Comparatif des outils de gestion d’écoles privées HC
Comme prévu, nous avons partagé avec les directeurs(trices) de notre réseau cette étude comparative d’outils de gestion des écoles privées hors contrat.
La complexité de plus en plus grande des tâches induites par la gestion de tels établissements impose des outils d’aide et d’organisation. Reste à les choisir avec soin et surtout à ne pas déséquilibrer un budget déjà si fragile à maintenir.
Murielle Lefebvre a étudié dernièrement quelques solutions pour vous et vous les présente dans une vidéo d »une durée d’une heure.
Si vous souhaitez des informations; nous vous proposons de remplir le formulaire ci-dessous.
Pourquoi la gestion d’une école privée nécessite-t-elle des outils numériques ?
Il y a encore quelques années seulement, la question ne se posait pas : gérer une école privée hors contrat en France était possible à un(e) directeur(trice) accompagné(e) d’un cabinet comptable et d’un service juridique.
Aujourd’hui, il est de plus en plus indispensable, hélas dirons-nous, de choisir des outils de gestions divers pour effectuer les tâches (de plus en plus nombreuses et complexes) et atteindre les obligations et objectifs d’un tel établissement.
Hélas, oui, car toutes ces contraintes nous éloignent de notre vrai coeur de métier : celui d’éduquer des enfants.
Nous devenons les médecins cachés derrière leur écran d’ordinateur durant une consultation et qui n’ausculent plus leur patient. Ou alors le banquier, qui, d’une personne physique était devenu une voix et est de plus en plus un tchatbot.
Nous craignons que les éducateurs (montessori ou pas) passent de plus en plus de temps à prendre en photo les enfants en action, que les directeurs passent du temps à saisir les informations pour leurs employés, l’inspection académique, l’inspection du travail, les assureurs, etc.
Ainsi, jour après jour, l’humain est happé par du temps journalier devant un écran et déconnecté (jeu de mots) du contact humain direct. Nous devenons « esclave » des machines ou tout au moins des écrans.
Les applications informatiques sont de plus en plus nombreuses dans le secteur éducatif public comme privé. Elles gèrent les dossiers des familles, le paiement de la cantine, la liste des élèves, les projets d’école, etc.
Les familles n’ont pas le choix, il faut inscrire leur enfant sur la plateforme en ligne choisie par l’école, il faut télécharger les bulletins scolaires de leurs enfants à la fin de l’année scolaire, il faut avertir en ligne de l’absence de l’enfant, etc.
Dans le secteur privé hors contrat, de tels outils pèsent lourd dans le budget, car rappelons-le, il n’existe aucun soutien financier public d’un établissement privé. Les coûts de ces applications, pour lesquelles l’impasse est de moins en moins possible, sont élevés et viennent déséquilibrer une balance financière déjà si fragile. Ces applications pèsent aussi en temps, il faut en parler.
En juin et juillet, notre association a contacté plusieurs fournisseurs, leur a demandé une démonstration de leur solution informatique et Murielle Lefebvre a mis en vidéo un comparatif de 4 solutions.
Pour l’instant, aucune d’elle ne synthétise tous les besoins d’un établissement privé hors contrat montessori. Il est vrai que le challenge est de taille : oser proposer une offre dans un secteur dont les revenus sont moindres et fragilisés en permanence par les partenaires officiels -ou non- d’un tel projet.
Ne rien utiliser cependant, pourrait mener l’établissement vers une impasse à terme fatale, car structurer un tel projet est indispensable. La sécurité et la santé des enfants sont les deux objectifs premiers sur lesquels aucune concession n’est envisageable. Il faut donc connaître le dossier santé de chaque enfant, sécuriser les interventions de chaque éducateur ainsi que les bâtiments et cela passe, in fine, par des outils de gestion et donc des applications adéquates. Bien sûr; vous pouvez développer vos propres applications. Mais une offre existe maintenant, il fallait l’étudier.
Nous partagerons courant semaine prochaine une vidéo d’une heure pour vous présenter quatre produits, sans prétention de vous les conseiller ou déconseiller, il faudrait vous connaître école par école pour le faire.
Vous savez aussi, sans doute, qu’un de notre credo est « le moins d’écran possible » dans la vie de chacun. Pour les éducateurs comme pour les enfants. Mais que nous ne sommes pas non plus, en tant que prestataire online, « anti numérique » pour autant.
Le bon sens et l’équilibre doivent nous guider vers le choix d’outils qui vont nous soutenir dans nos tâches quotidiennes. Sans en sacrifier l’aspect humain.
Webinaire sur les outils de gestion d’école pour les directeurs(trices) de notre réseau
Pour tous nos anciens et actuels stagiaires en poste de direction d’école privée HC, nous proposons un webinaire, sur invitation uniquement, qui vous présentera des
solutions d’outils informatiques pour la gestion RH d’école et le dossier élève.
Murielle Lefebvre a comparé diverses solutions en juin 2024 qui seront présentées également par des directrices utilisatrices (Transparent classroom, planning, additio app…)
La session durera 50 minutes à laquelle s’ajouteront un temps de questions.
Cette initiative a été déclenchée suite aux nombreuses questions et aux tâches administratives qui incombent au métier de directeur(trice) d’école privée HC.
Cette session est gratuite et proposée par l’association AMIS, dans une démarche de soutien de nos anciens et actuels stagiaires et se déroulera sur gmeet le
LUNDI 8 JUILLET 2024 à 19h30
Demandez-nous le lien, si vous êtes intéressés.
A lundi
Murielle
Le bébé et l’enfant dans la sculpture
Aujourd’hui, nous avons envie de partager des photos de sculptures d’enfants.
Le bébé et l’enfant ont souvent été représentés par des sculpteurs et on trouve des oeuvres exposées dans les Musées.
L’enfance prend une forme en trois dimensions souvent très expressive comme dans ces oeuvres ci-dessous exposées actuellement au Petit Palais à Paris.
Appréciez l’intensité des regards et des postures saisis dans la pierre ou le marbre. Comme si l’éternité existait finalement dans cette empreinte humaine figée durablement dans le temps.
Profitez de l’été et de ses jours pluvieux pour aller visiter expositions et musées. Notre beau pays en héberge tellement !
De la nécessité de se reconnecter à la Nature
Nous avons plus que besoin de nous reconnecter avec le monde du Vivant car nous sommes une partie de ce monde.
Nous avons crû que nous étions les prédateurs suprêmes de ce monde. Il n’en est rien.
En tant que maillon équilibré et équilibrant de la Planète Terre et de son écosystème global, ou identité cosmique, comme Maria le décrivait, notre rôle est aussi important que celui du Soleil ou de l’eau.
En sacrifiant, gâchant ou transformant le monde Vivant, nous scions la branche de l’arbre sur laquelle nous sommes assis.
https://www.dansnosbulles.com/scier-la-branche-sur-laquelle-nous-sommes-assis/
Afin d’éviter notre chute, nous vous proposons un ensemble de programmes complets dont l’essentiel a été décrit par des spécialistes comme Maria Montessori, Pierre-Yves Albrecht, Emmi Pikler, Philip Snow Gang et d’autres philosophes pédagogues. Ce sont des personnes qui inspirent notre association et nous vous proposons d’en faire de même.
Nous réfléchissons et agissons depuis trois années sur la Botanique, facile à aborder et la plus représentée (par rapport aux animaux) dans l’environnement des enfants. Même en pleine ville, il y a des arbres, des herbes, des fleurs (certes cultivar). Ce sont les portes d’entrée des enfants dans le monde de la Botanique. Alors, montrons-leur comment parcourir un chemin au-delà de ces portes d’entrée.
Nos inspirateurs sur la Grande Nature sont Jean-Marie Pelt, Peter Wohlleben, Pierre Lieutaghi, Jean Valnet, Thierry Thévenin…
En attendant, vous pouvez vous inscrire à la seule formation professionnelle complète online pour devenir un éducateur Montessori en classe primaire : https://formations.montessori.fr/wordpress/?product=educateur-montessori-6-12-ans
Si vous aussi, vous voulez avancer sur ce chemin minéral et végétal, faites-nous signe et ensemble, proposons aux enfants un lien très fort avec la Planète.
Disparition de l’écriture cursive et de la lecture ?
Prenons le temps de parler de choses sérieuses en train de se passer sur deux compétences fondamentales de notre société moderne que sont l’écriture manuscrite et la lecture.
Ces deux compétences ont été transmises et acquises au fur et à mesure de l’histoire de l’humanité. Nous les présentons notamment aux enfants dans le cursus d’éducation cosmique montessori.
Ce qui nous distingue des autres mammifères, c’est l’utilisation spécialisée de nos mains, et l’utilisation de notre intelligence (multiple).
Mais qu’en est-il de ces deux compétences actuellement ?
Pour les jeunes chanceux qui apprennent à écrire, -eh oui des millions de jeunes dans le monde n’ont pas cette chance- force est de voir, et donc de croire, qu’ils pratiquent de moins en moins l’écriture manuscrite. Le monde dit moderne, leur propose un autre outil d’écriture appelé clavier. Il y a aussi le trackball ou d’autres outils certes manipulés par nos doigts, mais ne faisant pas appel au même process dans le cerveau de celui qui écrit avec un crayon ou un stylo.
Ce matin, j’étais présente, en tant que bénévole, à la session de réinscription du club de tennis pour enfant. Et j’ai eu la joie de voir un papa proposer à sa fille, en classe primaire, de remplir elle-même sa fiche d’inscription, avec un stylo. Cette fillette s’est appliquée durant de longues minutes, tirant la langue pour écrire les majuscules en cursif. Je l’ai encouragée puis félicitée en lui disant que cela aller être la plus belle fiche de la matinée ! Et ce le fut !
Si nous n’y prêtons pas attention, bientôt, l’homme ne saura plus former de lui-même des lettres, cad, former des mots. Tout geste humain non exécuté s’affaiblit et se perd, je ne vous apprends rien de nouveau. C’est ce qui est en train d’arriver pour vous, pour les enfants et pour moi. Moins nous écrivons moins nous savons écrire.
D’autre part, moins on lit des écritures manuscrites, moins on sait les lire. Mon frère est paléographe et son oeil avisé lit de l’ancien français écrit que je ne peux absolument pas lire moi-même !
Je m’étais déjà rendue compte que lire une écriture manuscrite étrangère n’était pas facile, lorsque j’étais éducatrice Montessori aux USA.
Donc moins je lis d’autres écritures manuscrites, moins je saurai en lire.
On sait bien aussi que moins on écrit (dans le sens construire) de mots, moins on sait les écrire, car l’orthographe a ses raisons. Par conséquent, soyons avisés de ce risque de perte de la capacité d’écrire manuscrite, et ce qui en découle : savoir écrire correctement l’orthographe des mots.
Voyons la lecture, désormais.
Les adolescents que je côtoie dans mon entourage m’ont dit, pour la plupart, ne pas aimer lire, voire même ne pas être capables de lire un livre. Ils préfèrent écouter et regarder une vidéo, un podcast, sur leur téléphone… Et bon nombre se disent incapables d’écouter au-delà de quelques minutes et souhaitent zapper en permanence ou accélérer les images et les sons.
Sur cette compétence également, moins nous lisons, moins nous serons capables de lire. Et les compétences « écouter et regarder » prennent de plus en plus le dessus, il faut l’avouer, sur l’activité de lecture.
Par conséquent, un groupe d’individus ne pourra plus communiquer avec d’autres individus. C’est déjà le cas, me direz-vous puisque le langage n’est pas universel.
La question est-elle individuelle ?
Je pense que choisir son mode de communication et ses outils, mène à restreindre ses propres potentiels et ses échanges.
Je continue chaque semaine à perfectionner les trois langues que j’aime, y compris ma langue maternelle, dont je ne serai jamais sans surprise tant l’homme est allé chercher un mot pour décrire chaque détails de son environnement et de son ambiance (mes thèmes favoris !). J’ai tenté d’en apprendre quelques autres, en vain car les efforts sont parfois très difficiles (comme pour le Grec moderne par exemple !). Je sais que plus j’écrirai, plus je lirai, et aussi plus je regarderai et écouterai, plus j’ouvrirai à l’interconnexion le monde que l’Homme s’évertue à créer depuis l’aube de son temps.
Merci de m’avoir lue -)
PS : Des vidéos sur la méthode d’écriture/lecture que nous avons développée il y a 10 années :
Et encore sur l’illetrisme et la dyslexie :
Développement des vertus chez l’enfant
J’ai reçu récemment un document à partager d’une amie américaine trilingue consultante Montessori, reçu de son amie Nilda Torres éducatrice Montessori, sur les vertus développées selon l’âge de l’enfant.
Liste des vertus (cliquez ICI si vous lisez l’anglais)
Que pensez-vous de ce contenu ?
Pour ma part, je trouve intéressant de se requestionner sur les vertus humaines.
Pour cela, je me tourne toujours, -eh oui encore- vers les vieux dictionnaires papier.
Vertu : Disposition constante qui porte à faire le bien et éviter le mal. LAROUSSE
Vertu : Ferme disposition morale à fuir le mal et à faire le bien. LITTRE
Quelles sont donc ces dispositions ? Celles que l’on aimerait voir grandir chez les enfants ?
Amour
Compassion
Gentillesse
Coopération
Tolérance
Loyauté…
Ce sont de belles vertus sur lesquelles on peut passer du temps à réfléchir.
En tant qu’éducateur, on aura à coeur de s’y attarder avec les enfants et toute la communauté de l’école, régulièrement, sous une forme ou une autre.
Il faudra veiller à les vivre et les exprimer nous-mêmes en tant qu’adultes. Car l’enfant absorbe l’ambiance, s’inspire des adultes et grandit avec des certitudes basées sur ses propres expériences.
PS : Attention, les vertus ne sont pas des qualités humaines. Par exemple être « autonome » n’est pas une vertu, c’est une qualité, cela n’a pas pour but le bien ni le mal.
Le totum se vérifie aussi dans le matériel de Mathématiques : 1+1 > 2
La qualité de nos interventions est très appréciée à l’international.
Dans le cadre de notre accompagnement des éducateurs Montessori en conseils pointus sur le matériel de Mathématiques, nous avons revisité cette année de façon poussée un ensemble de points listés pour chaque matériel choisi par l’équipe de l’école.
La formation continue abordée d’un point de vue holistique (histoire, description, intégration dans le cursus scolaire national…) pour toute une équipe mène à l’élévation de chacun et du groupe.
Le Totum ne se vérifie pas seulement dans les plantes, et, en Mathématiques nous donne : 1+1 > 2
Les fins d’année scolaire
En ce moment, tout le monde est débordé dans les écoles en France : c’est la fin de l’année scolaire !
Sorties, spectacles, fête de l’école ou kermesse sont au programme.
J’ai beaucoup aimé les kermesses de mes écoles Maternelles et primaire publiques quand j’étais petite fille car elles étaient si différentes du quotidien. On dansait, on jouait, on riait, on mangeait. C’était la seule fête de l’année pour moi.
Les parents et grands-parents venaient et ça c’était le moins bon côté de la fête pour moi, car ils n’avaient pas leur place,à mon goût, dans mon univers personnel. Je découvrais les familles de mes camarades aussi mais surtout nous étions tous ensemble. Plus de groupe d’âges ou de sexes différents !
Puis sont venus les fins d’années d’année scolaire de mes enfants. Moins rituelles, parfois mêmes absentes certaines années ou dans certaines écoles. Ou parfois grandioses (trop ?). Un peu de tout.
Aujourd’hui, je guide certaines écoles sur leur calendrier annuel, leur questionnement sur les objectifs et limites des fêtes organisées. Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Combien ? Quand ? A quel prix ?
Pour faire partie d’une commission d’un club sportif de mon village, j’entends que faire la fête c’est boire de l’alcool, écouter de la musique et manger, trois actions phares et quasiment uniques dans la pensée des organisateurs. On est ensemble, on boit et on rit c’est l’essentiel. Espace temps et physique qui convergent. Le reste doit suivre.
En tant que créatrice de la posture des 5S où Sécurité et Santé, cohabitent avec Soin, Spatialité et Spiritualité, je me demande si cette posture ne pourrait pas être adoptée au-delà du geste d’être un pédagogue (celui qui guide l’enfant) dans la fête. On pourrait y adjoindre le S de sens et le S de surprise !
Et dans ce cas quel S pèserait le plus dans la fête ? Si l’un d’eux doit peser le plus ?
La spiritualité, c’est le S qui nous caractérisent le plus, nous les Humains. -Même si je ne suis pas persuadée que les animaux et les plantes n’ont pas de spiritualité, car ils m’en montrent le contraire un peu plus chaque jour.-
Quelle spiritualité mettons-nous dans la fête ? Encore faut-il être d’accord sur la définition de Spiritualité. Une définition qui se donne avec un exemple, une opposition ou une référence.
Une fête est-elle un fatras d’activités où se mêlent football, poney et barbe-à-papa ? Ou alors un ensemble d’énergies convergentes issues d’une belle communauté vivant en harmonie et souhaitant la célébrer ?
Je vous laisse partager avec nous vos fêtes de fin d’année, si le coeur vous en dit.
Murielle
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