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Méthode OML

Une méthode audio-psycho-phonologique créée par un Français

J’ai pu assister à une session de 2 jours avec Marie-Ange Fournier, thérapeute audio-psycho-phonologique qui propose aux particuliers (enfants ou adultes) et aux enseignants des outils pour rééduquer l’écoute et donc donner de la confiance, aiguiser l’attention, la compréhension…
Nous étions des adultes d’un même groupe de théâtre amateurs et nous avons effectué divers exercices sur le corps, la voix, l’écoute. Ce fut très, très intéressant et étonnant pour chacun de nous de découvrir notre potentiel humain phonétique encore exploitable !

Voici le site de Mme Fournier :

Je vous propose également cette vidéo, comme explication de la méthode Tomatis.

https://www.youtube.com/watch?v=3NlR-Vt1VRU&ab_channel=MarcKhanne

Vous y entendrez parler une fois de plus des lobbies (comme celui des orthophonistes français, mené à l’époque par Mme Borel Maisonny) qui ont toujours le dernier mot, hélas !

Il y a une quinzaine d’années au moins, j’avais eu connaissance de cette thérapie audio-phonologique en rencontrant une maman dont le fils bénéficiait (en cabinet privé) de l’application de cette méthode. Cela m’avait paru, à moi aussi, je l’avoue, un peu « chamanique ». Mais le jeune garçon d’une dizaine d’années en disait beaucoup de bien.

En conclusion, je dirais que ce genre d’outil thérapeutique est à connaître et essayer par ceux qui en ressentiraient l’attirance.

Et pour Alfred Tomatis, médecin ORL et chercheur rejeté par ses compatriotes : une fois de plus, nulle n’est prophète en son pays.

Disparition de l’écriture cursive et de la lecture ?

Prenons le temps de parler de choses sérieuses en train de se passer sur deux compétences fondamentales de notre société moderne que sont l’écriture manuscrite et la lecture.

Ces deux compétences ont été transmises et acquises au fur et à mesure de l’histoire de l’humanité. Nous les présentons notamment aux enfants dans le cursus  d’éducation cosmique montessori.
Ce qui nous distingue des autres mammifères, c’est l’utilisation spécialisée de nos mains, et l’utilisation de notre intelligence (multiple).

Mais qu’en est-il de ces deux compétences actuellement ?

Pour les jeunes chanceux qui apprennent à écrire, -eh oui des millions de jeunes dans le monde n’ont pas cette chance- force est de voir, et donc de croire, qu’ils pratiquent de moins en moins l’écriture manuscrite. Le monde dit moderne, leur propose un autre outil d’écriture appelé clavier. Il y a aussi le trackball ou d’autres outils certes manipulés par nos doigts, mais ne faisant pas appel au même process dans le cerveau de celui qui écrit avec un crayon ou un stylo.

Ce matin, j’étais présente, en tant que bénévole, à la session de réinscription du club de tennis pour enfant. Et j’ai eu la joie de voir un papa proposer à sa fille, en classe primaire, de remplir elle-même sa fiche d’inscription, avec un stylo. Cette fillette s’est appliquée durant de longues minutes, tirant la langue pour écrire les majuscules en cursif. Je l’ai encouragée puis félicitée en lui disant que cela aller être la plus belle fiche de la matinée ! Et ce le fut !

Si nous n’y prêtons pas attention, bientôt, l’homme ne saura plus former de lui-même des lettres, cad, former des mots. Tout geste humain non exécuté s’affaiblit et se perd, je ne vous apprends rien de nouveau. C’est ce qui est en train d’arriver pour vous, pour les enfants et pour moi. Moins nous écrivons moins nous savons écrire.

D’autre part, moins on lit des écritures manuscrites, moins on sait les lire. Mon frère est paléographe et son oeil avisé lit de l’ancien français écrit que je ne peux absolument pas lire moi-même !
Je m’étais déjà rendue compte que lire une écriture manuscrite étrangère n’était pas facile, lorsque j’étais éducatrice Montessori aux USA.
Donc moins je lis d’autres écritures manuscrites, moins je saurai en lire.

On sait bien aussi que moins on écrit (dans le sens construire) de mots, moins on sait les écrire, car l’orthographe a ses raisons. Par conséquent, soyons avisés de ce risque de perte de la capacité d’écrire manuscrite, et ce qui en découle : savoir écrire correctement l’orthographe des mots.

Voyons la lecture, désormais.

Les adolescents que je côtoie dans mon entourage m’ont dit, pour la plupart, ne pas aimer lire, voire même ne pas être capables de lire un livre. Ils préfèrent écouter et regarder une vidéo, un podcast, sur leur téléphone… Et bon nombre se disent incapables d’écouter au-delà de quelques minutes et souhaitent zapper en permanence ou accélérer les images et les sons.
Sur cette compétence également, moins nous lisons, moins nous serons capables de lire. Et les compétences « écouter et regarder » prennent de plus en plus le dessus, il faut l’avouer, sur l’activité de lecture.

Par conséquent, un groupe d’individus ne pourra plus communiquer avec d’autres individus. C’est déjà le cas, me direz-vous puisque le langage n’est pas universel.
La question est-elle individuelle ?
Je pense que choisir son mode de communication et ses outils, mène à restreindre ses propres potentiels et ses échanges.
Je continue chaque semaine à perfectionner les trois langues que j’aime, y compris ma langue maternelle, dont je ne serai jamais sans surprise tant l’homme est allé chercher un mot pour décrire chaque détails de son environnement et de son ambiance (mes thèmes favoris !). J’ai tenté d’en apprendre quelques autres, en vain car les efforts sont parfois très difficiles (comme pour le Grec moderne par exemple !). Je sais que plus j’écrirai, plus je lirai, et aussi plus je regarderai et écouterai, plus j’ouvrirai à l’interconnexion le monde que l’Homme s’évertue à créer depuis l’aube de son temps.

Merci de m’avoir lue -)

PS : Des vidéos sur la méthode d’écriture/lecture que nous avons développée il y a 10 années :

Vidéos

 

Et encore sur l’illetrisme et la dyslexie :

 

 

 

 

Les enfants pâtissent grandement de la nocivité des écrans

Hier, je m’installe dans l’avion pour une petite distance intra-européenne, donc sur une petite durée.

A ma gauche, Il y a deux parents, une femme et un homme, et leur enfant. Leur challenge sera d’occuper une enfant de 3 ans durant 1h30.

D’après vous que s’est-il passé ?

1) des cris

Bien sûr, la fillette ne voulait pas boucler la ceinture, elle voulait bouger, parler fort, être déjà rentrée chez elle, etc. Cette expérience lui était très inconfortable en réalité.

La maman était stressée, plus que le papa, qu’elle accablait (ils s’étaient trompés de siège pour commencer). Elle montait le ton, ce qui avait pour effet de faire monter celui de la fillette – ainsi que l’agacement des passagers environnants- .

Le papa était très calme. Ce qui n’avait pas l’air d’apaiser les deux autres personnes de sa famille, et au contraire.

2) des menaces

La maman a utilisé les mots et outils de dissuasion classiques :

« Je compte jusqu’à 3 ! »

« J’appelle le monsieur et il va te gronder ! »

« Si tu n’es pas sage tu n’auras pas mon téléphone ! »

3) des écrans

Les parents ont chacun leur téléphone. La fillette est assise entre eux, sans téléphone.

A chaque fois qu’elle gémit (elle utilise cela à bon escient), les deux parents détournent leur regard de leur téléphone, tentent de calmer la fillette et retournent très vite à leur écran.

A un moment, ils posent un mobile sur la tablette de la fillette pour qu’elle regarde une vidéo. Elle a quasiment le nez sur l’écran.

A un autre moment, les deux parents jouent avec la fillette à un jeu sur le téléphone.

Le téléphone est l’appel à une autre vie. Virtuelle. Il donne l’heure, la météo, il émet de la musique, il permet des jeux, des divertissements. Nous lui demandons de plus en plus et ainsi nous en devenons de plus en plus dépendants.

4) de la nourriture sucrée

Le sucre n’apaise pas un enfant, au contraire, il l’excite. Les parents devraient connaître un peu de diététique afin d’équilibrer la nourriture et les besoins pour leurs enfants. Je me souviens que ma grand-mère maternelle faisait le meilleur café liégois du Monde. Mais j’étais trop jeune pour l’apprécier car il m’empêchait de dormir la nuit.

Comment faire pour qu’un vol avec un enfant se passe au mieux ?

Comme toujours dans notre démarche pédagogique (signifiant accompagnement des enfants), il faut REFLECHIR en amont, OBSERVER et RE-AMENAGER pendant l’expérience, TIRER des enseignements à posteriori.

Quelle est la personnalité de cette petite fille ? Qu’est-ce qu’elle aime faire ? N’aime pas faire ?

Quels sont les risques durant un tel voyage ? Comment être patient(e) ?

C’est à partir de ces réponses individuelles que certains parents pourraient chercher des pistes (sans jeu de mots) d’aménagement de ces situations.

D’autres ne sont pas intéressés – vous savez ceux qui critiquent l’aspect individuel dans la philosophie Montessori – par l’individu qu’ils prétendent nier (surtout pour les autres et par pour eux-mêmes).

  • Elle aime bouger.
    Comment peut-on la laisser bouger ? Et que lui indiquer clairement comme LIMITE ? Car il faut DIRE avant ce qui n’est pas possible (et pas pendant ou après).
  • Elle aime les surprises.
    Préparez un nouveau jeu de cartes, un nouveau kit pour dessiner, un nouveau livre. Préparez des jeux de devinettes, de blagues, etc. Préparez des petites choses à manipuler, à plier…
  • Elle aime la douceur et la chaleur.
    Préparez une petite crème de massage des mains et des pieds.
  • Elle n’aime pas le bruit.
    Proposez-lui un casque, qu’elle aura essayé avant le voyage.
  • Elle aime manger.
    Préparez avec elle des biscuits rien que pour le voyage, peu sucrés. Prévoyez un sachet de plantes aromatiques apaisantes (comme la camomille) que vous infusez à l’eau froide dans la salle d’embarquement.
  • Elle aime sentir.
    Préparez plusieurs inhalateurs de poche avec des odeurs apaisantes.
  • Elle n’aime pas être bousculée. Apportez une petite minuterie visuelle qu’elle n’aura jamais vue et qui sera son cadeau de voyage.
  • etc. Si vous avez des idées à partager, nous en serions heureux !

Enfin et Surtout : parlez du voyage ensemble en famille, AVANT.

Car les enfants sont rarement informés en détail de ce qui va leur arriver !

Bon futur vol (ou voyage) !

 

 

 

 

Nos enfants seront trilingues

J’ai parlé aujourd’hui avec une consultante montessori américaine trilingue qui travaille à l’American Montessori Society. Comme moi, elle a un parcours familial et professionnel multilingue qui nous amène à échanger sur le sujet et envisager comment aider les enfants à maîtriser trois langues.

Même si nous avons les trois mêmes langues en commun (anglais, espagnol et français) nos parcours ne sont pas du tout les mêmes. Elle est née en Equateur, moi en France. Elle vit aux USA, j’y ai vécu quelques temps. Elle a appris le français en Equateur, dès ses 4 ans, d’enseignants français. J’ai appris l’anglais d’enseignants de langue native française à partir de 11 ans seulement. Ces informations ont un intérêt quant à l’impact sur la maitrise de chaque langue.

Durant notre conversation, elle me parlait en espagnol et je répondais en français. Notre niveau de chaque langue nous le permettait.

Tout le monde dit aujourd’hui qu’il faut apprendre les langues de façon précoce. Oui mais pas dans n’importe quelle condition. Il faut un « enseignant » natif, motivé et motivant.

Tout le monde dit aujourd’hui qu’un bilingue apprend facilement d’autres langues. C’est faux, encore une fois tout dépend du contexte et de la motivation.

Tout le monde dit aujourd’hui qu’une langue ne s’oublie pas, surtout la langue maternelle. J’ai rencontré une française qui vivait aux USA et avait tout oublié de sa langue maternelle. Elle avait 70 ans et avait immigré à 20 ans aux USA.

L’apprentissage des langues est un sujet passionnant.

Si l’on veut parler une langue, il n’y a pas d’autres solutions que de se retrouver dans de vraies situations d’échanges oraux et sociaux. C’est ce qu’on nomme des « immersions ».

Pour lire une langue, c’est un peu différent;  je pense qu’on peut le faire plus facilement, à travers des cours académiques dans des livres et sur l’internet. Peu à peu on apprend par soi-même à décoder dans sa tête. Pas besoin de prononcer les mots.

Ecrire est encore un autre type de compétences qu’on peut acquérir à travers des échanges sociaux avec des correcteurs. Je ne pense pas que les outils numériques soient pour le moment à la hauteur de le faire, tant les langues écrites sont torturées par les conjugaisons, les exceptions orthographiques, la grammaire, l’évolution linguistique, etc.

Mon interlocutrice et moi-même nous sommes retrouvées dans des postures professionnelles de mise en place de méthodes et d’outils didactiques des langues. Pour ma part, j’ai même créé une méthode pour développer le codage et décodage du français (et d’autres langues). Car parler une langue, c’est avant tout en prononcer correctement les sons, les intonations. Sinon, personne ne nous comprend ! C’est placer l’accent à l’endroit où il doit l’être. Sinon on peut faire peur ou faire sourire !

C’est ce que propose la méthode OML, basée sur le multisensoriel. On montre ou trace les graphèmes, on prononce les phonèmes, l’apprenant les voit et les répète oralement.

Alors sans des outils didactiques bien conçus pour cela et une répétition régulière des mots, des conjugaisons, du vocabulaire et des idiomes, sur plusieurs années, pas de 2e langue ni de 3e langue. Depuis trois années, je perfectionne la langue espagnole avec des anglophones. Ce qui me permet de réviser l’anglais aussi, double bénéfice !

Dans une Europe dont la population augmente et bouge de plus en plus, je pense que la maîtrise de trois langues est un atout, et sera peut-être indispensable pour se comprendre et se parler de nos différences dans l’avenir.
Nous sommes bilingues, nos enfants seront trilingues.

¡Ojalá fuera seguro!

 

Pourquoi une méthode d’apprentissage de langues ?

Une méthode d’apprentissage est plus qu’une méthode de lecture.

Dans cette dernière on apprend à décoder. Dans la première on apprend à décoder et à coder pour pratiquer la langue.

Grâce à une mise en contexte de conjugaisons de verbes, de construction de phrases et de développement du vocabulaire  indispensables dans la connaissance d’une langue, vous apprenez une langue.

Le décodage ne mène pas à grand chose de concret. C’est comme connaître les ingrédients mais ne jamais les assembler dans une recette.
Face au nombre croissant de personnes gênées dans le décodage et l’utilisation de la langue française, écrite, lue, parlée et écoutée, nous avons innové avec la méthode OML, prônant le meilleur de pédagogies ancestrales contre la dyslexie.

La méthode OML, pour que le tiers des lecteurs oubliés puisse « enfin LIRE » !