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L’atout DYS
Une orthophoniste me disait récemment qu’elle reçoit en cabinet des adultes qui décident enfin de se prendre sérieusement en mains après avoir joué leur atout « DYS » dans leur vie professionnelle. C’est-à-dire qu’ils répondaient laconiquement « je suis dyslexique » ou « je suis dysorthographique », voire les deux, pour se cacher, se dédouaner et ne pas agir sur leur difficultés de langage.
« Après tout, si on ne peut pas écrire correctement, ce n’est pas de notre faute. Et puis sur les réseaux, tout le monde écrit n’importe comment, le phonétique suffit. Au travail, j’ai un correcteur orthographique. »
C’est vrai que l’orthographe et la grammaire sont difficiles, quelques soient les langues. Mais l’écriture phonétique est-elle une solution ?
Il semble qu’il y ait une mouvance actuelle qui consiste à lâcher sur la rigueur et les contraintes langagières. Certes l’orthographe peut être déléguée, mais cela veut dire qu’on sera de moins en moins apte à écrire ou parler correctement.
Or, le langage écrit comme le langage oral sont un ensemble de codes. Et si on n’a pas le même code que les autres, on ne peut plus se comprendre et donc communiquer.
On peut espérer que les langues vont être simplifiées, tout au moins la grammaire et l’orthographe, mais pas le vocabulaire. Si l’humain s’est attaché à décrire avec des mots chaque chose et partie de chaque chose, concept ou pensée, c’est parce que c’est utile, tout simplement.
Communiquer, c’est faire des efforts, organiser sa pensée, construire chaque phrase avec un ordre des mots (syntaxe). Ceux qui lâchent sur la forme de leur communication, ne peuvent qu’en pâtir eux-mêmes.
Alors appuyons-nous sur des outils de communication rigoureux et structurés pour nous comprendre mieux et plus rapidement.
Murielle Lefebvre a conçu un programme complet de matériels pour apprendre le Français, dont l’orthographe. Validée par des enseignants et des orthophonistes, la méthode OML est utilisée par différents établissements et cabinets pour soutenir de façon sensorielle l’apprentissage de la langue (écriture manuscrite, orthographe, grammaire, conjugaison et vocabulaire) dès 5 ans.
Elle sera contente de réponse à vos questions à ce sujet. Et en attendant, vous pouvez visualiser la méthode ICI.
Nos enfants seront trilingues
J’ai parlé aujourd’hui avec une consultante montessori américaine trilingue qui travaille à l’American Montessori Society. Comme moi, elle a un parcours familial et professionnel multilingue qui nous amène à échanger sur le sujet et envisager comment aider les enfants à maîtriser trois langues.
Même si nous avons les trois mêmes langues en commun (anglais, espagnol et français) nos parcours ne sont pas du tout les mêmes. Elle est née en Equateur, moi en France. Elle vit aux USA, j’y ai vécu quelques temps. Elle a appris le français en Equateur, dès ses 4 ans, d’enseignants français. J’ai appris l’anglais d’enseignants de langue native française à partir de 11 ans seulement. Ces informations ont un intérêt quant à l’impact sur la maitrise de chaque langue.
Durant notre conversation, elle me parlait en espagnol et je répondais en français. Notre niveau de chaque langue nous le permettait.
Tout le monde dit aujourd’hui qu’il faut apprendre les langues de façon précoce. Oui mais pas dans n’importe quelle condition. Il faut un « enseignant » natif, motivé et motivant.
Tout le monde dit aujourd’hui qu’un bilingue apprend facilement d’autres langues. C’est faux, encore une fois tout dépend du contexte et de la motivation.
Tout le monde dit aujourd’hui qu’une langue ne s’oublie pas, surtout la langue maternelle. J’ai rencontré une française qui vivait aux USA et avait tout oublié de sa langue maternelle. Elle avait 70 ans et avait immigré à 20 ans aux USA.
L’apprentissage des langues est un sujet passionnant.
Si l’on veut parler une langue, il n’y a pas d’autres solutions que de se retrouver dans de vraies situations d’échanges oraux et sociaux. C’est ce qu’on nomme des « immersions ».
Pour lire une langue, c’est un peu différent; je pense qu’on peut le faire plus facilement, à travers des cours académiques dans des livres et sur l’internet. Peu à peu on apprend par soi-même à décoder dans sa tête. Pas besoin de prononcer les mots.
Ecrire est encore un autre type de compétences qu’on peut acquérir à travers des échanges sociaux avec des correcteurs. Je ne pense pas que les outils numériques soient pour le moment à la hauteur de le faire, tant les langues écrites sont torturées par les conjugaisons, les exceptions orthographiques, la grammaire, l’évolution linguistique, etc.
Mon interlocutrice et moi-même nous sommes retrouvées dans des postures professionnelles de mise en place de méthodes et d’outils didactiques des langues. Pour ma part, j’ai même créé une méthode pour développer le codage et décodage du français (et d’autres langues). Car parler une langue, c’est avant tout en prononcer correctement les sons, les intonations. Sinon, personne ne nous comprend ! C’est placer l’accent à l’endroit où il doit l’être. Sinon on peut faire peur ou faire sourire !
C’est ce que propose la méthode OML, basée sur le multisensoriel. On montre ou trace les graphèmes, on prononce les phonèmes, l’apprenant les voit et les répète oralement.
Alors sans des outils didactiques bien conçus pour cela et une répétition régulière des mots, des conjugaisons, du vocabulaire et des idiomes, sur plusieurs années, pas de 2e langue ni de 3e langue. Depuis trois années, je perfectionne la langue espagnole avec des anglophones. Ce qui me permet de réviser l’anglais aussi, double bénéfice !
Dans une Europe dont la population augmente et bouge de plus en plus, je pense que la maîtrise de trois langues est un atout, et sera peut-être indispensable pour se comprendre et se parler de nos différences dans l’avenir.
Nous sommes bilingues, nos enfants seront trilingues.
¡Ojalá fuera seguro!
Il y a 100 ans, les DYS existaient déjà.
Ensemble nous pouvons soulever une sphère et la porter.
Seul c’est plus difficile.
Dans deux jours, une journée nationale française dédiée aux personnes ayant des difficultés, appelés « DYS » aura lieu.
C’est l’occasion pour nous de rappeler que seules les pédagogies peuvent vraiment apporter de l’aide.
Qui dit pédagogie dit pédagogue(s), qui dit pédagogue(s) dit méthode. Et enfin qui dit méthode, dit organisation d’une progression didactique. Autrement dit, il n’y a pas de méthode pédagogique sans un ou plusieurs pédagogues qui ont réfléchit longuement et ont testé longuement leur méthode.
« La dyslexie n’est pas nouvelle,
puisqu’il y a plus de 100 ans,
des médecins et pédagogues proposaient déjà des solutions. » Murielle Lefebvre
Murielle et Caroline ont fait choix de s’appuyer sur ces travaux centenaires et ont créé la méthode OML pour les dyslexiques, adultes ou enfants. C’est une méthode pédagogique solide, qui s’appuie sur des leçons progressives, sensorielles, données en groupe ou en individuel.
Venez découvrir cette méthode, issue des travaux de pédagogues plus que centenaires, modernisés par des cahiers en couleur et une formation online.
Un beau salon Dys !
Journée des DYS
Hier, un jeune copain de mon fils est venu passer la soirée, au sortir du collège. Ils prennent le bus ensemble, mais ne sont pas dans le même niveau. Ils se connaissent depuis la rentrée. Et ils ont une passion commune : le monde du sport mécanique.
Alors qu’ils goûtent, je les écoute et j’entends de la part de ce jeune garçon âgé de 12 ans, un discours oral très élaboré. Il parle comme un adulte, mieux que certains adultes. Il exprime tout ce qu’il sait sur sa passion et c’est riche et précis ! Il est timide, a un petit défaut de prononciation, est posé et très poli.
Devant mon étonnement face au fait qu’il soit chargé de deux sacs de cours, il me répond qu’il a un ordinateur car ne peut écrire. Je lui demande s’il est dysgraphique. Il me répond qu’il l’est en plus d’être dysorthographique. Je lui dis que mon fils a eu des difficultés à écrire en cursif et qu’il n’écrit qu’en script. Et puis sentant qu’il est en confiance je lui demande s’il a passé des tests. Sans hésitation, il m’explique qu’il a eu des résultats de QI élevés (il me donne le chiffre).
J’avais eu l’intuition de ses différences, grâce aux signes et comportements observés, mais je voulais en être certaine. Ces enfants ont des difficultés fortes dans certains domaines et des habiletés fortes dans d’autres. Il faut les connaître pour respecter, par exemple, le fait qu’écrire avec un outil manuel est très compliqué pour eux et qu’ils ne doivent pas en pâtir.
Samedi 9 octobre, est décrétée journée des DYS. Ils sont nombreux, enfants et adultes, à vivre leur(s) différence(s) au quotidien.
Notre métier d’éducateur est de les accepter et de les guider dans leur développement, avec, selon la philosophie Montessori, un environnement et une ambiance inclusive à tous.
Des vrais cahiers montessori pour la classe
Voici ce que nous écrivent les éducateurs Montessori qui utilisent nos cahiers dans leur classe :
« Je suis enseignante en ZEP ou beaucoup d’enfants sont bilingues et ont donc besoin de bien apprendre les phonèmes dans leurs deux langues, et c’est ce que je leur enseigne depuis des années. J’ai découvert les cahiers montessori de Mme Lefebvre et je les adapte aux besoins de chaque enfant, certains n’utiliseront que les cahiers de la série 2, d’autres les cahiers avec la grammaire et la conjugaison. »
« A quand les cahiers de la série 4 ? Merci aux auteurs ! »
« Au début, j’étais un peu étonnée par la forme très dépouillée des cahiers, puis lorsque nous avons avancé dans les séries des cahiers sur les phonèmes, j’ai pu voir que mon fils avait besoin de revoir certains phonèmes avec des mots plus compliqués. Enfin des supports sérieux contrairement à pleins de petits cahiers style education nationale ou on mélange 2 ou 3 sons par page ! »
« Je suis éducatrice Montessori depuis 25 ans en France. Rien n’avait été conçu pour aider les professionnels à structurer les leçons en français. Les enfants développent un vocabulaire très vite grace aux cahiers et une vraie progression permet à chaque enfant d’avancer à son rythme. Mes collègues attendent la suite de la progression ! »
« Je me suis mise à la grammaire montessori et ma fille me réclame d’autres cahiers ! L’aspect répétitif lui plait beaucoup car elle est dans une boucle de réussite. J’ai acheté les cahiers de correction autonome, ainsi, elle se corrige seule et se note seule. »
« La collection entière est chère, mais comme j’ai deux enfants dyslexiques, j’ai investi. Et je n’ai pas regretté car ils savent maintenant tous les phonèmes français. »
« Je vit en Australie et enseigne le français et l’anglais. J’ai cherché des supports bilingues pour enseigner les phonèmes et je suis tombée sur la méthode OML. J’ai suivi la formation et acheté les cahiers pour le français. J’utilise pour les adultes aussi la méthode et les supports très utiles et complémentaires. »
« Je suis très content d’utiliser les cahiers dans ma classe. J’ai fait toutes les étiquettes du cahier 1 et nous jouons tous les jours avec les sons. »
« Enfin une aide pour le français dans la pédagogie montessori. LE format en 3 cahiers permet de ne pas tout acheter d’un seul coup et comme ma fille était motivée, j’ai acheté au fur et à mesure. Un tableau pour la grammaire serait bienvenu pour les personnes comme moi pas formée à la méthode. »
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