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3ème annonce pour l’année 2025
Murielle a la joie de vous annoncer la publication d’un tout nouveau livre illustré pour les enfants :
Voici en primeur, un petit livre pédagogique pour les enfants qui explorent la nature.
Murielle étudie la théorie de la botanique et la pratique des plantes médicinales et comestibles depuis trois années et a écrit ces 17 historiettes pour donner envie aux parents et à leurs enfants d’aller ensemble dans les champs ou à la plage pour observer les plantes, apprendre à les utiliser ou s’en méfier.
Papierbulle, un jeune graphiste nantais, a réalisé les illustrations et Murielle a pris les photos des 17 plantes de son environnement qui colorient ce livret très joyeux et accessibles aux familles.
Sans plus attendre, venez découvrir les historiettes des plantes de l’entourage d’Olympe, d’Oscar et de leur maman.
Livre au format A5 de 40 pages avec 17 illustrations et 17 photos des plantes. Le tout en couleurs pour apprécier visuellement les vraies nuances florales.
Commandez-le ICI pour le recevoir en janvier 2025 !
Internet obligatoire pour tous, petits et grands !
Voici le genre de message qui s’affiche sur mon écran d’ordinateur, qui fait réfléchir :
Que serait mon quotidien sans blocage de publicités ? Et que serait mon quotidien sans l’utilisation d’internet ?
Est-ce encore possible aujourd’hui de se passer d’internet comme on peut se passer des chaînes publiques de la TV ?
Ces questions m’amènent à une bien triste réponse :
La société française actuelle nous OBLIGE à utiliser internet. Soit disant pour le meilleur. Mais pour le pire aussi, ouvrons les yeux sur la situation. De plus en plus d’actes quotidiens se font à distance, par applications depuis un téléphone. L’humain déserte le lien social au profit d’applications qui devraient nous être utiles, être rapides et efficaces.
Alors, comment font les enfants ? Eh bien là aussi, ouvrons les yeux sur le fait qu’on les OBLIGE aussi, de plus en plus et de plus en plus jeunes à utiliser les écrans. Les entreprises commerciales l’ont bien compris et elles polluent nos écrans à tout moment de la journée (et de la nuit) et les enfants sont exposés aux publicités tout comme nous.
Nous avons des possibilités fortes pour éloigner les enfants de ceci et les exposer à ce qui est bénéfique à leur développement psico sensori moteur : la Nature, le lien social réel, les jeux, la fabrication et la construction en 3D, le sport, les activités artistiques au sens large, des associations caritatives et sociales…
Bien sûr qu’il ne s’agit pas de jeter à la poubelle tous les bons côtés du numérique. Il s’agit d’ouvrir les yeux sur la réalité : des grosses entreprises commerciales poussent la consommation (avec des milliards comme on entend de plus en plus. Comme si l’humain était capable de compter jusqu’à un milliard !) d’écrans, de devices tout azimut, d’applications, de tablettes, de clés usb, de traffic d’échanges d’informations, etc. Elles ne connaissent pas les enfants et recherchent encore moins leur bien-être.
Alors comme pour le plastique, (à chaque fois qu’on doit acheter un nouveau produit, posons-nous la question s’il existe une alternative sans plastique) à chaque fois qu’on doit utiliser une application sur un écran, posons-nous la question si on peut s’en passer ? Si la monnaie fiduciaire disparait, si les livres imprimés sur du papier disparaissent, si le commerçants ferment leur boutique, c’est parce que nous l’aurons souhaité.
Alors ouvrons les yeux et surtout ne subissons pas !
Les enfants pâtissent grandement de la nocivité des écrans
Hier, je m’installe dans l’avion pour une petite distance intra-européenne, donc sur une petite durée.
A ma gauche, Il y a deux parents, une femme et un homme, et leur enfant. Leur challenge sera d’occuper une enfant de 3 ans durant 1h30.
D’après vous que s’est-il passé ?
1) des cris
Bien sûr, la fillette ne voulait pas boucler la ceinture, elle voulait bouger, parler fort, être déjà rentrée chez elle, etc. Cette expérience lui était très inconfortable en réalité.
La maman était stressée, plus que le papa, qu’elle accablait (ils s’étaient trompés de siège pour commencer). Elle montait le ton, ce qui avait pour effet de faire monter celui de la fillette – ainsi que l’agacement des passagers environnants- .
Le papa était très calme. Ce qui n’avait pas l’air d’apaiser les deux autres personnes de sa famille, et au contraire.
2) des menaces
La maman a utilisé les mots et outils de dissuasion classiques :
« Je compte jusqu’à 3 ! »
« J’appelle le monsieur et il va te gronder ! »
« Si tu n’es pas sage tu n’auras pas mon téléphone ! »
3) des écrans
Les parents ont chacun leur téléphone. La fillette est assise entre eux, sans téléphone.
A chaque fois qu’elle gémit (elle utilise cela à bon escient), les deux parents détournent leur regard de leur téléphone, tentent de calmer la fillette et retournent très vite à leur écran.
A un moment, ils posent un mobile sur la tablette de la fillette pour qu’elle regarde une vidéo. Elle a quasiment le nez sur l’écran.
A un autre moment, les deux parents jouent avec la fillette à un jeu sur le téléphone.
Le téléphone est l’appel à une autre vie. Virtuelle. Il donne l’heure, la météo, il émet de la musique, il permet des jeux, des divertissements. Nous lui demandons de plus en plus et ainsi nous en devenons de plus en plus dépendants.
4) de la nourriture sucrée
Le sucre n’apaise pas un enfant, au contraire, il l’excite. Les parents devraient connaître un peu de diététique afin d’équilibrer la nourriture et les besoins pour leurs enfants. Je me souviens que ma grand-mère maternelle faisait le meilleur café liégois du Monde. Mais j’étais trop jeune pour l’apprécier car il m’empêchait de dormir la nuit.
Comment faire pour qu’un vol avec un enfant se passe au mieux ?
Comme toujours dans notre démarche pédagogique (signifiant accompagnement des enfants), il faut REFLECHIR en amont, OBSERVER et RE-AMENAGER pendant l’expérience, TIRER des enseignements à posteriori.
Quelle est la personnalité de cette petite fille ? Qu’est-ce qu’elle aime faire ? N’aime pas faire ?
Quels sont les risques durant un tel voyage ? Comment être patient(e) ?
C’est à partir de ces réponses individuelles que certains parents pourraient chercher des pistes (sans jeu de mots) d’aménagement de ces situations.
D’autres ne sont pas intéressés – vous savez ceux qui critiquent l’aspect individuel dans la philosophie Montessori – par l’individu qu’ils prétendent nier (surtout pour les autres et par pour eux-mêmes).
- Elle aime bouger.
Comment peut-on la laisser bouger ? Et que lui indiquer clairement comme LIMITE ? Car il faut DIRE avant ce qui n’est pas possible (et pas pendant ou après). - Elle aime les surprises.
Préparez un nouveau jeu de cartes, un nouveau kit pour dessiner, un nouveau livre. Préparez des jeux de devinettes, de blagues, etc. Préparez des petites choses à manipuler, à plier… - Elle aime la douceur et la chaleur.
Préparez une petite crème de massage des mains et des pieds. - Elle n’aime pas le bruit.
Proposez-lui un casque, qu’elle aura essayé avant le voyage. - Elle aime manger.
Préparez avec elle des biscuits rien que pour le voyage, peu sucrés. Prévoyez un sachet de plantes aromatiques apaisantes (comme la camomille) que vous infusez à l’eau froide dans la salle d’embarquement. - Elle aime sentir.
Préparez plusieurs inhalateurs de poche avec des odeurs apaisantes. - Elle n’aime pas être bousculée. Apportez une petite minuterie visuelle qu’elle n’aura jamais vue et qui sera son cadeau de voyage.
- etc. Si vous avez des idées à partager, nous en serions heureux !
Enfin et Surtout : parlez du voyage ensemble en famille, AVANT.
Car les enfants sont rarement informés en détail de ce qui va leur arriver !
Bon futur vol (ou voyage) !
On peut tous inventer des histoires ! (pour nos enfants)
Quand il avait 4 ou 5 ans, j’inventais une histoire chaque soir pour mon fils benjamin et il adorait. Et moi aussi, je me suis prise au jeu, j’avoue. Cela a duré plusieurs mois. Du bonheur partagé.
Cependant, je me souviens qu’il m’interdisait les tournures dramatiques -) Pas de sang, (depuis nous nous sommes aperçus qu’il fait des malaises en cas de vue de sang ou en cas de conversation sur le sujet de l’hémoglobine), pas de mort. Pas de personnage qui porte son prénom non plus. Je ne m’en étonnais pas et je m’adaptais à sa demande.
Je lui demandais le thème aussi de temps en temps.
Et parfois je continuais l’histoire sur plusieurs soirs.
A mon grand étonnement, alors que je ne l’avais pas fait pour ses frères aînés, je me découvrais de l’inspiration quotidienne à inventer une histoire !
C’est sa joie et notre petit moment de douceur à être ensemble qui me comblaient et me soufflaient les textes.
Faites confiance à vos enfants et faites-vous confiance. On peut tous inventer des histoires pour nos enfants -)
Essayez dès ce soir !
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