Stabilité dans un monde instable
Comment être stable, c’est-à-dire concentré sur ses actions, son bien-être, son parcours personnel ?
Voici une question d’actualité, que nous devons nous poser pour guider au mieux les enfants (et leur famille).
Nous allons considérer la vie comme un long chemin, en faisant visualiser le parcours individuel. Nous nous appuierons sur le mental (car c’est de lui que tout part et converge).
Tout d’abord, il nous faut une « feuille de route », avec un but et des étapes de repos.
Imaginons, que nous expliquons ceci à un enfant de 10 ans.
« Tu vois, à la fin de l’année scolaire, tu sauras tout ceci, tu auras fait tout cela, et tu seras heureux de tout ce chemin parcouru. Sur la bord de celui-ci tu pourras t’arrêter parfois, pour te reposer ou observer des éléments inattendus. Ces pauses t’aideront à reprendre du souffle et de l’énergie pour te relever et repartir dans la même direction. Nous serons là, à proximité, sur le même chemin que toi.
Tu pourras nous appeler, nous faire signe.
Il pourra y avoir des tempêtes, du vent, de la chaleur, tu pourras chuter même, mais nous serons préparés à cela et nous nous adapterons à chaque situation. »
Cela n’est pas le chemin qui effraie enfants et adultes. S’il est stable, tout en étant balayé par les saisons et traversé par des visiteurs inattendus, on y progresse tout de même. Ce qui effraie, c’est lorsqu’il devient sable mouvant ou boue vaseuse, car là nous nous y enfonçons et parfois même nous nous y perdons.
Il vaut mieux savoir où on met les pieds : en terrain stable et sûr.
Evitons de prendre un chemin inconnu, glissant et prometteur de façon trompeuse.
Si un pont s’est écroulé, une rivière a été détournée, il faut participer à remettre d’équerre ce paysage, sinon plus personne ne peut passer son chemin.
S’il faut traverser la rivière en sautant de rochers en rochers, éloignés de 1m50, seuls les athlètes y parviendront. A moins que de plus petits rochers moins espacés y soient ajoutés.
S’il faut prendre une via ferrata pour passer au-delà de la montagne, seuls les grimpeurs y parviendront. A moins qu’un pont de singe ne soit installé pour les autres.
Notre carte de voeu de 2015 !
Nous devons participer à la construction d’un monde stable sinon c’est la glissade pour les uns et pour les autres et donc pour toute la file indienne humaine.
Notre équipe pédagogique, formée au coaching mental et aux pédagogies humanistes holistiques vous accompagnent (cliquez ICI).
Faut-il ou pas faire évoluer la pédagogie Montessori ?
Notre réponse pencherait plutôt vers le NON et en voici nos arguments :
– « Faire évoluer » est infini et donc sans limite, l’objet premier disparait au bout d’un certain temps
– Les arguments de l’évolution seraient les manquements, hors il y en a très peu dans le cursus scolaire Montessori.
Murielle Lefebvre a choisi d’ajouter dans les formations Montessori proposées par l’Académie TMF , uniquement ce qui manquait comme les leçons de Français sous format de méthode OML (puisque Maria et Mario Montessori ne les avaient pas conçues).
Les apports Pikler comblent également un manque, et c’est Murielle Lefebvre encore une fois qui a introduit ceci en France en complément du cursus pour les Bébés pour lequel elle a écrit le premier livre en France en 2013 (Montessori pour les bébés).
– Il ne faut pas toucher au coeur de cette philosophie, seulement la complémenter dans ce qui est en situation de péril pour les enfants. Par exemple actuellement en France, les professionnels qui prennent soin des bébés ne sont pas formés aux 5S : Santé, Sécurité, Soin, Spatialité et Spiritualité.
Autre exemple, les enfants doivent être éloignés le plus possible des écrans et amenés le plus possible dans la Nature pour l’observer, la sentir et apprendre à la connaître . C’est pour cette raison que nous n’avons pas d’ordinateur dans les classes Maternelle Montessori et au moins une plante pour chaque enfant dont il prend soin au quotidien.
– La vie pratique montessorienne sera adaptée aux besoins essentiels de l’enfant et de sa culture. Nous ajoutons un potager, des préparations de repas et de bricolage dès que possible dans les classes Montessori, c’est ce que Maria décrivait comme les soins de sa personne et de son environnement. Il ne s’agit pas d’évolution de la méthode.
En conclusion, la philosophie Montessori contient tout ce qui est nécessaire pour l’Education à la vie et cela ne variera pas quelque soit l’époque. Un enfant reste un petit être social au potentiel humain extraordinaire. Et c’est de cette émeraude dont il faut prendre soin.
Lo siento mucho por la poblacion de Valencia.
Lo siento mucho por la poblacion de Valencia.
Un fenómeno meteorológico paso en esa región española y hizo muertos !
Hoy hay muchas familias sin casa, coche, comida ! Es Horrible !
Una solidaridad grande y una ola estan creciendo.
Tres autos apilados y un edificio destruido en Paiporta. (AP)
Guillaume, apprenant éducateur sur notre plate-forme nous écrit
J’ai fait ma première rentrée (première en septembre puisqu’en mars dernier j’ai pris en charge une classe de 3-6 grâce à vous!!). Je suis dans une école qui reconnait votre formation, enfin !! Grâce à des personnes comme vous des personnes comme moi (très motivés sérieuses et qui aiment profondément l’enseignement, la pédagogie et les enfants) peuvent faire des formations Montessori que d’autres osent proposer à 10 000 €!!!!

Renversons Halloween !
Hier, je partageais le « boycott d’Halloween ».

Aujourd’hui, je voudrais vous faire des propositions sur un Halloween de remplacement.
1) Créez des recettes avec des citrouilles et potirons.
Creusez la citrouille et ajoutez des châtaignes que vous aurez ramassées gratuitement dans les forêts !
Soit, vous inventer, soit vous copier des recettes.
2) Vous pouvez décorer la maison avec des lumières et bougies de couleur orangée et vous profitez en famille et avec des amis de cette ambiance douce et sereine.
https://fr.wikihow.com/illuminer-une-citrouille-pour-Halloween
3) Chantez des chansons sur une mélodie connue dont vous avez changé les paroles et les avez remplacées par des paroles sur le thème de citrouilles.
Je vous souhaite une fête Halloween doucement et joyeusement orangée !
Si vous voulez sauver les enfants, boycottez Halloween !
Halloween n’est pas une fête, c’est un mouvement business venu des USA, avec un fond maléfique.
Il remplit le cerveau des enfants et des adultes de PEURS et de MALEFICE, Il n’apporte rien de positif à personne, bien au contraire. Son but est de rendre la population dépendante.
L’impact d’Halloween est de plus en plus grand et il est largement temps de le stopper en le boycottant. Pour cela il suffit de le transformer en une fête différente. Je suggère donc de vous réunir et vous costumer si vous en éprouvez l’envie. Car il s’agit d’envie et non pas de besoin.
Nous avons un besoin spirituel essentiel, certes mais Halloween n’y répond pas.
La santé des enfants mérite des friandises choisies avec soin. Idem pour les fêtes, elles sont sources de joies, d’échanges sociaux mais construisent une société plus forte et belle si elles sont elles-mêmes pensées dans cet esprit.
Les enfants ont horreur des sorcières, des fantômes, des squelettes. Ils en ont très peur.
Halloween les perturbe énormément. Le noir, les cris, les maquillages, tout est source de stress, de tremblements, d’horreurs à voir et entendre. Ce sont les bases de la psychologie infantile.
Maria Montessori a formé des éducateurs(trices) en France en 1934
Savez-vous que Maria Montessori est venue en France en 1934 afin de former un groupe de 70 personnes ?
Le fait était si exceptionnel que les stagiaires étaient venus de toute l’Europe (35 étaient Français).
Elle avait été invitée par Mme Guéritte, la présidente de l’association La Nouvelle Education, et une directrice d’école Montessori niçoise, Mme Moulin, a tout organisé pour recevoir les stagiaires et Maria.
« Le cours Montessori de Nice laissera à tous ceux qui ont eu la joie d’y prendre part le souvenir d’un été lumineux aux vastes horizons. »
Je n’ai pas trouvé de photo de cette formation, j’en partage une d’une formation donnée également par Maria, en Inde.
Contenus inédits dans le monde montessorien francophone
Nous développons nos contenus de formation online depuis plus de dix années, ce qui nous permet de vous proposer des exclusivités inédites comme la formation à la géographie humaine et économique pour les enfants de l’école primaire et du collège.
Voyez un exemple de vidéo en cliquant ici.
Pour tout information sur cette formation, envoyez-nous un message, et parlons de vos besoins !
Comment présenter la COP16 Biodiversité aux enfants ?
Autant pour moi, c’était normal que tout le monde parle de biodiversité, puisque ont lieu actuellement les conférences de la COP16 Biodiversité, en Colombie cette année !
Muy bien. Faisons un peu de vocabulaire car là aussi, on se perd avec tous ces acronymes.
CDB, COP Biodiversité, COP Climat, CCNUCC, UNCCD….
- La Convention sur la Diversité Biologique (CDB)
- The Conference of the parties (COP)
- La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
- La Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD)
(source : https://www.ecologie.gouv.fr/rendez-vous/cop16-biodiversite)
Je vous laisse chercher les différences entre ces 4 conventions, petit exercice de classification qui vous permettra de fabriquer, par exemple, des cartes de nom (recto), définition (verso).
Comment comprendre les bases et surtout en parler avec les enfants (en classe élémentaire au minimum) ?
C’est la question qui m’est posée par une directrice d’école Montessori.
Bien sûr, Maria Montessori n’avait pas prévu qu’on inventerait ce terme de Biodiversité. En revanche, elle avait prévu l’étude de l’interdépendance, de l’interbiodiversité ou de la Bio-interdépendance (néologismes de Murielle Lefebvre) dont nous avons parlé hier.
C’est donc dans l’éducation cosmique (qui contient la biodiversité d’aujourd’hui) qu’il va falloir piocher du matériel et des leçons pour les enfants. Car il ne s’agit pas de se transformer en super éducateur et de se précipiter à fabriquer du matériel à tout bout de champ.
Je conseille aux équipes pédagogiques de rester zens et de rester concentrées, la COP16 Biodiversité n’échappe pas aux conseils et ne pas se précipiter sur cette question plus qu’une autre est essentiel.
Préparer une présentation de base sur le sujet et proposer aux enfants d’aller eux-même chercher des réponses, si et seulement si, le sujet les motive, les amener à présenter leur étude à leurs camarades, à des parents, à d’autres jeunes. L’organisation de leurs idées, la préparation d’une transmission d’informations (et la représentation), la prise de parole, c’est de ceci dont il s’agit; plus que de la COP16 Biodiversité qui n’est que de passage dans le cours de leur vie (et de la nôtre aussi !)
Biodiversité, tout le monde en parle, qu’est-ce que c’est précisément ?
Il ne se passe pas une journée sans que j’entende le mot BIODIVERSITE. Et vous ?
Ce mot a été créé par un biologiste américain Walter G. Rosen, lors d’un colloque aux États-Unis en 1985.
Le musée national d’histoire naturelle nous en donne une définition sur son website :
https://www.mnhn.fr/fr/qu-est-ce-que-la-biodiversite
« Derrière ce concept se cachent donc aussi bien la notion de nombre d’espèces présente dans un milieu que celle de leur diversité (combien d’espèces différentes s’y trouve), d’abondance (nombre d’individus de chaque espèce) ainsi que leur variabilité, c’est-à-dire les évolutions constantes de tous ces éléments. »
Je vois une faute d’orthographe à « trouve » et puis je ne saisis pas la différence entre « notion de nombre d’espèces » et « diversité », s’il s’agit de combien il y en a, comme écrit dans la parenthèse ?
Par ailleurs, je suis d’accord sur l’aspect « se cacher » de la définition; car cette définition semble soit trop simpliste : il faut compter tout ce qui est vivant, soit complexe et donc, compris par seulement les créateurs du terme. Qu’est-ce qu’on nous cache alors ?
Continuons.
Savez-vous qu’il existe en France un Office Français de la Biodiversité ? Il a été créé le 1er janvier 2020 de la fusion de l’Agence française pour la biodiversité et de l’Office français de la chasse et de la faune sauvage. Trois mille agents y travaillent et le budget 2024 de l’OFB est de 659 millions d’euros.
Ah oui, tout de même !
Je vous laisse découvrir comment est utilisé cet argent : https://www.ofb.gouv.fr/sites/default/files/Fichiers/Presse/CP_SNB_Budget_OFB_2024%20_vf.pdf
Revenons aux réalités à l’échelle humaine.
Le terme BIODIVERSITE est un « mot valise », utilisé à tort et à travers, ou comme un joker aussi quand certains parlent du monde du Vivant. Alors que je mets au défi n’importe quelle personne (moi comprise) de citer trois noms de plantes (non cultivar) de son entourage ainsi que trois noms d’animaux (il ne reste plus que des insectes et des oiseaux dans le monde du vivant visible en ville).
Ce que je constate, c’est que lorsqu’on coupe un arbre, on condamne des insectes, des oiseaux, parfois des nids. Quand on utilise des produits insecticides, certes on tue les insectes, mais on impacte d’autres éléments du vivant. Quand on jette nos déchets, on déclenche une autre chaîne du vivant, etc.
Bref, le vivant est partout, nous en faisons partie et nous avons un impact sur ses multicycles.
Ce qui m’a amenée à créer un autre terme, celui de BIO-INTERDEPENDANCE. Je le trouve plus représentatif et plus impliquant dans l’utilisation. Car le vivant ne peut exister sans connexions. L’homme dépend de la Nature. Les plantes, les animaux et les hommes sont interdépendants les uns des autres.
Nous enseignons ceci aux enfants avec les leçons issues de l’Education Cosmique de Maria Montessori.
Et vous, que pensez-vous de la biodiversité ?
PS : récemment j’ai entendu le terme « Géodiversité ». Allons-nous vers les déclinaisons, non pas latines mais modernes, de ce terme « diversité » ? A quand l’humanodiversité ? La religiodiversité ?)
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