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Méthode OML

Les fresques dessinées de la BD

La BD (Bande Dessinée) est actuellement une industrie française avec une production de 60 millions d’exemplaires en 2018 (https://actualitte.com/article/9706/edition/la-bande-dessinee-en-france-chiffres-et-etat-des-lieux) !

Les enfants lisent des BD, et les adultes aussi. Ils ont des séries communes d’ailleurs, ce qui n’est pas forcément le cas pour les romans, les policiers, la poésie….

Dernièrement, nous avons parlé de l’écriture manuscrite et de la lecture. Est-ce qu’on lit une BD ou est-ce qu’on la regarde ? Vous êtes-vous posé ses questions ?

Une BD est un univers à part dans les livres, car il s’agit d’une histoire en dessins.

Personnellement, j’aime les cases où les décors ont été soignés et nous offrent une perspective pour nous intégrer à l’histoire.

Ci-dessous, des cases issues de la BD « A la recherche du temps perdu« , dessinée par Stéphane Heuet.

Lorsqu’on lit une BD, on peut s’arrêter à chaque case et en observer les détails, les couleurs, les nuances. On cherche les bulles, les encarts.

Profitez de l’été pour lire des BD, en famille !

Disparition de l’écriture cursive et de la lecture ?

Prenons le temps de parler de choses sérieuses en train de se passer sur deux compétences fondamentales de notre société moderne que sont l’écriture manuscrite et la lecture.

Ces deux compétences ont été transmises et acquises au fur et à mesure de l’histoire de l’humanité. Nous les présentons notamment aux enfants dans le cursus  d’éducation cosmique montessori.
Ce qui nous distingue des autres mammifères, c’est l’utilisation spécialisée de nos mains, et l’utilisation de notre intelligence (multiple).

Mais qu’en est-il de ces deux compétences actuellement ?

Pour les jeunes chanceux qui apprennent à écrire, -eh oui des millions de jeunes dans le monde n’ont pas cette chance- force est de voir, et donc de croire, qu’ils pratiquent de moins en moins l’écriture manuscrite. Le monde dit moderne, leur propose un autre outil d’écriture appelé clavier. Il y a aussi le trackball ou d’autres outils certes manipulés par nos doigts, mais ne faisant pas appel au même process dans le cerveau de celui qui écrit avec un crayon ou un stylo.

Ce matin, j’étais présente, en tant que bénévole, à la session de réinscription du club de tennis pour enfant. Et j’ai eu la joie de voir un papa proposer à sa fille, en classe primaire, de remplir elle-même sa fiche d’inscription, avec un stylo. Cette fillette s’est appliquée durant de longues minutes, tirant la langue pour écrire les majuscules en cursif. Je l’ai encouragée puis félicitée en lui disant que cela aller être la plus belle fiche de la matinée ! Et ce le fut !

Si nous n’y prêtons pas attention, bientôt, l’homme ne saura plus former de lui-même des lettres, cad, former des mots. Tout geste humain non exécuté s’affaiblit et se perd, je ne vous apprends rien de nouveau. C’est ce qui est en train d’arriver pour vous, pour les enfants et pour moi. Moins nous écrivons moins nous savons écrire.

D’autre part, moins on lit des écritures manuscrites, moins on sait les lire. Mon frère est paléographe et son oeil avisé lit de l’ancien français écrit que je ne peux absolument pas lire moi-même !
Je m’étais déjà rendue compte que lire une écriture manuscrite étrangère n’était pas facile, lorsque j’étais éducatrice Montessori aux USA.
Donc moins je lis d’autres écritures manuscrites, moins je saurai en lire.

On sait bien aussi que moins on écrit (dans le sens construire) de mots, moins on sait les écrire, car l’orthographe a ses raisons. Par conséquent, soyons avisés de ce risque de perte de la capacité d’écrire manuscrite, et ce qui en découle : savoir écrire correctement l’orthographe des mots.

Voyons la lecture, désormais.

Les adolescents que je côtoie dans mon entourage m’ont dit, pour la plupart, ne pas aimer lire, voire même ne pas être capables de lire un livre. Ils préfèrent écouter et regarder une vidéo, un podcast, sur leur téléphone… Et bon nombre se disent incapables d’écouter au-delà de quelques minutes et souhaitent zapper en permanence ou accélérer les images et les sons.
Sur cette compétence également, moins nous lisons, moins nous serons capables de lire. Et les compétences « écouter et regarder » prennent de plus en plus le dessus, il faut l’avouer, sur l’activité de lecture.

Par conséquent, un groupe d’individus ne pourra plus communiquer avec d’autres individus. C’est déjà le cas, me direz-vous puisque le langage n’est pas universel.
La question est-elle individuelle ?
Je pense que choisir son mode de communication et ses outils, mène à restreindre ses propres potentiels et ses échanges.
Je continue chaque semaine à perfectionner les trois langues que j’aime, y compris ma langue maternelle, dont je ne serai jamais sans surprise tant l’homme est allé chercher un mot pour décrire chaque détails de son environnement et de son ambiance (mes thèmes favoris !). J’ai tenté d’en apprendre quelques autres, en vain car les efforts sont parfois très difficiles (comme pour le Grec moderne par exemple !). Je sais que plus j’écrirai, plus je lirai, et aussi plus je regarderai et écouterai, plus j’ouvrirai à l’interconnexion le monde que l’Homme s’évertue à créer depuis l’aube de son temps.

Merci de m’avoir lue -)

PS : Des vidéos sur la méthode d’écriture/lecture que nous avons développée il y a 10 années :

Vidéos

 

Et encore sur l’illetrisme et la dyslexie :

 

 

 

 

Nos enfants seront trilingues

J’ai parlé aujourd’hui avec une consultante montessori américaine trilingue qui travaille à l’American Montessori Society. Comme moi, elle a un parcours familial et professionnel multilingue qui nous amène à échanger sur le sujet et envisager comment aider les enfants à maîtriser trois langues.

Même si nous avons les trois mêmes langues en commun (anglais, espagnol et français) nos parcours ne sont pas du tout les mêmes. Elle est née en Equateur, moi en France. Elle vit aux USA, j’y ai vécu quelques temps. Elle a appris le français en Equateur, dès ses 4 ans, d’enseignants français. J’ai appris l’anglais d’enseignants de langue native française à partir de 11 ans seulement. Ces informations ont un intérêt quant à l’impact sur la maitrise de chaque langue.

Durant notre conversation, elle me parlait en espagnol et je répondais en français. Notre niveau de chaque langue nous le permettait.

Tout le monde dit aujourd’hui qu’il faut apprendre les langues de façon précoce. Oui mais pas dans n’importe quelle condition. Il faut un « enseignant » natif, motivé et motivant.

Tout le monde dit aujourd’hui qu’un bilingue apprend facilement d’autres langues. C’est faux, encore une fois tout dépend du contexte et de la motivation.

Tout le monde dit aujourd’hui qu’une langue ne s’oublie pas, surtout la langue maternelle. J’ai rencontré une française qui vivait aux USA et avait tout oublié de sa langue maternelle. Elle avait 70 ans et avait immigré à 20 ans aux USA.

L’apprentissage des langues est un sujet passionnant.

Si l’on veut parler une langue, il n’y a pas d’autres solutions que de se retrouver dans de vraies situations d’échanges oraux et sociaux. C’est ce qu’on nomme des « immersions ».

Pour lire une langue, c’est un peu différent;  je pense qu’on peut le faire plus facilement, à travers des cours académiques dans des livres et sur l’internet. Peu à peu on apprend par soi-même à décoder dans sa tête. Pas besoin de prononcer les mots.

Ecrire est encore un autre type de compétences qu’on peut acquérir à travers des échanges sociaux avec des correcteurs. Je ne pense pas que les outils numériques soient pour le moment à la hauteur de le faire, tant les langues écrites sont torturées par les conjugaisons, les exceptions orthographiques, la grammaire, l’évolution linguistique, etc.

Mon interlocutrice et moi-même nous sommes retrouvées dans des postures professionnelles de mise en place de méthodes et d’outils didactiques des langues. Pour ma part, j’ai même créé une méthode pour développer le codage et décodage du français (et d’autres langues). Car parler une langue, c’est avant tout en prononcer correctement les sons, les intonations. Sinon, personne ne nous comprend ! C’est placer l’accent à l’endroit où il doit l’être. Sinon on peut faire peur ou faire sourire !

C’est ce que propose la méthode OML, basée sur le multisensoriel. On montre ou trace les graphèmes, on prononce les phonèmes, l’apprenant les voit et les répète oralement.

Alors sans des outils didactiques bien conçus pour cela et une répétition régulière des mots, des conjugaisons, du vocabulaire et des idiomes, sur plusieurs années, pas de 2e langue ni de 3e langue. Depuis trois années, je perfectionne la langue espagnole avec des anglophones. Ce qui me permet de réviser l’anglais aussi, double bénéfice !

Dans une Europe dont la population augmente et bouge de plus en plus, je pense que la maîtrise de trois langues est un atout, et sera peut-être indispensable pour se comprendre et se parler de nos différences dans l’avenir.
Nous sommes bilingues, nos enfants seront trilingues.

¡Ojalá fuera seguro!

 

Un outil pour apprendre à lire avec la méthode OML pour seulement 12€ !

Aujourd’hui, je vous explique comment fabriquer un des outils majeurs de la méthode OML : le support des cartes des graphèmes.

Je l’ai commandé sur amazon et il est parfait : de la bonne taille, en bambou de qualité, bien fini ! Et le prix est sans concurrence.

Tapez simplement : Readaeer Support de livre de cuisine pliable en bambou avec 6 hauteurs réglables (désolée le lien ne fonctionne pas ce soir).

A celui-ci, ajoutez un carnet à spirales à 1€ chez Action par exemple.

Le tour est joué, il ne vous reste plus qu’à écrire les graphèmes. Et puis à les utiliser chaque jour avec votre enfant ou votre groupe classe selon la méthode OML que j’ai développée. Elle ne laisse aucun lecteur dans la panade !

 

 

 

 

Apprendre à lire, c’est apprendre à décoder

Je vous racontais mon voyage récent dans le TGV avec les petits enfants cachés devant ma banquette, que j’écoutais pendant notre voyage commun.

Je voudrais parler aujourd’hui du garçon de 5-6 ans et de son langage oral et écrit.

Comme vous le savez sans doute, nos TGV sont équipés de somptueux grands écrans avec des informations affichées en temps réel : l’heure, la vitesse du train, les destinations et leur heure d’arrivée, le lieu du bar-restaurant, etc..

A un moment, j’entends le jeune garçon tenter de DECODER ce qui était affiché sur l’écran.
J’ai été très étonnée subitement car il ne savait pas décoder !!??

Il en était à un apprentissage très rudimentaire de sons basiques de lettres de l’alphabet français. Il n’a pas pu lire « ANGERS ». C’est-à-dire que le graphème AN lui était inconnu. Quant à celui de ER, n’en parlons pas.

Avec la méthode OML (le M signifiant Montessori) tous les enfants dès la classe maternelle, reçoivent des leçons pour DECODER tous les PHONEMES/GRAPHEMES dans la joie et grâce au sensoriel.

Cet enfant, dont la maturité était indéniable tant il maniait avec aisance le langage parlé, avait, du point de vue du langage décodé n’avait encore rien abordé des PHONEMES/GRAPHEMES qui « peuplent » nos mots écrits.

Ne laissons plus les enfants, démunis devant un un enseignement du langage – crucial pour son devenir-  retardé en France, à la merci de la roulette russe qui lui proposera un enseignant et une méthode dus au hasard de la classe dans laquelle il ira.

Nous vous accompagnons, enseignants et parents, dans la connaissance et l’utilisation de la méthode OML qui ne laisse aucun phonème/graphème de côté et amène toute personne à décoder le français, langue riche et compliquée.

Nous proposons deux programmes, selon vos besoins. Et un ensemble de 13 cahiers pour les enfants.