Offre d’emploi en Ile-de-France
L’école Montessori de Gargenville « PETITE ECOLE TRILINGUE », située au 50 bis rue Pasteur à Gargenville, recherche un éducateur/éducatrice Montessori formée pour l’ambiance des enfants de 6 à 9 ans pour un CDI.
📌 Votre profil :
· Nous cherchons une personne dynamique, responsable, motivée et avec l’esprit d’initiative.
· D’excellentes compétences en communication
· Être capable de travailler au sein d’une équipe expérimentée
· Détenir ou entreprendre actuellement une qualification AMI 6-9 ans
. Avoir obligatoirement une bonne expérience de gestion de classe et de connaissance des relations parents.
📌 Vos missions :
En étroite collaboration avec la responsable pédagogique, vous serez en charge des apprentissages des enfants et des échanges avec leurs parents.
Vous travaillerez dans une ambiance d’une vingtaine d’enfant et quelques intervenants extérieurs.
▶ Sensible à la psychologie de l’enfant et bienveillant(e), vous serez toujours à la recherche d’un accompagnement adapté à chaque enfant.
▶ Vous veillerez à la sécurité physique, morale et affective de chaque enfant.
▶ Vous préparerez un environnement de travail adapté aux besoins et capacités des enfants à partir de vos observations.
▶ Vous proposerez aux enfants des activités adaptées à leur âge, favorisant leur autonomie et leur individualité.
Rémunération : Selon expérience.
Poste : Temps plein scolaire, immédiat
Type de contrat : CDI
🌍 Lieux : 50 bis rue Pasteur, 78440 Gargenville
Tel : 06.13.77.62.82
🎯 Pour postuler : Envoyez votre CV à Céline Cherel, Directrice de l’école, à l’adresse mail suivante direction@petite-ecole-bilingue.fr
Le prochain film « Louise Violet » avec Alexandra Lamy
J’ai pu assister à l’une des avant-premières du film « Louise Violet » qui est un instant de vie d’une institutrice, -professeur des écoles aujourd’hui- dans un petit village de Haute Loire en 1889.
La salle était comble. Alexandra Lamy, l’actrice qui joue le rôle de l’institutrice Louise, a fait une apparition rapide à la fin de la projection avec le réalisateur et le décorateur.
Certaines personnes du public, ont posé des questions. Je voulais demander au sujet des enfants acteurs du film, hélas le temps ne l’a pas permis. Dommage. Personne n’a parlé d’eux, les grands absents dans l’inconscient des adultes comme disait Maria. Et pourtant, la salle était pleine d’enseignants !
Je recommande d’aller voir ces belles images, décors et prestations d’artistes français. La musique m’a plu également. Je ne vous en dévoile pas plus, allez-y !
J’ai souri en voyant le grand boulier en bois posé sur le bureau de l’institutrice -) Maria n’était pas encore passée par là avec ses bouliers en couleur.
Si vous êtes intéressés, notre association propose un webinaire d’une heure trente sur les bouliers montessori -)
Une petite fille regarde par la fenêtre
Récemment en consultant ma base de données de photographies, je trouve cette photo qui me touche particulièrement.
Je ne sais plus exactement où elle a été prise mais elle m’évoque de belles pensées.
Cette petite fille, bien qu’elle soit assise sur une chaise trop haute pour elle (puisque ses pieds ne touchent pas le sol), est face au monde extérieur grâce à une fenêtre tout à fait adaptée à la classe des jeunes enfants. Elle peut effectuer son activité mais aussi faire des pauses et observer le monde extérieur au vase clos de la classe. La lumière naturelle est aussi très importante pour l’enfant. J’ai vu tant de classes éclairées aux néons artificiels, basses de plafond, sans aucune fenêtre à la hauteur des enfants.
Je sais bien que c’est compliqué de trouver des locaux adaptés. Quand allons-nous mettre l’enfant au centre de nos préoccupations ? Ce sont eux qui continueront notre monde, en avons-nous conscience ? Relisons ce que Maria Montessori a écrit pour ne pas prendre ce fil conducteur dans nos actions.
Revenons à cette jeune demoiselle. Elle est tranquillement installée, concentrée. Rien ne la perturbe apparemment. D’autres enfants sont dans la classe mais son périmètre de respiration est large. A sa droite, sur un grand mur, on voit accrochée une toile de maître, de style ancien, entourée d’un large cadre doré. L’environnement est sobre, beau, soigné et préparé. C’est un beau geste de respect vis-à-vis des enfants. La classe est rangée, décorée, lumineuse pour entourer psychologiquement l’enfant.
Sur sa table en bois, elle a posé un petit panier en osier qu’elle est allée choisir, elle-même. Ses mains sont occupées à effectuer une activité précise qui lui a été présentée par un(e) éducateur(trice). On voit du liège, des ciseaux, des brins de laine ou coton. Ses coudes sont posés sur la table, pour fixer une position dans laquelle elle est confortable.
A la droite de l’enfant, on reconnait les sempiternelles étagères montessoriennes : des objets didactiques posées sur les étagères que les enfants peuvent atteindre avec facilité. Je ne peux m’empêcher de remarquer une chaise qui en barre l’accès ! Sans doute qu’il y a une explication temporelle que je n’ai pas.
Je remarque une petite lampe allumée au fond de la photo !-) Parfois, une petite ampoule supplémentaire met une emphase sur un matériel, un espace. Et puis je vois aussi en bas à gauche de la photo un coin de tapis sur le sol. Aménagement qui amène de la décoration, des sensations douces au toucher.
Les enfants sont très sensibles à tous ces détails dans leur environnement. Certains y seront agréablement sensibles, d’autres au contraire. A nous de les observer, de les comprendre, de les guider.
Nous avons la possibilité d’offrir cela à nos enfants, alors osons le faire !
Les expériences Montessoriennes en botanique
L’apprentissage de la démarche scientifique est proposée aux enfants dans les classes Montessori primaires par des expérimentations directes en physique, en chimie et en botanique.
Amener l’enfant à se comprendre, c’est l’amener à comprendre l’interconnexion avec son environnement.
Même si vous vivez en milieu urbain, il est possible de l’éveiller à la compréhension par exemple du monde vivant qui l’entoure.
L’apprentissage des causes et conséquences qui va lui permettre de progresser dans son adaptation.
La démarche scientifique proposée se fait sur 4 temps :
1) Observation
Regarder, dessiner, comparer et noter ce que l’on voit
2) Expérimentation
Recherche d’une question sur laquelle l’expérience va porter
Emission d’hypothèses
3) Mesures
Mesurer et illustrer les résultats
4) Conclusion
Elaboration d’une synthèse du travail effectué (par des dessins, des affiches ou graphes, des tableaux et du texte)
Il est assez facile d’appliquer la démarche scientifique aux plantes. Ainsi l’enfant apprendra sur :
– La nutrition des plantes
– La reproduction des plantes
– Les milieux de vie des plantes
Le module scientifique que nous proposons dans notre cursus de formation traite de la Botanique et de toutes les expérimentations. C’est en faisant celles-ci que l’enfant se rapproche de la Nature, donc de lui-même.
Tapages médiatiques sur les émotions humaines
Voici plus de 20 années que des marchands nous rabattent les oreilles sur les émotions des enfants.
Voici 100 ans (eh oui un siècle !) que Disney et d’autres incompétents de la psychologie enfantine dressent selon leurs codes les parents (clients) à suivre leurs valeurs et attributs comportementaux.
Pensez-vous que les scénaristes et dessinateurs actuels de chez Pixar ou Disney soient parents, aient étudié la psychologie enfantine et aient à coeur le bien-être des enfants ?
Non, ce qu’ils veulent c’est vendre et pour vendre il faut émousser un maximum les émotions (des parents comme des enfants).
Cela date de 30 années (déjà !). En 1994, la sortie du 1er film de Disney avec les panoramiques styles 3D plongeant sur l’affreux Scar qui s’acharne sur Simba le futur Roi Lion, nous retournaient tous la tête et nous mettait dans un état second.
Oui les enfants ont des émotions. Non, il ne faut pas les déclencher artificiellement et en permanence.
Oui les enfants ont peur. Non, ils n’aiment pas cela et non, leur montrer des horreurs ne les « forgent » pas.
Oui les enfants sont joyeux. Non, ils n’aiment pas les jeux débiles ou violents.
Oui les enfants sont tristes. Non, il ne faut pas lisser cette émotion et au contraire apprendre à l’accueillir.
Récemment j’ai vu passer une photo d’affiche présentant les émotions qui était accrochée dans une classe maternelle. Le dessin pour chacune des émotions était sous la forme d’un monstre. Il avait peur, souriait, pleurait, etc. N’empêche que c’était un monstre. Et tous les commentaires, féminins pour la majorité, étaient unanimes : c’est mignon, c’est extra, j’aime bien… Oui mais les enfants eux, ne sont pas des réductions d’adultes, et les monstres, ils en ont peur.
Erreurs dans les nomenclatures Montessori
Récemment, j’ai reçu d’une stagiaire en formation d’éducatrice Montessori pour les enfants en classe élémentaire, une nomenclature de botanique sur la famille des astéracées.
J’ai corrigé quelques erreurs ou manques et je partage le fichier PDF pour ceux qui seraient intéressés.
Je ne suis pas botaniste moi non plus mais j’étudie les plantes françaises depuis 3 années et c’est un champ (jeu de mots) infini qui s’est offert à moi ! S’il y a des spécialistes parmi vous, n’hésitez pas à nous éclairer de vos douces lumières botaniques et naturelles -)
J’attire une nouvelle fois votre attention sur le fait qu’il y a – et aura – de plus en plus d’informations inexactes sur l’internet et que c’est par conséquent crucial d’apporter du soin au choix de nos sources, surtout s’il s’agit d’enseigner aux enfants.
C’est pour cela que je conseille aux éducateurs, de présenter aux enfants moins d’informations mais de meilleure qualité. Nous n’avons pas utilité (sauf exception) à connaître les 293 familles de plantes. Alors décidons d’en présenter une seule aux enfants, la plus courante et proche d’eux, celle des astéracées par exemple, et soignons-en la présentation et les savoirs.
Internet obligatoire pour tous, petits et grands !
Voici le genre de message qui s’affiche sur mon écran d’ordinateur, qui fait réfléchir :
Que serait mon quotidien sans blocage de publicités ? Et que serait mon quotidien sans l’utilisation d’internet ?
Est-ce encore possible aujourd’hui de se passer d’internet comme on peut se passer des chaînes publiques de la TV ?
Ces questions m’amènent à une bien triste réponse :
La société française actuelle nous OBLIGE à utiliser internet. Soit disant pour le meilleur. Mais pour le pire aussi, ouvrons les yeux sur la situation. De plus en plus d’actes quotidiens se font à distance, par applications depuis un téléphone. L’humain déserte le lien social au profit d’applications qui devraient nous être utiles, être rapides et efficaces.
Alors, comment font les enfants ? Eh bien là aussi, ouvrons les yeux sur le fait qu’on les OBLIGE aussi, de plus en plus et de plus en plus jeunes à utiliser les écrans. Les entreprises commerciales l’ont bien compris et elles polluent nos écrans à tout moment de la journée (et de la nuit) et les enfants sont exposés aux publicités tout comme nous.
Nous avons des possibilités fortes pour éloigner les enfants de ceci et les exposer à ce qui est bénéfique à leur développement psico sensori moteur : la Nature, le lien social réel, les jeux, la fabrication et la construction en 3D, le sport, les activités artistiques au sens large, des associations caritatives et sociales…
Bien sûr qu’il ne s’agit pas de jeter à la poubelle tous les bons côtés du numérique. Il s’agit d’ouvrir les yeux sur la réalité : des grosses entreprises commerciales poussent la consommation (avec des milliards comme on entend de plus en plus. Comme si l’humain était capable de compter jusqu’à un milliard !) d’écrans, de devices tout azimut, d’applications, de tablettes, de clés usb, de traffic d’échanges d’informations, etc. Elles ne connaissent pas les enfants et recherchent encore moins leur bien-être.
Alors comme pour le plastique, (à chaque fois qu’on doit acheter un nouveau produit, posons-nous la question s’il existe une alternative sans plastique) à chaque fois qu’on doit utiliser une application sur un écran, posons-nous la question si on peut s’en passer ? Si la monnaie fiduciaire disparait, si les livres imprimés sur du papier disparaissent, si le commerçants ferment leur boutique, c’est parce que nous l’aurons souhaité.
Alors ouvrons les yeux et surtout ne subissons pas !
On apprend une langue par les oreilles et pas par les yeux
Sauf handicap, nous apprenons les langues par les oreilles et non pas par les yeux.
Quiconque se confronte à l’apprentissage d’une langue (non maternelle puisque celle-ci a un schéma d’apprentissage très spécial) ressent les difficultés à l’acquérir.
Il faut une période de temps longue qui sera raccourcie si les interactions sociales existent au cours de l’apprentissage. On parle « d’immersion » dans un pays pour booster l’apprentissage de la langue. Elle est indispensable. Sinon ce serait apprendre le piano en écoutant un pianiste jouer, en regardant des vidéos ou en écoutant un professeur parler de cela, sans jamais jouer soi-même sur le clavier.
Ensuite, il faut de la répétition et de l’entretien. A force d’entendre les formules de construction de phrases, on finit pas les « avoir à l’oreille ». Bien sûr on soutient l’apprentissage auditif par le visuel, mais celui-ci n’est qu’un soutien.
L’entretien est très important aussi. J’ai rencontré une française de 80 ans, vivant aux USA depuis ses 20 ans et elle avait « perdu » son Français maternel m’expliquait-elle. Elle se rendait à des cours de français dans la ville où je vivais pour le « retrouver » un peu.
En conclusion pour apprendre une nouvelle langue il faut que nos oreilles l’écoutent et l’entendent en immersion et durant des années.
Apprentissage d’une langue = Immersion sensorielle récurrente + Temps + Répétitions
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