Je reçois cet email d’une japonaise
« Shippo Mari (balle aux sept trésors) est un artisanat de couture traditionnel japonais transmis depuis plus de mille ans. Il présente le motif tridimensionnel Shippo (sept trésors) avec un tissu de kimono. Shippo se compose de motifs circulaires infiniment liés et symbolise des relations harmonieuses qui durent éternellement.
Shippo Mari est un porte-bonheur bien-aimé et une belle décoration à suspendre.
Kaori Matsuzaki, à Ise, au Japon (qui abrite le Grand Sanctuaire d’Ise, le sanctuaire shintoïste le plus sacré) explique l’histoire et le symbolisme de Shippo Mari. « Nous prions pour une paix continue pour les générations futures tout en cousant Shippo Mari ».
Confectionner soi-même un Shippo Mari consiste à créer des pièces identiques et à les relier pour former une boule. La répétition effectuée avec intention et pleine conscience devient un rituel sacré. »
Alors lorsque bébé n’utilisera plus sa balle de préhension, suspendez-la sous forme de Shippo Mari.
Les écoles publiques de Cincinnati ont adopté le curriculum Montessori comme celui qui est officiel.
Montessori for All: Cincinnati Public Schools has adopted Montessori as an official curriculum. Moving forward, other district curricula will be supplemental and Montessori will be at the forefront, proving that Montessori is a pedagogy for all.
C’est la publication du mois de la part de la plus grosse association Montessori, l’American Montessori Society, dont nous somme membres et diplômés.
Les écoles publiques de Cincinnati ont adopté le curriculum Montessori comme celui qui est officiel.
L’Amérique montre une nouvelle fois une voie, avec de l’avance, dont on s’inspirera, mais dans combien de temps ?
En attendant tant d’enfants, surtout les non « scolaires », seront laissés sur le bord de la route !
2015… Montessori en Afrique…
Voici ce que Marie-Paule Lebeau écrivait en 2015
Alors que le printemps débute pour vous en Europe, la saison des pluies avec ses grosses chaleurs et ses orages impressionnants bat son plein ici à Kinshasa.
Cela fait maintenant un an que je fais partie de la famille TMF.
Au début de la formation, on nous annonce que devenir éducatrice Montessori, c’est un long processus. Je sais que la route sera longue car c’est une remise en question de beaucoup de choses.
Cette année de formation vécue depuis Kinshasa où je vis maintenant depuis 13 ans était et restera une année particulière pour ma famille et moi. Belge d’origine, je me suis expatriée au Congo pour travailler en tant qu’institutrice primaire au Lycée Prince de Liège (école belge à Kin). Ici, les réalités ne sont pas les mêmes qu’en Europe. La connexion internet n’a pas été mon plus fidèle allié dans ce parcours mais étant en Afrique, je savais que ce serait le cas. J’en ai passé du temps simplement pour le téléchargement des vidéos ou même quelques fois pour simplement ouvrir la page d’accueil.
S’adapter encore et toujours comme le disait Maria Montessori.
Maria Montessori est arrivée dans ma vie un peu grâce à mes filles. Il y a de ça cinq ans, je voulais trouver une école en anglais pour elles. Une des propositions était un établissement où il y avait une section Montessori. Pendant mes études d’institutrice, on m’avait tellement peu parlé de Maria Montessori que seul le nom m’évoquait quelque chose. Cette pédagogie était un mystère. Après plusieurs lectures, j’étais conquise d’un point de vue théorique. J’ai visité ensuite cette classe remplie de matériels dont je ne connaissais pas l’existence, ma décision était prise!
C’est à ce moment-là, je pense, que je suis tombée dans ce tourbillon qui a bouleversé ma vie.
Depuis 2010, j’ai été plongée dans l’univers Montessori. Cela a bien sûr éveillé ma curiosité et cela a été l’aube pour moi d’une vision différente pour enseigner. Je n’ai pas l’impression d’avoir complètement changé ma manière de donner cours mais plutôt l’impression d’avoir trouvé un socle solide sur lequel me reposer.
Plus je lisais, me documentais, plus la question de la formation se posait pour moi, je voulais certifier concrètement mes connaissances pour avancer encore mieux. J’ai d’abord pris la décision de débuter ma formation en Belgique pendant mes congés d’été avec Laurence Randoux. J’y ai effectué mes deux premières semaines de formation mais vivant à l’étranger, cette formule n’était pas la meilleure pour moi.
Puis un jour, j’ai vu que TMF ouvrait en enseignement à distance des cours Montessori. Je m’y suis inscrite et sans aucun regret: Murielle était présente à chaque pas, donnant ses conseils judicieux et mettant en avant le positif. J’ai adoré, j’ai même l’impression de la connaître et même si je sais que j’ai commencé le cycle 6-12 et que son œil bienveillant sera toujours au-dessus de moi jusqu’en octobre, je suis déjà nostalgique de ces échanges, de ces livres audios qui m’ont bercé pendant un an. Merci à toute l’équipe TMF d’avoir rendu cette formation possible.
Un pas après l’autre mais toujours plus loin.
J’aimerais revenir à la source de ce que Maria Montessori avait entrepris: s’occuper des enfants nécessiteux.
Pour y parvenir : j’ai l’envie, le désir, la motivation pour ouvrir une école pour ces petits, trouver une institutrice locale motivée prête à découvrir cette belle pédagogie. Il ne me manque que l’argent pour financer ce projet. J’espère croiser cette année les personnes qui permettront l’aboutissement de ce dessein. J’espère toucher des mécènes, des personnes qui voudront parrainer ces enfants mais j’aimerais surtout que ce soit une belle aventure humaine. Le nom de cette future école: « Ndako ya bana ». En lingala, une des langues parlées à Kinshasa, cela donne : « maison des enfants ». Vous comprendrez pourquoi… Même si ce ne sera pas une classe 100% Montessori, le prix du matériel étant une des raisons, l’esprit de Maria Montessori sera présent ainsi que toutes les réelles valeurs qui lui étaient si chères.
Apprendre à se débrouiller seul, se préparer au mieux pour le monde de demain en devenant autonome et tout ceci dans un esprit de paix et de respect de tous les êtres vivants qui nous entourent.
L’ouverture de cette classe se fera en septembre 2016, il me reste donc un peu plus d’un an pour rendre tout ça possible!
Lire la suite dans les prochains jours, car depuis 2016 Marie-Paule a plus que réussi l’ouverture de cette école !
Disponibilité du livre « Montessori aux USA »
Le livre Montessori aux USA est disponible dans une nouvelle librairie parisienne :
Librairie Albin Michel
229 Bd Saint-Germain
75007 Paris
Vous y découvrirez les voyages de Maria aux USA et puis plein d’autres anecdotes uniques de Murielle Lefebvre.
Les cadeaux que nous offre l’Univers
Hier j’ai préparé des cadeaux offerts par l’Univers.
Le premier était un ensemble de fleurs cueillies dans mon jardin naturel. En effet, j’ai une parcelle laissée en friche qui s’exprime et nous laisse apparaître année après année de nouvelles plantes à découvrir. Ce sont des cadeaux de l’Univers.
Nous en avons terminé avec les mauvaises herbes. Car si elles sont là c’est qu’il y a une raison, et si elles ne me gènent pas pourquoi les éradiquer ? Nous les avons qualifiées de « mauvaises » car nous ne savions plus leurs usages. Désormais nous pouvons apprendre à vivre mieux en les connaissant.
Avril est terminé, bienvenue à Mai, ce beau mois printanier dont je ne me lasse pas. Je vous souhaite de beaux cadeaux de l’Univers !
Qui saura nommer ces deux beaux cadeaux ?
Un montessorien musicien hors pair
Je partage avec vous mes réflexions suite à la rencontre et à la découverte du travail de Victor McSurely, professeur de musique montessorien américain.
C’est un éclairage rare de la part d’une personne qui connait à la fois la philosophie Montessori et à la fois la musique. Son double cursus et son expérience concrète et longue dans les deux domaines, apportent des clés de compréhension essentielles à l’éducation holistique et cosmique.
Nous ne pouvons envisager une éducation dans laquelle la musique serait en marge. Elle est essentielle à l’équilibre vital humain et ce depuis les premières communautés humaines.
Si vous voulez le document en entier, demandez-le moi -) J’aurai la joie de vous l’envoyer par email, gratuitement.
J’ai pu visiter la salle de musique de M. MacSurely, dans cette belle école montessori.
– Encore une comme je ne verrai jamais en France hélas tant nous sommes éloignés (et de plus en plus) de cette possibilité de faire naître des écoles où s’épanouissent les enfants.
Un jour, on se rendra compte de tout ce qu’on n’a pas voulu faire pour nos enfants alors qu’on savait ce qu’il fallait faire.
Je parle vrai sans être amère. Preuve en est, je partage les belles photos à l’appui de ce que pourraient vivre les enfants s’ils étaient initiés, dès la naissance, à la musique de façon bénéfique à leur développement humain.–
Je vous laisse en admirer les équipements nombreux !
PS : Je rappelle que Maria Montessori avait créé un cursus musical complèt avec une amie italienne.
Notre académie est la seule à en proposer le contenu sous forme de formation en ligne, pour ceux que cela interesserait.
Conférences internationales, pour qui, pour quoi ?
Les conférences internationales sont un lieu et un moment de rencontres et d’échanges intenses et ressourçants.
Cette année, les sujets ont été très orientés vers les thèmes sociaux de l’équité, de la paix et de la justice.
L’Amérique est très touchée par les questions sociales dont son histoire est profondément marquée.
Dans un pays où désormais les minorités raciales ont accès à l’Education Montessori comme les autres, grâce aux écoles Montessori publiques de plus en plus nombreuses (cf le livre « Montessori aux USA« ), l’espoir est grand de changer le paradigme (représentation du monde) de l’Education de qualité.
J’aborde la question avec des écoles qui me demandent de la formation continue et qui veulent aller vers une Education de qualité, holistique et humaine pour les enfants et leurs familles.
Si vous souhaitez que j’intervienne en présentiel ou à distance sur ces questions, je suis là !
Murielle
Tout schéma n’est pas forcément clair
Toujours dans le cadre de l’apport immense (et qui n’est plus à prouver) de la pédagogie Montessori dans l’enseignement des Mathématiques et de la Géométrie, je présentais des schémas à mes lycéennes, car je les guide à faire des synthèses en couleur sur leurs connaissances. Et pour cela, il faut en décortiquer également, car tout schéma n’est pas bon à prendre.
Voyons celui-ci sur la classification des triangles par exemple qui semble simple et utile, mais ne l’est pas tant que cela et surtout comprenne qui pourra dans les détails.
Je vous laisse l’explorer avec attention.
Pourquoi un code couleur ? A quoi correspond-il ?
Quelles sont les patates qui encerclent les triangles ?
Cette présentation vous semble-t-elle fluide ? Si non, pourquoi ? Et comment l’améliorer ?
Bien entendu, l’étape du schéma est l’aboutissement et non pas le commencement comme certains le présentent. Chaque apprenant doit absolument passer par l’étape préliminaire de construction en 3D des triangles.
Dans les classes Montessori, l’enfant travaille avec le triangle depuis l’âge de 3 ans. Alors imaginez son aisance en classe de seconde ! Il manipule différents matériels de géométrie sensoriels et sa courbe de progression sur le sujet s’est développée année après année en passant du triangle 3D à l’abstraction totale (où on lui parle d’un triangle dans l’énoncé d’un exercice).
Cette proposition didactique, fondée sur des principes pédagogiques scientifiques, est unique et participe à la formation de l’intelligence globale de l’enfant.
C’est un tout, logique et progressif et non pas un placard de connaissances imposées au hasard des enseignants et des programmes.
Venez comprendre et connaître les manières de transmettre la géométrie de façon structurée et sans faille pour tous, de la Maternelle au lycée.
La botanique, pour apprendre à observer le monde environnant
Si vous n’avez jamais mis votre oeil dans une loupe de botanique, il vous reste un morceau de l’univers à découvrir. Facilement.
Celui des plantes.
(source : https://notesdeterrain.over-blog.com/)
La beauté du monde des plantes est intense et sans limite. Son observation nous convainc de son immensité et de ses particularités infinies.
La botanique nous amène à observer, décrire, classifier et comprendre. Pourquoi cette famille ? Pourquoi ce nom ? Pourquoi cette utilisation d’une partie de la plante (si on étudie l’aspect médicinal des substances actives) ?
Maria Montessori voulait donner des clés de la compréhension du monde vivant dès la Maternelle. Parce que les petits enfants voient la Beauté dans toute chose.
C’est le printemps, sortons nos loupes et allons observer la beauté naturelle !
Passer du concret à l’abstrait en Mathématiques au lycée
Je suis étonnée d’entendre mes élèves dire, s’ils vont chercher des vidéos d’aide sur youtube, que « les cours sont les mêmes qu’au lycée et il n’y a pas d’autres solutions ».
Je me dis que, s’ils n’ont pas compris, après tant d’années d’enseignements reçus, ce que signifient une fraction, un pourcentage, une fonction, une équation, etc…, ce n’est pas en regardant passivement des vidéos que cela va changer profondément quelque chose pour eux. Et j’essaie donc de faire différemment en proposant des Mathématiques sensorielles en 3D.
Je propose du matériel, que les lycéens manipulent. C’est indispensable pour que le cerveau mette en place un schéma de compréhension, de mémorisation puis d’appropriation du savoir.
(Et cela se retrouve dans chaque étude menée par l’humain.
Depuis l’an passé, j’étudie la Botanique. Le mixage entre l’observation de terrain guidée par un spécialiste de longue date et l’étude dans les livres sont indispensables pour ma progression, ma maitrise du sujet et mon confort intellectuel.)
J’ai la chance d’avoir beaucoup de matériels pédagogiques et j’ai la joie d’en fabriquer en permanence, selon les besoins.
J’écoute et j’observe les lycéens. Je leur demande de dire ce qu’ils ont dans la tête pendant le blocage. « Je suis nul », « Je ne sais plus ». « Je mélange tout. » « Rien du tout ».
La plupart du temps, les blocages sont anciens (datant de l’école élémentaire) mais pas trop profonds, il y a l’espoir d’en sortir.
En revanche, il faut du temps et plusieurs matériels sensoriels pour « débloquer » chaque manque.
Quand on veut vraiment y arriver c’est possible.
Murielle Lefebvre
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