Je ne sais si vous avez vu passer ce message accompagné de cette photo sur vos réseaux récemment (désolée je n’ai pu retrouver l’auteur)?
C’est l’histoire d’un boucher qui applique les procédures et comportements de son banquier à ce dernier qui se rend dans son commerce.
Et s’il n’y avait que dans le secteur bancaire où nous ne sommes pas respectés !
Je vous laisse lire la narration du boucher avant celle ci-dessous qui concernera le secteur médical.
Et la suivante concernera le monde de l’Education où bon nombre de dysfonctionnements sont intolérables. Le souci c’est qu’on se conforme trop vite et trop facilement à ce qui nous est imposé. Par ailleurs, si on est conscients de cela, on peut facilement être innovant comme on dit actuellement. Car l’innovation, encore une fois, c’est transposer des comportements et règles d’un métier à un autre.
Je vous laisse découvrir les deux contenus :
Les services bancaires (et autres) deviennent difficiles (mais pourquoi ne pas transposer l’attitude des banques à d’autres “services”).
Aujourd’hui, le directeur de ma banque est venu acheter dans ma boucherie.
D’abord, je l’ai fait s’asseoir sur une chaise une trentaine de minutes.
Quand j’en eu envie, je lui ai demandé ce qu’il voulait, il a répondu qu’il voulait des hamburgers.
Je lui ai répondu que maintenant, nous vendons uniquement des hamburgers le vendredi.
Il a commandé des saucisses, je lui ai dit que nous les vendons de 8 h 30 à 10 h 00 uniquement le mardi et le jeudi
Face à cela, il m’a commandé un poulet coupé en quatre.
Je lui ai donné le poulet, les couteaux et les ciseaux et je lui ai dit qu’il devait le couper lui-même.
Comme je l’espérais, il m’a répondu qu’il ne savait pas le faire et que c’était mon travail.
Je lui ai répondu : comme c’est la première fois, je vous aiderai.
Mais à partir de maintenant, il devrait le faire seul, car les instructions sur la façon de faire sont disponibles sur le site web et sur l’App mobile
Du coup, il m’a demandé de me parler seul à seul.
Je lui ai répondu que s’il ne demandait pas de rendez-vous, il serait complètement impossible de me parler.
Finalement, il a pris le poulet, que je lui ai emballé et, je lui ai précisé qu’au-delà du coût, j’ai ajouté la commission de maintenance pour la coupe du poulet et ensuite j’ai attiré son attention qu’il possédait le compte * ENTRECOT MEGA GOLD PLUS * qui l’engage à acheter deux entrecôtes master gold tous les 15 jours.
Pouvez-vous imaginer qu’à la boucherie, on traite les clients comme ça ? Ou un autre commerce ….
Eh bien, c’est exactement comme ça que les banques nous traitent, en plus de leur confier notre argent avec lequel elles travaillent, quand elles se plantent, nous devons les aider à se refaire avec l’argent de tous !
Elles nous rendent de moins en moins de services. Et n’ont pas beaucoup de respect. On paye aussi pour ça.
Laissez l’histoire circuler un peu pour voir si elle arrive aux interlocuteurs et qu’ils se rendent compte de ce qu’ils nous font subir. AtM ©
Aujourd’hui j’ai essayé de prendre un rendez-vous chez un dentiste en Province pour un soin d’urgence sur un abcès dentaire. J’appelle des cabinets dentaires autour de chez moi toute la matinée en vain.
La dernière personne à me réponde est une secrétaire qui me dit :
– Où habitez-vous ?
– A Ici.
– Ah Ici, mais c’est trop loin ?
– Trop loin ? Mais c’est moi qui vais venir dans votre cabinet, non ?
– Oui, mais c’est trop loin, on ne prend que des gens qui sont dans notre secteur.
– Mais il n’existe pas de secteur. D’ailleurs, c’est ma voisine, dont son époux est mort l’an passé et qui venait chez vous, qui m’a donné vos coordonnées en disant « mon pauvre mari aura libéré une place ! » C’est bien que vous preniez des gens d’Ici, non ?
– Oui mais maintenant on n’en prend plus. On ne peut pas prendre tout le monde !
– Je ne vous demande pas de prendre tout le monde. Vous me dites de voir sur Ici mais à Ici, les dentistes me disent qu’ils ne prennent pas de nouveaux patients. Alors arrêtez de nous faire tourner en bourrique et de nous mentir. Dites-nous simplement, « nous n’avons pas de créneau horaire car nous avons trop de demandes ». Ca on peut l’entendre. Mais de nous dire « Ici, c’est pas dans notre secteur », alors que même si j’étais dans le secteur vous me diriez « je ne prends pas de nouveaux patients » me montre que vous ne me respectez pas en tant que malade.
– Je vais raccrocher.
– Ce n’est pas la solution, ni pour vous ni pour moi. Vous êtes concernée, nous le sommes tous, car demain c’est vous ou quelqu’un de votre famille qui aura besoin d’un soin en urgence. C’est ensemble que l’on doit trouver des solutions à de vrais problèmes.
– beeeep beeeep
Elle a raccroché.
La pauvre petite secrétaire, tout comme le commercial banquier, sont à la fois complices et prisonniers du système dans lequel ils travaillent.
La pauvre petite secrétaire, tout comme le commercial banquier, sont à la fois complices et prisonniers du système dans lequel ils travaillent.
Il semble que le boucher soit le plus conscient des trois. J’espère seulement que la symbolique du métier et de l’outil sont dus au hasard ?
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