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Méthode OML

Pourquoi la gestion d’une école privée nécessite-t-elle des outils numériques ?

Il y a encore quelques années seulement, la question ne se posait pas : gérer une école privée hors contrat en France était possible à un(e) directeur(trice) accompagné(e) d’un cabinet comptable et d’un service juridique.

Aujourd’hui, il est de plus en plus indispensable, hélas dirons-nous, de choisir des outils de gestions divers pour effectuer les tâches (de plus en plus nombreuses et complexes) et atteindre les obligations et objectifs d’un tel établissement.

Hélas, oui, car toutes ces contraintes nous éloignent de notre vrai coeur de métier : celui d’éduquer des enfants.

Nous devenons les médecins cachés derrière leur écran d’ordinateur durant une consultation et qui n’ausculent plus leur patient. Ou alors le banquier, qui, d’une personne physique était devenu une voix et est de plus en plus un tchatbot.

Nous craignons que les éducateurs (montessori ou pas) passent de plus en plus de temps à prendre en photo les enfants en action, que les directeurs passent du temps à saisir les informations pour leurs employés, l’inspection académique, l’inspection du travail, les assureurs, etc.
Ainsi, jour après jour, l’humain est happé par du temps journalier devant un écran et déconnecté (jeu de mots) du contact humain direct. Nous devenons  « esclave » des machines ou tout au moins des écrans.

Les applications informatiques sont de plus en plus nombreuses dans le secteur éducatif public comme privé. Elles gèrent les dossiers des familles, le paiement de la cantine, la liste des élèves, les projets d’école, etc.
Les familles n’ont pas le choix, il faut inscrire leur enfant sur la plateforme en ligne choisie par l’école, il faut télécharger les bulletins scolaires de leurs enfants à la fin de l’année scolaire, il faut avertir en ligne de l’absence de l’enfant, etc.

Dans le secteur privé hors contrat, de tels outils pèsent lourd dans le budget, car rappelons-le, il n’existe aucun soutien financier public d’un établissement privé. Les coûts de ces applications, pour lesquelles l’impasse est de moins en moins possible, sont élevés et viennent déséquilibrer une balance financière déjà si fragile. Ces applications pèsent aussi en temps, il faut en parler.

En juin et juillet, notre association a contacté plusieurs fournisseurs, leur a demandé une démonstration de leur solution informatique et Murielle Lefebvre a mis en vidéo un comparatif de 4 solutions.
Pour l’instant, aucune d’elle ne synthétise tous les besoins d’un établissement privé hors contrat montessori. Il est vrai que le challenge est de taille : oser proposer une offre dans un secteur dont les revenus sont moindres et fragilisés en permanence par les partenaires officiels -ou non- d’un tel projet.

Ne rien utiliser cependant, pourrait mener l’établissement vers une impasse à terme fatale, car structurer un tel projet est indispensable. La sécurité et la santé des enfants sont les deux objectifs premiers sur lesquels aucune concession n’est envisageable. Il faut donc connaître le dossier santé de chaque enfant, sécuriser les interventions de chaque éducateur ainsi que les bâtiments et cela passe, in fine, par des outils de gestion et donc des applications adéquates. Bien sûr; vous pouvez développer vos propres applications. Mais une offre existe maintenant, il fallait l’étudier.

Nous partagerons courant semaine prochaine une vidéo d’une heure pour vous présenter quatre produits, sans prétention de vous les conseiller ou déconseiller, il faudrait vous connaître école par école pour le faire.
Vous savez aussi, sans doute, qu’un de notre credo est « le moins d’écran possible » dans la vie de chacun. Pour les éducateurs comme pour les enfants. Mais que nous ne sommes pas non plus, en tant que prestataire online, « anti numérique » pour autant.

Le bon sens et l’équilibre doivent nous guider vers le choix d’outils qui vont nous soutenir dans nos tâches quotidiennes. Sans en sacrifier l’aspect humain.

 

 

 

 

Les fins d’année scolaire

En ce moment, tout le monde est débordé dans les écoles en France : c’est la fin de l’année scolaire !

Sorties, spectacles, fête de l’école ou kermesse sont au programme.

J’ai beaucoup aimé les kermesses de mes écoles Maternelles et primaire publiques quand j’étais petite fille car elles étaient si différentes du quotidien. On dansait, on jouait, on riait, on mangeait. C’était la seule fête de l’année pour moi.

Les parents et grands-parents venaient et ça c’était le moins bon côté de la fête pour moi, car ils n’avaient pas leur place,à mon goût, dans mon univers personnel. Je découvrais les familles de mes camarades aussi mais surtout nous étions tous ensemble. Plus de groupe d’âges ou de sexes différents !

Puis sont venus les fins d’années d’année scolaire de mes enfants. Moins rituelles, parfois mêmes absentes certaines années ou dans certaines écoles. Ou parfois grandioses (trop ?). Un peu de tout.

Aujourd’hui, je guide certaines écoles sur leur calendrier annuel, leur questionnement sur les objectifs et limites des fêtes organisées. Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Combien ? Quand ? A quel prix ?

Pour faire partie d’une commission d’un club sportif de mon village, j’entends que faire la fête c’est boire de l’alcool, écouter de la musique et manger, trois actions phares et quasiment uniques dans la pensée des organisateurs. On est ensemble, on boit et on rit c’est l’essentiel. Espace temps et physique qui convergent. Le reste doit suivre.

En tant que créatrice de la posture des 5S où Sécurité et Santé, cohabitent avec Soin, Spatialité et Spiritualité, je me demande si cette posture ne pourrait pas être adoptée au-delà du geste d’être un pédagogue (celui qui guide l’enfant) dans la fête. On pourrait y adjoindre le S de sens et le S de surprise !

Et dans ce cas quel S pèserait le plus dans la fête ? Si l’un d’eux doit peser le plus ?

La spiritualité, c’est le S qui nous caractérisent le plus, nous les Humains. -Même si je ne suis pas persuadée que les animaux et les plantes n’ont pas de spiritualité, car ils m’en montrent le contraire un peu plus chaque jour.-

Quelle spiritualité mettons-nous dans la fête ? Encore faut-il être d’accord sur la définition de Spiritualité. Une définition qui se donne avec un exemple, une opposition ou une référence.

Une fête est-elle un fatras d’activités où se mêlent football, poney et barbe-à-papa ? Ou alors un ensemble d’énergies convergentes issues d’une belle communauté vivant en harmonie et souhaitant la célébrer ?

Je vous laisse partager avec nous vos fêtes de fin d’année, si le coeur vous en dit.

Murielle

 

 

 

 

 

 

 

Nos enfants ne boivent pas assez d’eau à l’école

Le saviez-vous ? Les enfants sont souvent très excités lorsqu’ils ont faim et soif. Seulement ils ne le comprennent pas. Alors mettons à leur disposition de l’eau pour oxygéner leurs cellules.

Investissez dans une jolie fontaine à eau en verre d’une capacité de 8,5 l afin que les enfants de votre classe se servent à boire quand ils en ressentent le besoin ou l’envie.

Sécurisez-la, surtout plutôt deux fois qu’une (voir la posture des 5S de Murielle Lefebvre).

Cette fontaine coûte seulement 60€ TTC et n’a pas l’inconvénient d’être en plastique (donc bonne pour la santé et la planète). De plus les enfants peuvent la manipuler aisément (prévoyez un récipient en-dessous le temps qu’ils l’expérimentent convenablement)

Ajoutez quelques rondelles de citrons et tout le monde sera hydraté et heureux !

(A commander chez https://www.nisbets.fr – achat non encore testé -)

 

Qu’est-ce que l’intuition ?

Benjamin, 4 ans, joue dehors toute l’après-midi, pied nus, avec un tee-shirt noir neuf et des craies.

Sa maman le douche comme d’habitude, mais juste après l’activité spontanée et autonome car il est plein de craie de la tête aux pieds. Le lendemain au réveil, quand le papa aide Benjamin à s’habiller pour aller à l’école, il voit des plaques un peu gonflées sur sa peau, plutôt claires, seulement sur son ventre en-dessous du torse.
Quand les responsables de son école appellent les parents à 15 h, les plaques ont évolué sur son dos aussi, sur ses bras et ses cuisses, elles sont devenues rouges.
A part la toux qui est vraiment pas trop forte et peu souvent, Benjamin n’a pas d’autres symptômes. La maman envoie les photos par email à sa meilleure amie qui est infirmière de formation et de métier, car elle a besoin d’être rassurée.

Puis elle emmène Benjamin chez le médecin et ce dernier propose d’appliquer une lotion anti-allergique. Tout rentre dans l’ordre.

A suivre !

 

Foncer à vélo, avec un bébé, sans casque !

Je me baladais hier en vélo sur des petites et moyennes routes provinciales. Je précise que je roule en vélo électrique depuis une année afin d’allonger mes parcours et de maintenir un rythme. Tout à coup, je suis dépassée par une fusée : un jeune homme avec un bébé en portage sur un siège à l’arrière du vélo. Aucun des deux n’avait de casque, cela me saute aux yeux et étant donné leur vitesse, j’en fus étonnée, puis attristée.

Ils vont si vite que je ne les vois plus à l’horizon devant moi. Je les oublie.

Peu après, je les double car ils se sont arrêtés pour observer des chevaux dans un pré. Je continue donc mon chemin, tranquillement, sur le plat, à bonne allure. Tout à coup de nouveau, je suis dépassée par ce jeune homme et le bébé. Comme s’il s’amusait à prouver qu’il est capable de rouler vite, plus vite même qu’un vélo électrique. Nous amorçons une descente et il baisse la tête pour aller encore plus vite.

Je reste encore triste du comportement de ce monsieur. Pour savoir ce qu’un traumatisme cranien occasionne à un adulte comme à un enfant, je trouve cette attitude très irresponsable et égoïste. Et pire, en dehors des lois ou réglementations.

Plus que jamais, je me dis que la Posture des 5 S : Securité, Santé, Soins, Spiritualité et Spatialité, gagnerait à être connue. Protégeons nos enfants (et nous-mêmes) !

Revoyez les équipements obligatoires indiqués sur le site de la sécurité routière :

https://www.securite-routiere.gouv.fr/reglementation-liee-aux-modes-de-deplacements/velo/equipements-obligatoires-velo

Le coronavirus, comment en parler aux enfants ?

Tout d’abord, voici ci-dessous, les liens vers les sites internet français officiels à consulter.

N’utilisez aucune autre source, surtout pas des bavardages de couloir, les émissions vite et mal fisselées par la radio ou la télévision.

Les sites officiels sont les seules sources fiables.

1) Le site d’information du gouvernement : www.gouvernement.fr/info-coronavirus

2) Les conseils aux voyageurs du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/

3) La FAQ de l’OMS : www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019

Lisez avec les enfants, ou faites-leur lire, les informations et discutez avec eux de leur compréhension.

Si les enfants ne savent pas encore lire, il faut résumer les informations issues de ces sites, vous-mêmes, sans extrapoler, avec des mots simples à comprendre suivant l’âge de l’enfant.

 

 

Parce que chaque bébé est formidable

Notre programme de formation d’éducateur pour les enfants de moins de 3 ans, est unique car nous travaillons en permanence sur des sujets sensibles aux bébés et aux personnes qui en prennent soin.

« Le change debout » est le thème que je vous présente aujourd’hui, puisque nous proposons en effet de changer les bébés dans la verticalité, dès qu’elle est acquise. Cela répond au continuum de leur développement.

Venez découvrir ce thème bien décortiqué et illustré dans la formation, pour vous l’adulte qui apportez amour en conscience au quotidien de l’enfant.