à l’écoute. Aucune question embarrassante, aucune remise en question, aucune hésitation sur le message reçu. Une fluidité comme j’en ai rarement vues.
Sur le contenu et la forme en revanche, je regrette que la pédagogie soit inconnue des intervenants. Ils délivrent leurs connaissance et pensent qu’en présentant de façon traditionnelle une partie théorique et une partie pratique, c’est gagné. Il n’en est rien hélas. Vous savez tous que les apprenants peuvent être présents dans une salle et ne rien comprendre ni capter du message délivré.
Transmettre n’est pas diffuser des informations, même construites selon un plan parfait. Transmettre c’est donner quelque chose à l’autre; qui le reçoit, le visualise, le digère pour le restituer plus tard (à lui-même au minimum). Et sans pédagogie, on ne peut réussir à transmettre.
Les apprenants notaient fébrilement toutes les phrases, tous les mots savants. Mais il n’y avait pas d’espace pour un feed-back de leur part.
J’avais l’impression d’être dans un brouillard – qui a duré 4 jours tout de même – qui m’oppressait car j’étais noyée sous une quantité d’informations décousues – du fait que les apprenants posaient sans cesse des questions et que le fil conducteur était dévié en permanence- .
Allais-je accéder à quelque porte dans ce long couloir sans lumière ? Je n’en savais rien mais je faisais comme les autres, je notais des phrases en me disant que je les reverrai plus tard et que quelque chose aller se passer.
Etre pédagogue c’est guider l’apprenant. Quelque qu’il soit. C’est donc être relié et attentif en permanence. Attention, ce n’est pas répondre à toutes ces questions non plus. Guider est en somme un délicat équilibre à trouver en permanence, comme un funambule qui progresse sur son fil. C’est utiliser des connaissances acquises sur les apprentissages humains et les modes de fonctionnement du cerveau, de la mémoires, des sens.
Le danger de transmettre sans pédagogie c’est de déverser en vain des connaissances et cela s’appelle informer mais pas former. C’est comme planter une graine et ne jamais venir la voir pour savoir si elle a assez de lumière, d’air, d’eau, de terre. Elle pourra pousser mais si un des ingrédients fait défaut elle mourra.
Sans pédagogie, on délivre seulement des connaissances, mais on ne déclenche pas forcément d’apprentissage, qu’on se le dise.
Francis Hallé, grand botaniste français
Je voudrais vous parler de Monsieur Francis Hallé, biologiste et botaniste français.
Je vous invite à découvrir son livre Eloge de la plante, et une vidéo intéressante sur la toile (https://www.youtube.com/watch?v=0PI1k1KZs7k).
Quelles joies de le lire et de l’écouter !
Je partage ces références avec vous dans l’espoir que vous transmettiez cela aux enfants ! Puisque la tendance pédagogique actuelle est d’emmener les enfants dans la Nature, il nous faut préparer le cursus à présenter aux enfants.
Avec la pédagogie Montessori nous sommes chanceux puisque nous utilisons nos 5 sens, le réel (en 3D), l’observation, le dessin, du matériel de classification, des expériences, des grandes histoires.
Connaissez-vous l’arbre au caramel ? Un des rares à avoir des feuilles sur son tronc.
La botanique, pour quoi faire ?
Hier, je vous parlais de la découverte dans mon jardin d’Arthemis noble, ou camomille romaine dans le jargon français.
C’est une petite plante, qui sera confondue avec des pâquerettes. Mais il suffit d’y approcher son nez pour sentir combien son odeur est puissante. Ce n’est donc pas une pâquerette bien que la famille soit la même, celle des astéracées.
Sans entrer dans un vrai cours de pharmacologie, nous retiendrons aujourd’hui le principe actif le plus notable de la nobiline, auparavant appelée principe amer de la plante.
Récemment, une personne me demandait à quoi servait la botanique ? S’il est une raison utile ce sont les usages thérapeutiques qu’on peut apprendre des plantes. Un de mes outils, pour les connaître est un guide américain dont le titre est « PDR (Physical Desk Reference) for herbal medicines ». Il y est indiqué que c’est surtout en France qu’est utilisée l’anthémis noble. Contre des maux gastriques; problèmes menstruels et nerveux. Egalement contre les inflammations de la bouche, du nez et de la gorge.
On fait des tisanes et décoctions des fleurs aromatiques. Un vaste chapitre que je n’aborde pas maintenant.
En conclusion, voilà pourquoi la diversité du monde qui nous entoure nous concerne. Elle est belle et elle peut soigner notre corps et notre esprit. Nous sommes reliés au monde vivant car il dépend de nous et nous dépendons de lui. Le connaître, c’est nous connaître, assurer la poursuite de la Grande histoire du monde vivant.
Connaître les plantes est une belle aventure humaine. Car on ne les apprend pas dans les livres ou devant des écrans d’ordinateurs ou téléphones. On en reçoit la connaissance sur le terrain, avec d’autres humains qui l’ont reçue d’autres personnes, etc….
A vous de découvrir et partager maintenant -)
C’est le printemps, sortez tous les enfants dehors !
Et laissez-les observer combien la Nature est belle !!!!
C’est au printemps qu’on peut voir beaucoup de fleurs (organes reproducteurs des plantes à fleurs). Alors profitons-en et ouvrons nos yeux et nos narines en grand.
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