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Méthode OML

Les adolescents en ont besoin.

Nous voulons créer des structures et des programmes basés sur des pédagogies humanistes, holistiques et initiatiques.

L’école de la République française inflige à nos enfants une dégringolade académique et culturelle depuis trop longtemps. Ils ne sont plus intéressés -car malmenés par des réformes stériles depuis trop longtemps-. Ils se laissent couler, se sabotent et abandonnent. Comment ne pas leur donner raison ?

Le programme Montessori n’a pas varié et ne variera pas. Il contient les forces de l’auto-éducation, basée sur les besoins essentiels de l’être humain.

Les adolescents prennent un temps de marche, ensemble, pour se retrouver soi-même, pour partager les tâches quotidiennes liées au parcours initiatique et pour reprendre espoir à devenir des acteurs positifs de leur monde.

 

 

 

Comment j’enseigne les Mathématiques aux lycéens ?

Je mets au point des séances holistiques où il y a des étirements physiques et du coaching mental en plus des Mathématiques.

Les séances sont de 1h30 minimum, dans une salle suffisamment spacieuse pour bouger, être debout, travailler par terre sur des tapis confortables.

J’aide les jeunes à identifier leurs lacunes, blocages et difficultés en Mathématiques et du point de vue des apprentissages en général. Ils en font une liste (et donc des objectifs à inscrire dans leur voeux de progrès) qu’on met dans un classeur individuel.

Et enfin j’utilise du matériel (étiquettes, cartes, encastrements montessori, dés, barres…); c’est souvent ce que les jeunes redemandent en priorité d’ailleurs ! Et sachez qu’ils ne réclament pas l’ordinateur et n’utilisent pas leur mobile du tout durant toute la séance !

J’utilise des supports variés tels ardoise velada, tablette d’écriture, grand tableau…. car le mouvement et les gestes permettent souvent de libérer des crispations (physiques et mentales).

Que faire après la formation Montessori pour les bébés ?

Caroline a préparé une vidéo concise afin de vous expliquer quels sont les débouchés professionnels de notre formation online à la pédagogie Montessori appliquée aux bébés.

Former, accompagner, guider et coacher sont des métiers différents que nous exerçons depuis deux décennies. Nous aurons grande joie à vous en faire bénéficier selon vos besoins.

Osez vous inscrire et changez votre posture vis-à-vis de vos soins envers les bébés, ces êtres extraordinaires.

PS Nous avons été les premiers à former en France en présentiel, des éducateurs Montessori pour cette tranche d’âges.
Tout le contenu de notre formation a été revu depuis 2014, date de la toute première formation Montessori online, la seule accessible sur une plateforme professionnelle française.

Création d’école privée de plus en plus difficile

Caroline et moi venons de mettre à jour le contenu de la formation online (la seule disponible en France actuellement) qui accompagne un porteur de projet à la création d’école privée d’enseignement du premier degré.

Je suis actuellement deux projets d’ouverture pour septembre 2022, un en Guadeloupe et l’autre en Savoie.
La tâche est de plus en plus  grande car depuis 2018, l’état français a rendu ce genre de projet encore plus complexe et difficile par la :

« Loi visant à simplifier et mieux encadrer le régime d’ouverture et de contrôle »

L’état français ne souhaite pas et n’accompagne pas ces projets.

Je rêve qu’un jour il encadre ET finance des projets d’école ayant fait un choix de véritable pédagogie pour l’établissement entier. En attendant, nous soutenons ces projets à l’initiative d’individus ou de groupes d’individus par nos contenus et nos conseils. Cela fait plus de 20 ans que nous le faisons : nous avons aidé des écoles à ouvrir en France DOM TOM COM, nous avons vu des projets fermer (surtout par manque d’expérience et d’écoute extérieure) et faisons gagner temps et argent très rapidement aux porteurs de projets.

Une école ne se crée pas seule.
Murielle

 

 

 

Soigner son accueil

Comment soigner l’accueil en général ?

Nous avons tous à revisiter (jeu de mot) le sens de l’accueil. Que se soit chez nous, sur notre lieu de travail, chez les commerçants, dans les autres pays, nous sommes tour à tour des accueillants et des accueillis.

Quelle est notre posture dans chaque cas ?  Quelle est notre façon d’accueillir ? Qu’attendons-nous en tant qu’accueilli ?  Comment améliorer notre accueil ? Comment exprimer le fait que nous nous sentons mal accueillis ? etc.

Plus particulièrement, je vous propose cette photo d’un accueil qui me semble assez « cosi ».

Et celui-ci, plus grandiose ! (école publique Montessori américaine)

Soignons l’environnement et l’ambiance pour bien accueillir chez nous et dans notre lieu de travail.
Un petit mot affiché, un spot de lumière, une statuette bien placée et l’on ressent les efforts fournis par l’accueillant.

Faisons l’école dans le jardin !

Le printemps arrive à grand pas désormais pour le bien-être de tous !

Sortons de nos habitations et gavons-nous de ciel bleu, de fleurs et du chant des oiseaux.

Ne résistons pas aux coucous des prés qui nous tendent leurs fleurs en ombelle !

Révisons donc la classification botanique de Maria Montessori, sur le terrain.

Observez une fleur et essayez cette clé de détermination : http://id-botanica.com/10_ident_etap1.php

Des « flores » ou « guides de détermination des clés » ou des websites maintenus par des passionnés comme celui de  M. Jaccon : http://www.gilbertjac.com/4_fleurier/Fleurier.html nous invitent à classifier ce qui nous entoure.

C’est en nous connectant avec la Nature que nous nous rapprochons le plus de nous-même.

Claparède un pédagogue qui ne mâchait pas ses mots

De quelle époque d’après vous datent ces écrits qui parle de la pédagogie habituelle ?

 

M. Claparède fut un médecin pédagogue de début des années 1900.

J’ai trouvé cet extrait dans un livre de Maria Montessori -)

voir sa biographie sur la page de l’Université de Genève.

 

 

Bas les maques et courez !

Ca y est enfin, les enfants sont libérés du port des masques !

Ce fut trop long, trop dur, trop injuste. Peu les ont écouté et aidé, peu en ont parlé.

N’y pensons plus et courons, sautons, aérons-les !  Ouvrons les portes, les fenêtres, les grilles.

Déclarons l’école dans la forêt, dans les jardins, sur les plages et dans les montagnes !

Parce que nos enfants le méritent. Parce qu’ils en ont besoin. Parce qu’ils en ont été privés.

Trois raisons largement suffisantes pour vivre dehors le plus possible, sortir tables et chaises s’il le faut, comme le faisait Maria Montessori dans ses classes, il y a longtemps déjà.

Belle libération à tous.

 

 

 

Quelles répercussions de la crise sanitaire sur nos enfants ?

Cette semaine, j’ai été invitée à un atelier organisé pour les professionnels de la petite enfance sur le sujet. L’occasion d’accueillir et de partager nos observations et nos questionnements sur notre vécu au sein des crèches, des écoles, des lieux d’accueil périscolaire, des ateliers parents/enfants, des ludothèques….

Pendant 2 ans, nous nous sommes adaptés, du mieux que nous pouvions avec la visibilité et les moyens que nous avions.

Nous avons fait face mais nous avons tous été profondément bousculés.

Et les enfants aussi.

Exemples d’observations :

  • des bébés qui ne sourient pas aux adultes masqués,
  • les petits enfants qui réclamaient des bisous au début de la crise n’en réclament plus,
  • des enfants qui ne peuvent pas observer le visage en entier de l’adulte pour décoder ses émotions, ses paroles avec parfois une confusion sur l’identité de la personne qui parle,
  • des enfants qui se suradaptent aux règles changeantes et à l’incertitude de leur figure d’attachement,
  • des enfants qui doivent accepter des intrusions physiques régulières avec les tests à répétition,
  • des enfants et adolescents dont le masque est devenu une seconde peau,
  • des jeunes dont le temps d’écrans a été décuplé pendant cette période,
  • des enfants qui comprennent qu’ils sont un danger pour leurs grands-parents, ils doivent donc protéger les adultes, les rôles sont inversés,
  • des comportements d’agressivité qui émergent aujourd’hui et n’avaient jamais été observés auparavant…

Quels seront les effets à long terme de cette période de suradaptation ? Quels impacts cela a-t-il sur le développement du langage ? sur le développement des compétences relationnelles ? sur la sécurité intérieure de l’enfant…

Tant de questions qui nous habitent et nous inquiètent et dont nous n’avons pas encore totalement la portée.

 

Nous, les adultes, avons, en nous, des ressources d’adaptation c’est certain.

Mais cette adaptation a mobilisé notre énergie physique et psychique, parfois jusqu’à épuisement.

 

Or les enfants ont besoin de se sentir en sécurité. Cela fait partie, comme nous, de manière amplifiée, d’un de leurs besoins vitaux. Lorsqu’ils perçoivent un danger, ils se tournent vers les adultes qui prennent soin d’eux pour recevoir de l’empathie et un réconfort qui les apaisera.

Mais un adulte qui se sent vulnérable, impuissant, stressé et fatigué est moins disponible pour l’enfant dont il prend soin car il se sent lui-même en insécurité.

L’adulte a donc besoin de prendre soin de lui-même, de faire preuve d’auto-empathie, pour être en mesure d’apporter toute l’empathie dont l’enfant a besoin.

On peut prendre soin de soi en accueillant ce que l’on ressent face à ces observations, en nous connectant à ce qui fait sens pour nous, en choisissant ce qui compte vraiment, ce qui nous anime et ce sur quoi on peut agir (nos choix, nos paroles, nos actes) tout en laissant ce sur quoi nous n’avons aucune prise et qui ne peut donc, à terme, que nous épuiser.

Adaptons-nous là où en sont les enfants aujourd’hui, en ayant confiance en nos ressources, en prenant soin de nous pour être en capacité d’offrir l’empathie nécessaire aux enfants que nous accompagnons.

Caroline Dupré