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Chaque science possède son langage

Approcher le monde vivant c’est apprendre des langues.
La langue botanique possède un vocabulaire très pointu (10 000 mots d’après l’auteur de l’ouvrage ci-dessous) et si peu usité qu’on ne peut le comprendre si on ne l’étudie pas un minimum.

Voici un outil indispensable pour apprendre cette langue :

Je vous laisse lire ce paragraphe et jauger ce que vous connaissez de notre riche langue française :

Bursicule : Dans la fleur des orchidées, désigne deux petites alvéoles creusés au sommet du gynostème dans lesquels se forment les rétinacles visqueux où viennent s’attacher les caudicules issues des pollinies.

Je me plonge dans cette langue depuis plusieurs mois et il m’en faudra encore quelques uns pour pouvoir converser avec mes collègues !

Les enfants aiment accéder à ce nouvel univers jamais vu grâce à la loupe botanique et le microscope USB. L’infiniment petit les étonne, les passionne. A partir du sensoriel de terrain, nous apprenons peu à peu la description puis la classification. C’est un nouveau monde féérique, explosion de diversité, couleurs et lumières qui s’ouvre à tous.

Nous avons bien besoin de tout ce que la Nature nous enseigne et nous apporte, pour nous sentir heureux et vivants !

Venez découvrir vous aussi ce monde du vivant dans la formation d’éducateur(trice) Montessori pour les enfants de 6-12 ans.

 

Découvrons la finesse du langage

Grâce à la pédagogie de Maria Montessori et à son matériel atypique, l’enfant découvre par lui-même toute la finesse de sa langue : vocabulaire, conjugaisons, préfixes, synonymes…

Un bel artifice de langue pour apprendre à s’exprimer le plus justement possible, expliquer de ce qu’on ressent, décrire ce qu’on fait et narrer ce dont on rêve !

Venez vous former et manipuler vous aussi tout ce matériel sensoriel pour apprendre une langue !

La LSFBB fait le bonheur de tous !

Une assistante maternelle qui vient de finir sa formation e-learning sur la langue française des signes pour bébés nous écrit :

Bonjour Murielle, 

Me voilà au bout de ma formation LSFBB avec le dernier cours réalisé hier.
Comme vous avez pu le constater, j’ai pris mon temps pour faire cette formation car j’ai souhaité mettre en pratique au fil des leçons ce que j’apprenais.
Donc afin de que chaque nouvel apprentissage soit bien intégré et assimilé, je me tenais à un maximum de 3 cours par semaine.

Merci pour cette formation très riche et ludique, qui permet à chacun de pouvoir acquérir les bases de la LSF selon ses propres rythmes et affinités.

En effet personnellement c’est en mettant en pratique à travers les phrases proposées que j’ai pu avancer sans difficulté dans mes apprentissages, et les enfants que j’ai en accueil se sont régalés avec les chansons signées qu’ils redemandent régulièrement.

Quel bonheur après à peine 2 mois de mise en pratique de voir G. 7 mois et demi me signer « couche » (à sa façon certes mais le mouvement des mains était bien là) et son visage rayonnant lorsque je suis allée la changer : elle avait été comprise !

L. 16 mois ne parle pas encore, et s’est très vite approprié les signes : encore, gâteau (au hasard ! 😉 ), eau, boire… mais aussi : câlin, musique, écouter.

Je suis stupéfaite de constater avec quelle facilité ils s’approprient la LSF !

En dehors de ces « nouveaux » échanges sans prix, c’est également de voir la satisfaction de mes parents employeurs de me voir utiliser la langue des signes avec leurs enfants qui me conforte dans mon bon choix de vouloir la proposer dans notre quotidien.

Voilà vous l’aurez compris suite à ma formation LSFBB je vais la proposer et l’intégrer dans mes activités/ateliers du quotidien 😉

Nos chansons sont maintenant également toutes signées.

Merci pour ce magnifique cadeau que vous m’avez fait.

Au plaisir

Hélène

Faute ou pas faute ?

 A l’heure où je vous écris, je reçois chaque jour beaucoup d’emails. De très loin parfois comme le Burkina Faso hier, de personnes très différentes comme celui d’une scaphandrière de métier, il y a quelque temps ! Mais aussi des emails issus de fournisseurs de services, très étatiques dirons-nous sans les citer directement. Quand je les lis, je me dis que je ne fais pas plus de fautes qu’eux et cela me rassure. Mais est-ce qu’il faut se rassurer pour autant ou pas ?

Actuellement au sein de notre organisation associative, nous passons des heures à traquer les fautes de nos contenus en priorité sur la plate forme des formations online, qui est un bel outil certes, mais qui n’a pas été conçu pour que l’on puisse aisément mettre un document à jour, rien que parce qu’on a oublié un S a un mot !

Résultat, il faut compter parfois une heure pour seulement ajouter un S manquant. Est-ce rentable, faisable, durable ? Je pense que non.

Alors que faire ? Faut-il laisser l’orthographe français évoluer de sa belle vie ? Faut-il lâcher prise comme on dit ?

coucher-soleil-unique
Je vous laisse lire par vous-même les limites de ce laxisme :

EUROPEENS, ATTENTION, CECI VOUS CONCERNE :

La Commission européenne a finalement tranché : après la monnaie unique, l’Union européenne va se doter d’une langue unique, à savoir… le français.

Trois langues étaient en compétition :
– le français (parlé par le plus grand nombre de pays de l’Union)
– l’allemand (parlé par le plus grand nombre d’habitants de l’Union)
– l’anglais (langue internationale par excellence)

L’anglais a vite été éliminé, pour deux raisons :
l’anglais aurait été le cheval de Troie économique des Etats-Unis et les Britanniques ont vu leur influence limitée au profit du couple franco-allemand en raison de leur légendaire réticence à s’impliquer dans la construction européenne.

Le choix a fait l’objet d’un compromis, les Allemands ayant obtenu que l’orthographe du français, particulièrement délicate à maîtriser, soit réformée, dans le cadre d’un plan de cinq ans, afin d’aboutir à l’eurofrançais.

1. La première année, tous les accents seront supprimés et les sons actuellement distribués entre « s », « z », « c », « k » et « q » seront répartis entre « z » et « k », ze ki permettra de zupprimer beaukoup de la konfuzion aktuelle.

2. La deuzieme annee, on remplazera le « ph » par « f », ze ki aura pour effet de rakourzir un mot komme « fotograf » de kelke vingt pour zent.

3. La troizieme annee, des modifikations plus draztikes zeront pozzibles, notamment ne plus redoubler les lettres ki l’etaient : touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des « e » muets, zourz eternel de konfuzion, en efet, tou kom d’autr letr muet.

4. La katriem ane, les gens zeront devenu rezeptif a de changements majeurs, tel ke remplazer « g » zoi par « ch », zoi par « j », zoi par « k », zelon les ka, ze ki zimplifira davantach l’ekritur de touz.

5. Duran la zinkiem ane, le « b » zera remplaze par le « p » et le « v » zera lui auzi apandone, au profi du « f ».
Efidamen, on kagnera ainzi pluzieur touch zu le klafie.
Un foi ze plan de zink an achefe, l’ortokraf zera defenu lochik, et le chen pouron ze komprendr et komunike. Le ref de l’Unite kulturel de l’Europ zera
defenu realite !

Je retourne à mes corrections, celles d’éducatrice (donc des enfants) et celles de formatrice (donc des adultes) !