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La plante gère son stress hydrique
Que font les plantes lorsqu’elles manquent d’eau ?
Voici une question d’actualité, car comme vous le savez les plantes naturelles sont des êtres vivants qui ont un cycle de vie autonome. Elle passent donc de la vie à la mort sans que l’homme n’intervienne. Elle vont naître, grandir, se reproduire et mourir. Elles s’auto-soignent et s’auto-régulent.
Que se passe-t-il en période de sécheresse ?
La plante met en place un certain nombres d’actions de défense de survie (physiques et chimiques) pour faire face à l’événement. Sur la photo, vous voyez qu’elle fait le choix de priver d’eau ses fleurs et quelques feuilles (en ouvrant ou fermant les stomates de ses feuilles).
Comme la plante respire de jour comme de nuit, et que la nuit la photosynthèse ne s’effectue pas, elle a la possibilité de dépenser moins d’oxygène et de la redistribuer à ses fleurs. Au bon matin, elle est de nouveau la tête haute !
Comme la Nature est bien faite !
Les enfants découvrent la Nature
C’est le printemps !
Nous sortons enfin dans les jardins, les parcs et les forêts où la Nature s’exprime à tout va !
Ce que les petits enfants verront à coup sûr, ce sont les pâquerettes fleurissant les espaces verts, y compris dans les villes.
Ce ne sont pas de fleurs mais un ensemble de fleurs.
Bellis perennis, de son vrai nom, est composée de fleurs blanches ligulées et de fleurs jaunes tubulaires.
Laissez les enfants cueillir ces astéracées et observez-les avec eux.
Les propriétés de la Bellis perennis sont nombreuses et il semble qu’il n’y ait pas de contre-indications, ni effets secondaires. On peut consommer les fleurs et les feuilles, on peut les transformer en huile et on peut infuser les fleurs.
Attention, je ne consulte que des ressources sûres avant toute utilisation. Celles-ci ne se trouvent pas sur l’internet comme vous pouvez l’imaginer car il est pollué de tas d’informations de non spécialistes et on ne sait plus s’y retrouver. J’ai suivi des formations avec des spécialistes français de longue date et je consulte des ouvrages d’experts, des vrais. C’est-à-dire des personnes qui ont reçu des savoirs de maîtres, qui ont expérimenté et documenté leurs propres savoirs, durant des décennies si possible. -Car comme pour la pédagogie montessori, on ne se forme pas en quelques jours, mais plutôt en quelques années-.
On ne peut pas prendre de risque sur sa santé ni celle des autres, alors consultez les ouvrages de :
J.Valnet, P.Lieutaghi, T.Thévenin, M.Mességué, Y.Rocher, F.Cazin, etc.
Lors d’un prochain post, nous verrons comment faire sécher et utiliser les pâquerettes.
En attendant, regardez autour de vous, la Nature nous tend les bras avec sa biodiversité. Et la bonne nouvelle c’est que c’est gratuit; pas la peine de prévoir des bacs potagers dans la cour de récréation ou au bas de votre immeuble.
De la camomille sauvage dans le jardin !
Ce matin, je vois des petites fleurs jaunes et blanches. Je m’approche et quelle joie de voir que ce sont des fleurs de la Camomille ! Elles sentent si fort. Aucun doute.
En tant qu’apprenti botaniste-phytothérapeute, je me saisis par précaution de mon guide Delachaux pour m’assurer du genre et de l’espèce.
Je vais directement à la page de la famille, les astéracées. Depuis 2 ans, je m’efforce de progresser sur les déterminations des 3 derniers rangs de la classification végétale : famille, genre et espèce.
Je sais que j’ai des années pour progresser dans la connaissance de ces merveilles du vivant végétal. Je ne me laisse pas impressionner par la biodiversité et je m’accroche. Je triche souvent un peu avec l’application pour mobile « plantnet » afin de me guider, surtout quand je n’ai pas de clé de détermination sous la main.
Bon, me voici à la page de la clé de détermination entre camomilles et matricaires. Je dois me saisir de ma loupe pour aller observer plus qu’à l’oeil nu pour avancer dans ma détermination. Je suis excitée à l’idée de savoir ce que j’ai à portée de main. Peut-être que je vais pouvoir faire de la tisane de fleurs séchées de camomille d’ici peu !
Je suis la méthode de détermination (c’est ici qu’il faut parler la langue botanique !) :
– Capitules radiés portant à la fois des fleurons ligulés et tubuleux : yes !
– Fleurons ligulés blancs : yes !
– Paillettes présentes : c’est ici qu’il faut une petite pince pour gratter le réceptacle pour voir les paillettes au-dessous des fleurons tubuleux. Je ne vois pas les paillettes. J’ai alors 2 branches (si je puis dire) pour continuer.
– J’expérimente chacune d’elles. Pour l’une je dois observer l’akène, c’est-à-dire le fruit. Ce que je n’ai pas pour le moment étant donné que les plantes sont en fleurs. Il est encore vert et je n’aperçois pas les stries que je dois distinguer.
– Je continue à lire les critères. Fleurons ligulés rapidement réfléchis, réceptacle conique dès sa formation : yes !
– Matricaria chamomilla
– Je vérifie le dessin de cette chamomille dans la planche idoine ainsi que sa description
– Plante annuelle (je ne sais pas) à odeur agréable (yes), dressée (no), très rameuse (yes), glabre (no), 60 cm (no). Zut je me suis trompée quelque part. Je dois faire machine arrière pour revenir là où j’ai pas bien vu un critère. Car ma plante est velue (feuilles, tige et bractée de l’involucre).
– Paillettes présentes : yes ! Je les vois désormais.
– Plante vivace couchée ; tubes des fleurons tubuleux ni aplati ni ailé : yes !
– Chamaemelum
– Je vérifie le dessin de cette anthémis dans la planche idoine ainsi que sa description
– Plante vivace à odeur agréable (Yes), couchée ou dressée (yes), rameuse (yes), pubescente (yes), jusqu’à 30 cm (yes), feuilles 1,5 à 5 cm (yes), capitules 18 à 25mm de diamètre (yes), solitaires (yes), longuement pédonculées (yes), habitat pelouses sableuses (yes), floraison juillet (yes).
J’ai donc des Chamaemelum nobile dans la jardin dont le nom vernaculaire est Anthémis noble. Et pour les cultivars Chamomille noble.
La suite concernant l’utilisation de Chamaemelum nobile très vite, ici même. Et ensuite, je vous raconterai qu’il y a de la menthe pouliot sauvage également dans mon jardin ! Que la Nature est belle et ressourçante !
C’est le printemps, sortez tous les enfants dehors !
Et laissez-les observer combien la Nature est belle !!!!
C’est au printemps qu’on peut voir beaucoup de fleurs (organes reproducteurs des plantes à fleurs). Alors profitons-en et ouvrons nos yeux et nos narines en grand.
Les cadeaux que nous offre l’Univers
Hier j’ai préparé des cadeaux offerts par l’Univers.
Le premier était un ensemble de fleurs cueillies dans mon jardin naturel. En effet, j’ai une parcelle laissée en friche qui s’exprime et nous laisse apparaître année après année de nouvelles plantes à découvrir. Ce sont des cadeaux de l’Univers.
Nous en avons terminé avec les mauvaises herbes. Car si elles sont là c’est qu’il y a une raison, et si elles ne me gènent pas pourquoi les éradiquer ? Nous les avons qualifiées de « mauvaises » car nous ne savions plus leurs usages. Désormais nous pouvons apprendre à vivre mieux en les connaissant.
Avril est terminé, bienvenue à Mai, ce beau mois printanier dont je ne me lasse pas. Je vous souhaite de beaux cadeaux de l’Univers !
Qui saura nommer ces deux beaux cadeaux ?
Cette semaine nous avons observé les fleurs de lavande
L’été est propice, tout comme le printemps, à l’observation des plantes pour en déterminer les espèces, grâce aux fleurs notamment.
En ce moment ce sont les lavandes qui fleurissent dans les jardins. C’est l’occasion de parler de CULTIVAR, dont un autre nom commun est « variété cultivée » qui a été créée par l’homme et n’est donc pas une espèce naturelle.
Si vous cherchez les lavandes dans un guide comme celui de Delachaux (voir article précédent), vous ne les trouverez pas. Elles n’y figurent pas car les auteurs considèrent qu’il n’y a pas d’espèce naturelle de lavande en France.
Dans d’autres livres de botanistes comme celui de Cédric Perraudeau, Le chemin des herbes très joliment documenté et illustré, vous y trouverez l’espèce naturelle : Lavandula angustifiola (famille lamiacées)
Ouvrez grands vos yeux, même dans les dunes sur le chemin de vos vacances, des belles espèces naturelles peuvent vous émerveiller ! (Pas des lavandes mais de toutes aussi belles fleurs)
L’étude de la Botanique débute dès la Maternelle dans une classe Montessori et se poursuite jusqu’au lycée selon un cursus progressif qui s’effectue dans la joie d’observer les plantes dans leur espace vital et va jusqu’à la joie de déterminer n’importe quelle plante naturelle observée dans son environnement.
Planter des oignons à l’envers
Dans une classe montessori élémentaire, on procède à des expériences. Je vous en partage une aujourd’hui sur les plantes.
Nous avons planté l’oignon de tulipe à l’envers et la tige a poussé dans la terre, elle était devenu racine mais n’avait pas la même puissance. Nous l’avons extraite et voilà ce qui est sorti.
observations des enfants :
- C’est moins chlorophyllé car il n’y avait pas de lumière pour la synthèse
- C’est courbé alors qu’une tige de tulipe est assez droite
- C’est beaucoup plus développé que les tiges des oignons plantés le même jour et à l’endroit
- L’oignon a tout de même développé des racines à la surface de la terre
Nous avons retourné la tulipe et sommes dans l’attente d’observer si elle va finalement continuer son développement…
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