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Biodiversité, tout le monde en parle, qu’est-ce que c’est précisément ?
Il ne se passe pas une journée sans que j’entende le mot BIODIVERSITE. Et vous ?
Ce mot a été créé par un biologiste américain Walter G. Rosen, lors d’un colloque aux États-Unis en 1985.
Le musée national d’histoire naturelle nous en donne une définition sur son website :
https://www.mnhn.fr/fr/qu-est-ce-que-la-biodiversite
« Derrière ce concept se cachent donc aussi bien la notion de nombre d’espèces présente dans un milieu que celle de leur diversité (combien d’espèces différentes s’y trouve), d’abondance (nombre d’individus de chaque espèce) ainsi que leur variabilité, c’est-à-dire les évolutions constantes de tous ces éléments. »
Je vois une faute d’orthographe à « trouve » et puis je ne saisis pas la différence entre « notion de nombre d’espèces » et « diversité », s’il s’agit de combien il y en a, comme écrit dans la parenthèse ?
Par ailleurs, je suis d’accord sur l’aspect « se cacher » de la définition; car cette définition semble soit trop simpliste : il faut compter tout ce qui est vivant, soit complexe et donc, compris par seulement les créateurs du terme. Qu’est-ce qu’on nous cache alors ?
Continuons.
Savez-vous qu’il existe en France un Office Français de la Biodiversité ? Il a été créé le 1er janvier 2020 de la fusion de l’Agence française pour la biodiversité et de l’Office français de la chasse et de la faune sauvage. Trois mille agents y travaillent et le budget 2024 de l’OFB est de 659 millions d’euros.
Ah oui, tout de même !
Je vous laisse découvrir comment est utilisé cet argent : https://www.ofb.gouv.fr/sites/default/files/Fichiers/Presse/CP_SNB_Budget_OFB_2024%20_vf.pdf
Revenons aux réalités à l’échelle humaine.
Le terme BIODIVERSITE est un « mot valise », utilisé à tort et à travers, ou comme un joker aussi quand certains parlent du monde du Vivant. Alors que je mets au défi n’importe quelle personne (moi comprise) de citer trois noms de plantes (non cultivar) de son entourage ainsi que trois noms d’animaux (il ne reste plus que des insectes et des oiseaux dans le monde du vivant visible en ville).
Ce que je constate, c’est que lorsqu’on coupe un arbre, on condamne des insectes, des oiseaux, parfois des nids. Quand on utilise des produits insecticides, certes on tue les insectes, mais on impacte d’autres éléments du vivant. Quand on jette nos déchets, on déclenche une autre chaîne du vivant, etc.
Bref, le vivant est partout, nous en faisons partie et nous avons un impact sur ses multicycles.
Ce qui m’a amenée à créer un autre terme, celui de BIO-INTERDEPENDANCE. Je le trouve plus représentatif et plus impliquant dans l’utilisation. Car le vivant ne peut exister sans connexions. L’homme dépend de la Nature. Les plantes, les animaux et les hommes sont interdépendants les uns des autres.
Nous enseignons ceci aux enfants avec les leçons issues de l’Education Cosmique de Maria Montessori.
Et vous, que pensez-vous de la biodiversité ?
PS : récemment j’ai entendu le terme « Géodiversité ». Allons-nous vers les déclinaisons, non pas latines mais modernes, de ce terme « diversité » ? A quand l’humanodiversité ? La religiodiversité ?)
L’IA ne remplacera pas les passeurs de Sciences
J’ai déjà expliqué comment se transmet la philosophie de Maria Montessori : d’humains à humains.
Je suis bien placée pour vous affirmer ceci :
1) J’ai créé (avec le concours technique de mon époux) le premier site internet sur le sujet, c’était il y a 29 ans. Nous avons transmis ce que nous savions, apprenions et recevions des autres, par plusieurs canaux dont le principal, notre website : montessori.fr.
2) J’ ai créé le premier service de formations Montessori en français, à distance, en 2013.
Alors que je vous écris, c’est une petite voix dans ma tête qui dicte les mots. Et vous me lisez.
Ce que je vois, je lis, j’étudie ou j’écoute de mes interlocuteurs passe parfois dans les posts de ce website.
Je continue à faire confiance dans les humains pour me transmettre une partie de leurs savoirs. Je ne pense pas qu’ils puissent être remplacés par la machine, seulement aidés -et sûrement de mieux en mieux-.
Selon moi, l’intelligence humaine dépasse tous les possibles. Donc toutes les techniques, si performantes soient elles ne pourront rivaliser. La transmission humaine est inimitable, car chargée d’une infinités d’attributs et de subtilités.
Ainsi, aujourd’hui, j’ai envie de vous faire découvrir ce qu’écrit un botaniste français, Gérard Guillot, qui publie une newsletter à laquelle je suis abonnée. Je le remercie de son travail de fourmi (jeu de mots -).
Celle d’hier, envoyée à ses adhérents, m’a permise de découvrir ce que sont les espèces animales saproxyliques, adjectif jusqu’à maintenant inconnu de ma personne.
Invertébrés du bois mort : la communauté des saproxyliques-Ch. 1
Murielle Lefebvre
Réponse au jeu des plantes à deviner sur la photo publiée hier
Voici, en réponse, les 4 plantes présentes sur la photo ci-dessous :
Le trèfle rouge (Trifolium pratense)
Famille des Fabaceae
Bienfaits & Contre-indications : https://www.wikiphyto.org/wiki/Tr%C3%A8fle_rouge#Indications
La renoncule (Ranunculus repens)
Famille des Ranunculaceae
La pâquerette (Bellis perennis L., 1753)
Famille des Asteraceae
Bienfaits & Contre-indications : https://www.wikiphyto.org/wiki/P%C3%A2querette#Indications
La vesce commune (Vicia sativa L)
Famille des Fabaceae
Attention, la consommation des plantes pour se soigner se fait avec l’accompagnement d’une personne formée à la phytothérapie !
Enseigner les plantes aux enfants se fait en tout première instance sur le terrain. Chaque promenade ou randonnée est l’occasion de regarder les plantes.
Le premier contact didactiques se fait en live, avec les senteurs, les couleurs, les températures, la rugosité, la pilosité des plantes. Attention là aussi, vous devez bien connaître les plantes car la Berce du Caucase nous entoure et elle peut occasionner des brûlures au 2nd degré.
Ensuite, on continue les leçons à l’intérieur, en classe ou à la maison, avec des supports pédagogiques. Nous en reparlerons, et en attendant, bonnes découvertes printanières.
La botanique, pour quoi faire ?
Hier, je vous parlais de la découverte dans mon jardin d’Arthemis noble, ou camomille romaine dans le jargon français.
C’est une petite plante, qui sera confondue avec des pâquerettes. Mais il suffit d’y approcher son nez pour sentir combien son odeur est puissante. Ce n’est donc pas une pâquerette bien que la famille soit la même, celle des astéracées.
Sans entrer dans un vrai cours de pharmacologie, nous retiendrons aujourd’hui le principe actif le plus notable de la nobiline, auparavant appelée principe amer de la plante.
Récemment, une personne me demandait à quoi servait la botanique ? S’il est une raison utile ce sont les usages thérapeutiques qu’on peut apprendre des plantes. Un de mes outils, pour les connaître est un guide américain dont le titre est « PDR (Physical Desk Reference) for herbal medicines ». Il y est indiqué que c’est surtout en France qu’est utilisée l’anthémis noble. Contre des maux gastriques; problèmes menstruels et nerveux. Egalement contre les inflammations de la bouche, du nez et de la gorge.
On fait des tisanes et décoctions des fleurs aromatiques. Un vaste chapitre que je n’aborde pas maintenant.
En conclusion, voilà pourquoi la diversité du monde qui nous entoure nous concerne. Elle est belle et elle peut soigner notre corps et notre esprit. Nous sommes reliés au monde vivant car il dépend de nous et nous dépendons de lui. Le connaître, c’est nous connaître, assurer la poursuite de la Grande histoire du monde vivant.
Connaître les plantes est une belle aventure humaine. Car on ne les apprend pas dans les livres ou devant des écrans d’ordinateurs ou téléphones. On en reçoit la connaissance sur le terrain, avec d’autres humains qui l’ont reçue d’autres personnes, etc….
A vous de découvrir et partager maintenant -)
Comment se faire du bien durant l’été ?
Profitez de l’été pour SORTIR !
Si vous n’avez pas pu vous aérer ces derniers temps à cause de la météo; de la pandémie, de la surcharge de travail, des soins à donner aux autres, etc…. rattrapez-vous, mettez une casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire et partez respirer à pleins poumons.
La Nature est là avec ses fleurs, ses arbres, ses couleurs et ses senteurs. Pas la peine de faire de nombreux kilomètres en France pour être dans la Nature. Une fois arrivé dans la clairière, le bois ou au sommet de la colline, vous vous asseyez, respirez et ouvrez grand les yeux et les oreilles en direction du monde vivant environnant. Il est grand, il est riche, il est paisible.
Que regarder ? Cela dépendra de votre personnalité.
Si vous voulez prendre une loupe et observer les fleurs, ou si vous voulez écouter le chant des oiseaux, ou encore sentir l’odeur des fleurs sauvages ou les gouter ? Certains prendront des photos de couchers de soleil, d’autres feront des dessins de paysages et d’autres enregistreront le bruit des vagues ou rapporteront un échantillon de sable.
Quoiqu’il en soit, faites-vous du BIEN, facilement et sans grand effort : communiez avec la Nature !
Et si vous souhaitez en apprendre plus sur le monde du Vivant et comment aller à sa rencontre avec les enfants, nous vous accueillons dans nos programmes de formations au métier d’éducateur(trice) de la Nature selon la pédagogie de Maria Montessori !
Chaque science possède son langage
Approcher le monde vivant c’est apprendre des langues.
La langue botanique possède un vocabulaire très pointu (10 000 mots d’après l’auteur de l’ouvrage ci-dessous) et si peu usité qu’on ne peut le comprendre si on ne l’étudie pas un minimum.
Voici un outil indispensable pour apprendre cette langue :
Je vous laisse lire ce paragraphe et jauger ce que vous connaissez de notre riche langue française :
Bursicule : Dans la fleur des orchidées, désigne deux petites alvéoles creusés au sommet du gynostème dans lesquels se forment les rétinacles visqueux où viennent s’attacher les caudicules issues des pollinies.
Je me plonge dans cette langue depuis plusieurs mois et il m’en faudra encore quelques uns pour pouvoir converser avec mes collègues !
Les enfants aiment accéder à ce nouvel univers jamais vu grâce à la loupe botanique et le microscope USB. L’infiniment petit les étonne, les passionne. A partir du sensoriel de terrain, nous apprenons peu à peu la description puis la classification. C’est un nouveau monde féérique, explosion de diversité, couleurs et lumières qui s’ouvre à tous.
Nous avons bien besoin de tout ce que la Nature nous enseigne et nous apporte, pour nous sentir heureux et vivants !
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