Message de soutien aux écoles montessori
Murielle Lefebvre a adressé aujourd’hui une vidéo contenant le soutien que les membres de l’association AMIS adressent à tous les directeurs et directrices d’écoles Montessori en France, actuellement en pleine préparation d’une réouverture de leur école pour accueillir les enfants.
Un 2ème webinaire est en préparation après le 1er qui portait sur les solutions financières à mettre en place depuis la fermeture des écoles en mars 2020.
Bénéficiez d’une formation online gratuite parmi notre catalogue
L’Etat finance les formations des salariés en activité partielle dans les associations ou les entreprises, via la mise en place d’un dispositif appelé FNE .
L’objectif est d’ accompagner les entreprises et associations pendant le confinement pour augmenter les compétences et renforcer l’employabilité des salariés.
Saisissez cette possibilité durant votre activité réduite pour vous former ou former une personne de votre entreprise.
Pour télécharger le formulaire de demande, voici le lien ci-dessous
https://mailchi.mp/travail.gouv.fr/lettrehebdo-formationjepassealaction-908617?e=2667bdef90
Nos formations éligibles durant le confinement (et seulement si prises en charges par la DIRECCTE) sont les suivantes :
– Educateur Montessori pour les bébés (0-3 ans) au prix de 699€
– Educateur Montessori pour les enfants entre 3 et 6 ans au prix de 1490€ en trois mois (au lieu de 2490€ hors FNE)
– Animateur en langue des signes pour bébés au prix de 250€
– Educateur en langue française selon la méthode OML au prix de 500€
– Animateur d’atelier Pikler au prix de 290€
Notre organisme de formation est DATADOCKÉ c’est-à-dire qu’il répond aux 21 critères qualité obligatoires.
Pour toute question, utilisez le formulaire ci-dessous, et portez vous bien !
Le muguet = ange ou démon ?
La fête du Muguet a-t-elle un sens aujourd’hui ?
Tout d’abord, prenez garde car c’est une plante très toxique ! Les enfants ne doivent pas l’ingérer.
Les clochettes blanches, la tige, les feuilles ainsi que les baies rouges apparaissant en automne, tout dans le muguet est toxique. Même l’eau du vase… Une centaine d’accidents sont recensés tous les ans, dont les moins de 5 ans sont les premières victimes. (https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/21050-Muguet-poison-enfants)
Si l’on en croit certaines sources sur l’internet (phrase que je m’efforce de répéter avant bon nombres d’affirmations dont je n’ai pas de preuve), l’histoire de ce brin distribué aux femmes le 1er mai, est une belle histoire décidée par un roi de France, Louis IX, en 1561.
Le brin de muguet sent bon. Voici ce qu’en dit un spécialiste des odeurs (https://www.tendance-parfums.com) :
« La fleur de muguet est certainement une des plus jolies façons d’apprendre que le printemps arrive à grands pas et pourtant son odeur, bien que très particulière, ne peut être utilisée en tant que telle en parfumerie. Le muguet est une fleur muette dont on ne peut extraire ni essence, ni absolu. De ce fait, les parfumeurs redoublent de créativité pour tenter de s’approcher de cette senteur si particulière qui annonce le retour des beaux jours… »
La posture des 5S est une fois de plus de rigueur : offrons du muguet oui, car il sent bon, il est précieux et éphémère, il se cueille dans les bois et jardins et présente un esthétisme unique et est porteur d’un message humaniste, mais pas n’importe comment puisque notre santé en dépend.
Déconfinement des parents et enfants en France
Cliquez sur ce lien pour avoir les informations nécessaires et à jour sur le déconfinement à venir en France :
La pédagogie Montessori à la maison c’est comme jouer au tennis dans son jardin.
Le triangle résumant la pédagogie Montessori est le suivant (avec l’enfant au sommet)
Vous comprenez tout de suite, grâce à ce visuel, qu’à la maison il manque l’éducateur et l’environnement et que ce sont le parent et les pièces de vie familiales qui les remplacent.
Certains rétorquent que la maman a pu suivre une formation à la pédagogie (dans ce cas elle est seulement formée pour enseigner dans une école et pas en famille) et qu’elle a aménagé une salle de classe (dans ce cas, la superficie et le nombre d’enfants sont insuffisants et donc hors normes).
Donc factuellement, ce n’est pas possible d’appliquer la pédagogie montessori à la maison. Car il ne se passera pas ce qu’il se passe dans le cadre de ce que Maria Montessori a défini tout au long de sa vie : un environnement adapté aux besoins fondamentaux de l’enfant, dans lequel agit un groupe d’individus de tranches d’âges précises, guidé par un adulte formé et expérimenté.
C’est comme de jouer au tennis en ce moment de confinement, on peut s’amuser dans le jardin, avec un jokari, avec des raquettes plus petites et une balle en mousse, avec ses parents ou ses enfants, mais ce n’est pas jouer au VRAI tennis car manquent le court, le filet, la grandeur du terrain, les multiples adversaires, le coach et les challenges…
Une nouvelle biographie sur Maria Montessori
Maria Montessori
Critique de l’ouvrage publié en français aux éditions RBA
Après la critique du mois de février dernier portant sur la 1ère BD de la vie de Maria Montessori, je vous propose celle sur cet ouvrage vendu en kiosque ayant le sous-titre La pédagogue avant-gardiste qui révolutionna l’éducation des enfants.
Il s’agit d’un ouvrage qui fait partie d’une collection sur les « femmes d’exception » une initiative espagnole, dont l’ouvrage a été traduit et adapté par Charles Austin.
1) Ce que j’apprécie tout d’abord c’est le prix de l’ouvrage qui s’élève à seulement 9,90€.
Enfin un ouvrage sur lequel l’éditeur Desclée De Brouwer, n’empochera pas de larges bénéfices. Car depuis 25 ans, cette maison d’édition parisienne ramasse des sommes colossales sur les ouvrages de Maria Montessori sans en payer l’auteure, et pour cause !
Ils vendent 18€ des ouvrages non illustrés, un simple texte en N&B, qui leur coutent quelques centimes seulement à imprimer et qu’ils publient à nouveau en changeant seulement la couverture périodiquement. Alors qu’ils n’ont jamais rien fait pour développer cette pédagogie en France. Affaire juteuse, pour eux. Pas pour beaucoup d’autres en France !
Bref, l’éditeur espagnol présent, vend deux fois moins cher son ouvrage. Bel effort à soutenir, qu’on se le dise.
2) Le style est vraiment très agréable à lire. C’est fluide et détaillé; en bon français. Le ton est assez joyeux, pas austère et motivant pour le lecteur.
3) Le contenu est intéressant, factuel et donne pas mal de détails et extraits de documents comme des paragraphes de lettres de Maria Montessori.
Il s’articule comme une timeline de la vie de Maria en six chapitres assez bien équilibrés. Enfin, quelques photos (toutes connues et disponibles sur l’internet) aèrent la lecture.
4) Les erreurs sont très peu nombreuses. Il y a toujours la confusion entre « matériels » et « matériaux », preuve que l’auteur ne connait pas cette pédagogie. Cela ne gène pas forcément car il s’agit d’une biographie documentée.
5) La chronologie de fin d’ouvrage a le mérite d’exister mais reste trop sommaire en regard du contenu riche de l’ouvrage. Dommage.
En conclusion, je conseille cet ouvrage à qui voudrait en apprendre plus sur Maria Montessori et surtout par des personnes neutres, ce qui est peu courant dans le milieu montessorien trop perverti à mon sens !
Remettre ou pas ses enfants à l’école ?
Je propose aux parents qui se posent la question actuellement des pistes de réflexion sur la question suivante : « Mon enfant doit-il retourner à l’école ? »
Chaque cellule familiale est unique, personne ne peut prendre la décision à sa place.
Comme vous avez pu le constater instruire son enfant à la maison n’est pas de tout repos. Je l’ai fait à deux reprises durant ma vie familiale (pour une fratrie de 3 dont deux collégiens, puis pour une enfant jusqu’en 6e et enfin pour un autre enfant jusqu’en CM2).
Contrairement à ce qu’annonce notre ministre de l’EN (comme le faisait l’ancienne) l’école, ni la scolarisation n’étant pas obligatoire, vous avez la possibilité légale de continuer à instruire votre enfant à la maison. Pour cela il faudra régulariser la situation, ce n’est pas le plus compliqué à faire.
Ce qui doit vous décider et vous motiver de ne pas remettre votre enfant à l’école va au-delà de la peur du virus. Car votre engagement est d’assurer la continuité des apprentissages (je reviendrai lors d’un prochain post sur le terme de « continuité pédagogique » qui ne signifie pas grand chose en l’occurrence selon moi).
J’ai écrit un livre il y a quelques années que j’avais intitulé « 365 jours d’école à la maison » pour résumer l’engagement mutuel pris l’un envers l’autre.
Nous pouvons rêver à une solution intermédiaire qui permettra un jour de réunir les enfants instruits en famille dans des locaux adaptés, équipés, et surtout financés car actuellement ils n’en ont pas le droit ni la possibilité. C’est blanc ou noir.
Avec la crise nous nous en approchons enfin, peut-être ?
Mais revenons à votre décision de parents, qui sera mûrement réfléchie avec l’intéressé, s’il est en âge de le pouvoir.
Instruire en famille c’est mettre en place un cadre pour que cela soit pleinement vécu positivement. C’est-à-dire, des règles de vie quotidienne. Cela demande de la rigueur, de l’organisation, une capacité à trouver des ressources pédagogiques si vous n’optez pas pour le CNED (qui est très cher). Enfin, cela signifie que des revenus suffisants vous permettent de mettre en place cette vie familiale.
Que cette période ouvre nos consciences et nous guide sur un chemin raisonnable, pour chacun et pour tous, puisque comme le disait Maria Montessori nous vivons dans l’interdépendance planétaire.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.