De la nécessité de se reconnecter à la Nature
Nous avons plus que besoin de nous reconnecter avec le monde du Vivant car nous sommes une partie de ce monde.
Nous avons crû que nous étions les prédateurs suprêmes de ce monde. Il n’en est rien.
En tant que maillon équilibré et équilibrant de la Planète Terre et de son écosystème global, ou identité cosmique, comme Maria le décrivait, notre rôle est aussi important que celui du Soleil ou de l’eau.
En sacrifiant, gâchant ou transformant le monde Vivant, nous scions la branche de l’arbre sur laquelle nous sommes assis.
https://www.dansnosbulles.com/scier-la-branche-sur-laquelle-nous-sommes-assis/
Afin d’éviter notre chute, nous vous proposons un ensemble de programmes complets dont l’essentiel a été décrit par des spécialistes comme Maria Montessori, Pierre-Yves Albrecht, Emmi Pikler, Philip Snow Gang et d’autres philosophes pédagogues. Ce sont des personnes qui inspirent notre association et nous vous proposons d’en faire de même.
Nous réfléchissons et agissons depuis trois années sur la Botanique, facile à aborder et la plus représentée (par rapport aux animaux) dans l’environnement des enfants. Même en pleine ville, il y a des arbres, des herbes, des fleurs (certes cultivar). Ce sont les portes d’entrée des enfants dans le monde de la Botanique. Alors, montrons-leur comment parcourir un chemin au-delà de ces portes d’entrée.
Nos inspirateurs sur la Grande Nature sont Jean-Marie Pelt, Peter Wohlleben, Pierre Lieutaghi, Jean Valnet, Thierry Thévenin…
En attendant, vous pouvez vous inscrire à la seule formation professionnelle complète online pour devenir un éducateur Montessori en classe primaire : https://formations.montessori.fr/wordpress/?product=educateur-montessori-6-12-ans
Si vous aussi, vous voulez avancer sur ce chemin minéral et végétal, faites-nous signe et ensemble, proposons aux enfants un lien très fort avec la Planète.
Disparition de l’écriture cursive et de la lecture ?
Prenons le temps de parler de choses sérieuses en train de se passer sur deux compétences fondamentales de notre société moderne que sont l’écriture manuscrite et la lecture.
Ces deux compétences ont été transmises et acquises au fur et à mesure de l’histoire de l’humanité. Nous les présentons notamment aux enfants dans le cursus d’éducation cosmique montessori.
Ce qui nous distingue des autres mammifères, c’est l’utilisation spécialisée de nos mains, et l’utilisation de notre intelligence (multiple).
Mais qu’en est-il de ces deux compétences actuellement ?
Pour les jeunes chanceux qui apprennent à écrire, -eh oui des millions de jeunes dans le monde n’ont pas cette chance- force est de voir, et donc de croire, qu’ils pratiquent de moins en moins l’écriture manuscrite. Le monde dit moderne, leur propose un autre outil d’écriture appelé clavier. Il y a aussi le trackball ou d’autres outils certes manipulés par nos doigts, mais ne faisant pas appel au même process dans le cerveau de celui qui écrit avec un crayon ou un stylo.
Ce matin, j’étais présente, en tant que bénévole, à la session de réinscription du club de tennis pour enfant. Et j’ai eu la joie de voir un papa proposer à sa fille, en classe primaire, de remplir elle-même sa fiche d’inscription, avec un stylo. Cette fillette s’est appliquée durant de longues minutes, tirant la langue pour écrire les majuscules en cursif. Je l’ai encouragée puis félicitée en lui disant que cela aller être la plus belle fiche de la matinée ! Et ce le fut !
Si nous n’y prêtons pas attention, bientôt, l’homme ne saura plus former de lui-même des lettres, cad, former des mots. Tout geste humain non exécuté s’affaiblit et se perd, je ne vous apprends rien de nouveau. C’est ce qui est en train d’arriver pour vous, pour les enfants et pour moi. Moins nous écrivons moins nous savons écrire.
D’autre part, moins on lit des écritures manuscrites, moins on sait les lire. Mon frère est paléographe et son oeil avisé lit de l’ancien français écrit que je ne peux absolument pas lire moi-même !
Je m’étais déjà rendue compte que lire une écriture manuscrite étrangère n’était pas facile, lorsque j’étais éducatrice Montessori aux USA.
Donc moins je lis d’autres écritures manuscrites, moins je saurai en lire.
On sait bien aussi que moins on écrit (dans le sens construire) de mots, moins on sait les écrire, car l’orthographe a ses raisons. Par conséquent, soyons avisés de ce risque de perte de la capacité d’écrire manuscrite, et ce qui en découle : savoir écrire correctement l’orthographe des mots.
Voyons la lecture, désormais.
Les adolescents que je côtoie dans mon entourage m’ont dit, pour la plupart, ne pas aimer lire, voire même ne pas être capables de lire un livre. Ils préfèrent écouter et regarder une vidéo, un podcast, sur leur téléphone… Et bon nombre se disent incapables d’écouter au-delà de quelques minutes et souhaitent zapper en permanence ou accélérer les images et les sons.
Sur cette compétence également, moins nous lisons, moins nous serons capables de lire. Et les compétences « écouter et regarder » prennent de plus en plus le dessus, il faut l’avouer, sur l’activité de lecture.
Par conséquent, un groupe d’individus ne pourra plus communiquer avec d’autres individus. C’est déjà le cas, me direz-vous puisque le langage n’est pas universel.
La question est-elle individuelle ?
Je pense que choisir son mode de communication et ses outils, mène à restreindre ses propres potentiels et ses échanges.
Je continue chaque semaine à perfectionner les trois langues que j’aime, y compris ma langue maternelle, dont je ne serai jamais sans surprise tant l’homme est allé chercher un mot pour décrire chaque détails de son environnement et de son ambiance (mes thèmes favoris !). J’ai tenté d’en apprendre quelques autres, en vain car les efforts sont parfois très difficiles (comme pour le Grec moderne par exemple !). Je sais que plus j’écrirai, plus je lirai, et aussi plus je regarderai et écouterai, plus j’ouvrirai à l’interconnexion le monde que l’Homme s’évertue à créer depuis l’aube de son temps.
Merci de m’avoir lue -)
PS : Des vidéos sur la méthode d’écriture/lecture que nous avons développée il y a 10 années :
Et encore sur l’illetrisme et la dyslexie :
Développement des vertus chez l’enfant
J’ai reçu récemment un document à partager d’une amie américaine trilingue consultante Montessori, reçu de son amie Nilda Torres éducatrice Montessori, sur les vertus développées selon l’âge de l’enfant.
Liste des vertus (cliquez ICI si vous lisez l’anglais)
Que pensez-vous de ce contenu ?
Pour ma part, je trouve intéressant de se requestionner sur les vertus humaines.
Pour cela, je me tourne toujours, -eh oui encore- vers les vieux dictionnaires papier.
Vertu : Disposition constante qui porte à faire le bien et éviter le mal. LAROUSSE
Vertu : Ferme disposition morale à fuir le mal et à faire le bien. LITTRE
Quelles sont donc ces dispositions ? Celles que l’on aimerait voir grandir chez les enfants ?
Amour
Compassion
Gentillesse
Coopération
Tolérance
Loyauté…
Ce sont de belles vertus sur lesquelles on peut passer du temps à réfléchir.
En tant qu’éducateur, on aura à coeur de s’y attarder avec les enfants et toute la communauté de l’école, régulièrement, sous une forme ou une autre.
Il faudra veiller à les vivre et les exprimer nous-mêmes en tant qu’adultes. Car l’enfant absorbe l’ambiance, s’inspire des adultes et grandit avec des certitudes basées sur ses propres expériences.
PS : Attention, les vertus ne sont pas des qualités humaines. Par exemple être « autonome » n’est pas une vertu, c’est une qualité, cela n’a pas pour but le bien ni le mal.
Le totum se vérifie aussi dans le matériel de Mathématiques : 1+1 > 2
La qualité de nos interventions est très appréciée à l’international.
Dans le cadre de notre accompagnement des éducateurs Montessori en conseils pointus sur le matériel de Mathématiques, nous avons revisité cette année de façon poussée un ensemble de points listés pour chaque matériel choisi par l’équipe de l’école.
La formation continue abordée d’un point de vue holistique (histoire, description, intégration dans le cursus scolaire national…) pour toute une équipe mène à l’élévation de chacun et du groupe.
Le Totum ne se vérifie pas seulement dans les plantes, et, en Mathématiques nous donne : 1+1 > 2
Les fins d’année scolaire
En ce moment, tout le monde est débordé dans les écoles en France : c’est la fin de l’année scolaire !
Sorties, spectacles, fête de l’école ou kermesse sont au programme.
J’ai beaucoup aimé les kermesses de mes écoles Maternelles et primaire publiques quand j’étais petite fille car elles étaient si différentes du quotidien. On dansait, on jouait, on riait, on mangeait. C’était la seule fête de l’année pour moi.
Les parents et grands-parents venaient et ça c’était le moins bon côté de la fête pour moi, car ils n’avaient pas leur place,à mon goût, dans mon univers personnel. Je découvrais les familles de mes camarades aussi mais surtout nous étions tous ensemble. Plus de groupe d’âges ou de sexes différents !
Puis sont venus les fins d’années d’année scolaire de mes enfants. Moins rituelles, parfois mêmes absentes certaines années ou dans certaines écoles. Ou parfois grandioses (trop ?). Un peu de tout.
Aujourd’hui, je guide certaines écoles sur leur calendrier annuel, leur questionnement sur les objectifs et limites des fêtes organisées. Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Combien ? Quand ? A quel prix ?
Pour faire partie d’une commission d’un club sportif de mon village, j’entends que faire la fête c’est boire de l’alcool, écouter de la musique et manger, trois actions phares et quasiment uniques dans la pensée des organisateurs. On est ensemble, on boit et on rit c’est l’essentiel. Espace temps et physique qui convergent. Le reste doit suivre.
En tant que créatrice de la posture des 5S où Sécurité et Santé, cohabitent avec Soin, Spatialité et Spiritualité, je me demande si cette posture ne pourrait pas être adoptée au-delà du geste d’être un pédagogue (celui qui guide l’enfant) dans la fête. On pourrait y adjoindre le S de sens et le S de surprise !
Et dans ce cas quel S pèserait le plus dans la fête ? Si l’un d’eux doit peser le plus ?
La spiritualité, c’est le S qui nous caractérisent le plus, nous les Humains. -Même si je ne suis pas persuadée que les animaux et les plantes n’ont pas de spiritualité, car ils m’en montrent le contraire un peu plus chaque jour.-
Quelle spiritualité mettons-nous dans la fête ? Encore faut-il être d’accord sur la définition de Spiritualité. Une définition qui se donne avec un exemple, une opposition ou une référence.
Une fête est-elle un fatras d’activités où se mêlent football, poney et barbe-à-papa ? Ou alors un ensemble d’énergies convergentes issues d’une belle communauté vivant en harmonie et souhaitant la célébrer ?
Je vous laisse partager avec nous vos fêtes de fin d’année, si le coeur vous en dit.
Murielle
Recrutement dans une école Montessori de la Drôme
L’école l’Envol de Piègon se situe dans la belle région de la Drôme Provençale, installée dans un cadre verdoyant et calme.
Profil demandé :
– Vous êtes formée 3/6 ans avec une expérience dans une ambiance Montessori,
– Vous avez la capacité d’analyser et de prendre des décisions autonomes, et responsables,
– Vous êtes capable de mettre en place, développer et adapter la pédagogie Montessori au sein de l’ambiance,
– Vous êtes apte à analyser les besoins des enfants et d’y répondre dans une attitude bienveillante,
– Vous êtes à même de développer et maintenir des relations solides avec les parents,
– Vous avez un esprit d’équipe pour une travail d’échange et de collaboration.
Qualification :
– Vous avez un minimum BAC+2.
Poste :
– Poste à pourvoir en septembre 2024
– CDD de 10 mois évolutif,
– Horaires : les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 8h à 17h,
– Rémunération : convention collective
Contact :
Merci d’envoyer votre CV et votre lettre de motivation à :
ecolemontessoridepiegon@orange.fr
Les enfants pâtissent grandement de la nocivité des écrans
Hier, je m’installe dans l’avion pour une petite distance intra-européenne, donc sur une petite durée.
A ma gauche, Il y a deux parents, une femme et un homme, et leur enfant. Leur challenge sera d’occuper une enfant de 3 ans durant 1h30.
D’après vous que s’est-il passé ?
1) des cris
Bien sûr, la fillette ne voulait pas boucler la ceinture, elle voulait bouger, parler fort, être déjà rentrée chez elle, etc. Cette expérience lui était très inconfortable en réalité.
La maman était stressée, plus que le papa, qu’elle accablait (ils s’étaient trompés de siège pour commencer). Elle montait le ton, ce qui avait pour effet de faire monter celui de la fillette – ainsi que l’agacement des passagers environnants- .
Le papa était très calme. Ce qui n’avait pas l’air d’apaiser les deux autres personnes de sa famille, et au contraire.
2) des menaces
La maman a utilisé les mots et outils de dissuasion classiques :
« Je compte jusqu’à 3 ! »
« J’appelle le monsieur et il va te gronder ! »
« Si tu n’es pas sage tu n’auras pas mon téléphone ! »
3) des écrans
Les parents ont chacun leur téléphone. La fillette est assise entre eux, sans téléphone.
A chaque fois qu’elle gémit (elle utilise cela à bon escient), les deux parents détournent leur regard de leur téléphone, tentent de calmer la fillette et retournent très vite à leur écran.
A un moment, ils posent un mobile sur la tablette de la fillette pour qu’elle regarde une vidéo. Elle a quasiment le nez sur l’écran.
A un autre moment, les deux parents jouent avec la fillette à un jeu sur le téléphone.
Le téléphone est l’appel à une autre vie. Virtuelle. Il donne l’heure, la météo, il émet de la musique, il permet des jeux, des divertissements. Nous lui demandons de plus en plus et ainsi nous en devenons de plus en plus dépendants.
4) de la nourriture sucrée
Le sucre n’apaise pas un enfant, au contraire, il l’excite. Les parents devraient connaître un peu de diététique afin d’équilibrer la nourriture et les besoins pour leurs enfants. Je me souviens que ma grand-mère maternelle faisait le meilleur café liégois du Monde. Mais j’étais trop jeune pour l’apprécier car il m’empêchait de dormir la nuit.
Comment faire pour qu’un vol avec un enfant se passe au mieux ?
Comme toujours dans notre démarche pédagogique (signifiant accompagnement des enfants), il faut REFLECHIR en amont, OBSERVER et RE-AMENAGER pendant l’expérience, TIRER des enseignements à posteriori.
Quelle est la personnalité de cette petite fille ? Qu’est-ce qu’elle aime faire ? N’aime pas faire ?
Quels sont les risques durant un tel voyage ? Comment être patient(e) ?
C’est à partir de ces réponses individuelles que certains parents pourraient chercher des pistes (sans jeu de mots) d’aménagement de ces situations.
D’autres ne sont pas intéressés – vous savez ceux qui critiquent l’aspect individuel dans la philosophie Montessori – par l’individu qu’ils prétendent nier (surtout pour les autres et par pour eux-mêmes).
- Elle aime bouger.
Comment peut-on la laisser bouger ? Et que lui indiquer clairement comme LIMITE ? Car il faut DIRE avant ce qui n’est pas possible (et pas pendant ou après). - Elle aime les surprises.
Préparez un nouveau jeu de cartes, un nouveau kit pour dessiner, un nouveau livre. Préparez des jeux de devinettes, de blagues, etc. Préparez des petites choses à manipuler, à plier… - Elle aime la douceur et la chaleur.
Préparez une petite crème de massage des mains et des pieds. - Elle n’aime pas le bruit.
Proposez-lui un casque, qu’elle aura essayé avant le voyage. - Elle aime manger.
Préparez avec elle des biscuits rien que pour le voyage, peu sucrés. Prévoyez un sachet de plantes aromatiques apaisantes (comme la camomille) que vous infusez à l’eau froide dans la salle d’embarquement. - Elle aime sentir.
Préparez plusieurs inhalateurs de poche avec des odeurs apaisantes. - Elle n’aime pas être bousculée. Apportez une petite minuterie visuelle qu’elle n’aura jamais vue et qui sera son cadeau de voyage.
- etc. Si vous avez des idées à partager, nous en serions heureux !
Enfin et Surtout : parlez du voyage ensemble en famille, AVANT.
Car les enfants sont rarement informés en détail de ce qui va leur arriver !
Bon futur vol (ou voyage) !
Maman de deux enfants : l’un trisomique et l’autre autiste
Hier, j’ai longuement parlé avec une ancienne stagiaire qui s’était formée au sein de notre Académie à la pédagogie Montessori pour les bébés et à l’approche Pikler.
Elle m’expliquait combien cela avait été utile à ses deux enfants.
Depuis, ils ont grandi et elle cherche à créer une structure dans laquelle ses enfants pourraient continuer à s’épanouir. Hélas, elle ne trouve pas de soutien pour cela. Ses enfants sont en établissement spécialisé où les moyens manquent cruellement.
Que faire ?
Ensemble nous pouvons agir. En dépit de l’absence, il faut le dire, de tout soutien étatique français à des initiatives privées collectives éducatives, nous devons OSER créer des structures pour ses familles dans la solitude et la détresse éducative.
La seule solution est celle du coeur et de l’amour pour les enfants qui nous donne des ailes et nous permet de soulever des montagnes.
Si vous voulez aider cette Maman, dites-le lui !
https://www.deviantart.com/fanhren/art/Soulever-des-montagne-770952614
En 2019, nous adressions une pensée à nos amis de Nouvelle Calédonie
Nous espérons que les Français qui gouvernent actuellement le pays sauront écouter le peuple Kanak et trouver ensemble un compromis dans le but d’apaiser ces tensions et de permettre à chaque famille un retour à la vie normale.
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