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Méthode OML

Une petite fille regarde par la fenêtre

Récemment en consultant ma base de données de photographies, je trouve cette photo qui me touche particulièrement.

Je ne sais plus exactement où elle a été prise mais elle m’évoque de belles pensées.
Cette petite fille, bien qu’elle soit assise sur une chaise trop haute pour elle (puisque ses pieds ne touchent pas le sol), est face au monde extérieur grâce à une fenêtre tout à fait adaptée à la classe des jeunes enfants. Elle peut effectuer son activité mais aussi faire des pauses et observer le monde extérieur au vase clos de la classe. La lumière naturelle est aussi très importante pour l’enfant. J’ai vu tant de classes éclairées aux néons artificiels, basses de plafond, sans aucune fenêtre à la hauteur des enfants.

Je sais bien que c’est compliqué de trouver des locaux adaptés. Quand allons-nous mettre l’enfant au centre de nos préoccupations ? Ce sont eux qui continueront notre monde, en avons-nous conscience ? Relisons ce que Maria Montessori a écrit pour ne pas prendre ce fil conducteur dans nos actions.

Revenons à cette jeune demoiselle. Elle est tranquillement installée, concentrée. Rien ne la perturbe apparemment. D’autres enfants sont dans la classe mais son périmètre de respiration est large. A sa droite, sur un grand mur, on voit accrochée une toile de maître, de style ancien, entourée d’un large cadre doré. L’environnement est sobre, beau, soigné et préparé. C’est un beau geste de respect vis-à-vis des enfants. La classe est rangée, décorée, lumineuse pour entourer psychologiquement l’enfant.

Sur sa table en bois, elle a posé un petit panier en osier qu’elle est allée choisir, elle-même. Ses mains sont occupées à effectuer une activité précise qui lui a été présentée par un(e) éducateur(trice). On voit du liège, des ciseaux, des brins de laine ou coton. Ses coudes sont posés sur la table, pour fixer une position dans laquelle elle est confortable.

A la droite de l’enfant, on reconnait les sempiternelles étagères montessoriennes : des objets didactiques posées sur les étagères que les enfants peuvent atteindre avec facilité. Je ne peux m’empêcher de remarquer une chaise qui en barre l’accès ! Sans doute qu’il y a une explication temporelle que je n’ai pas.

Je remarque une petite lampe allumée au fond de la photo !-) Parfois, une petite ampoule supplémentaire met une emphase sur un matériel, un espace. Et puis je vois aussi en bas à gauche de la photo un coin de tapis sur le sol. Aménagement qui amène de la décoration, des sensations douces au toucher.

Les enfants sont très sensibles à tous ces détails dans leur environnement. Certains y seront agréablement sensibles, d’autres au contraire. A nous de les observer, de les comprendre, de les guider.

Nous avons la possibilité d’offrir cela à nos enfants, alors osons le faire !

 

 

 

Tapages médiatiques sur les émotions humaines

Voici plus de 20 années que des marchands nous rabattent les oreilles sur les émotions des enfants.
Voici 100 ans (eh oui un siècle !) que Disney et d’autres incompétents de la psychologie enfantine dressent selon leurs codes les parents (clients) à suivre leurs valeurs et attributs comportementaux.

Pensez-vous que les scénaristes et dessinateurs actuels de chez Pixar ou Disney soient parents, aient étudié la psychologie enfantine et aient à coeur le bien-être des enfants ?
Non, ce qu’ils veulent c’est vendre et pour vendre il faut émousser un maximum les émotions (des parents comme des enfants).

Cela date de 30 années (déjà !). En 1994, la sortie du 1er film de Disney avec les panoramiques styles 3D plongeant sur l’affreux Scar qui s’acharne sur Simba le futur Roi Lion, nous retournaient tous la tête et nous mettait dans un état second.

Oui les enfants ont des émotions. Non, il ne faut pas les déclencher artificiellement et en permanence.

Oui les enfants ont peur. Non, ils n’aiment pas cela et non, leur montrer des horreurs ne les « forgent » pas.

Oui les enfants sont joyeux. Non, ils n’aiment pas les jeux débiles ou violents.

Oui les enfants sont tristes. Non, il ne faut pas lisser cette émotion et au contraire apprendre à l’accueillir.

Récemment j’ai vu passer une photo d’affiche présentant les émotions qui était accrochée dans une classe maternelle. Le dessin pour chacune des émotions était sous la forme d’un monstre. Il avait peur, souriait, pleurait, etc. N’empêche que c’était un monstre. Et tous les commentaires, féminins pour la majorité, étaient unanimes : c’est mignon, c’est extra, j’aime bien… Oui mais les enfants eux, ne sont pas des réductions d’adultes, et les monstres, ils en ont peur.

 

 

Les fins d’année scolaire

En ce moment, tout le monde est débordé dans les écoles en France : c’est la fin de l’année scolaire !

Sorties, spectacles, fête de l’école ou kermesse sont au programme.

J’ai beaucoup aimé les kermesses de mes écoles Maternelles et primaire publiques quand j’étais petite fille car elles étaient si différentes du quotidien. On dansait, on jouait, on riait, on mangeait. C’était la seule fête de l’année pour moi.

Les parents et grands-parents venaient et ça c’était le moins bon côté de la fête pour moi, car ils n’avaient pas leur place,à mon goût, dans mon univers personnel. Je découvrais les familles de mes camarades aussi mais surtout nous étions tous ensemble. Plus de groupe d’âges ou de sexes différents !

Puis sont venus les fins d’années d’année scolaire de mes enfants. Moins rituelles, parfois mêmes absentes certaines années ou dans certaines écoles. Ou parfois grandioses (trop ?). Un peu de tout.

Aujourd’hui, je guide certaines écoles sur leur calendrier annuel, leur questionnement sur les objectifs et limites des fêtes organisées. Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Combien ? Quand ? A quel prix ?

Pour faire partie d’une commission d’un club sportif de mon village, j’entends que faire la fête c’est boire de l’alcool, écouter de la musique et manger, trois actions phares et quasiment uniques dans la pensée des organisateurs. On est ensemble, on boit et on rit c’est l’essentiel. Espace temps et physique qui convergent. Le reste doit suivre.

En tant que créatrice de la posture des 5S où Sécurité et Santé, cohabitent avec Soin, Spatialité et Spiritualité, je me demande si cette posture ne pourrait pas être adoptée au-delà du geste d’être un pédagogue (celui qui guide l’enfant) dans la fête. On pourrait y adjoindre le S de sens et le S de surprise !

Et dans ce cas quel S pèserait le plus dans la fête ? Si l’un d’eux doit peser le plus ?

La spiritualité, c’est le S qui nous caractérisent le plus, nous les Humains. -Même si je ne suis pas persuadée que les animaux et les plantes n’ont pas de spiritualité, car ils m’en montrent le contraire un peu plus chaque jour.-

Quelle spiritualité mettons-nous dans la fête ? Encore faut-il être d’accord sur la définition de Spiritualité. Une définition qui se donne avec un exemple, une opposition ou une référence.

Une fête est-elle un fatras d’activités où se mêlent football, poney et barbe-à-papa ? Ou alors un ensemble d’énergies convergentes issues d’une belle communauté vivant en harmonie et souhaitant la célébrer ?

Je vous laisse partager avec nous vos fêtes de fin d’année, si le coeur vous en dit.

Murielle

 

 

 

 

 

 

 

Réponse au jeu des plantes à deviner sur la photo publiée hier

Voici, en réponse, les 4 plantes présentes sur la photo ci-dessous :

Le trèfle rouge (Trifolium pratense)
Famille des Fabaceae
Bienfaits & Contre-indications : https://www.wikiphyto.org/wiki/Tr%C3%A8fle_rouge#Indications

La renoncule (Ranunculus repens)
Famille des Ranunculaceae

La pâquerette (Bellis perennis L., 1753)
Famille des Asteraceae
Bienfaits & Contre-indications : https://www.wikiphyto.org/wiki/P%C3%A2querette#Indications

La vesce commune (Vicia sativa L)
Famille des Fabaceae

Attention, la consommation des plantes pour se soigner se fait avec l’accompagnement d’une personne formée à la phytothérapie !

Enseigner les plantes aux enfants se fait en tout première instance sur le terrain. Chaque promenade ou randonnée est l’occasion de regarder les plantes.

Le premier contact didactiques se fait en live, avec les senteurs, les couleurs, les températures, la rugosité, la pilosité des plantes. Attention là aussi, vous devez bien connaître les plantes car la Berce du Caucase nous entoure et elle peut occasionner des brûlures au 2nd degré.

Ensuite, on continue les leçons à l’intérieur, en classe ou à la maison, avec des supports pédagogiques. Nous en reparlerons, et en attendant, bonnes découvertes printanières.

 

 

Poème d’enfant

« Ce matin, une amie colombienne m’envoie un portrait peint à l’huile, qu’elle vient d’achever, de son jeune frère. C’est frais, c’est agréable. Et immédiatement surgit en moi un de mes poèmes favoris. Je l’ai appris quand je suis entrée au collège et depuis je ne l’ai jamais oublié. C’est tendre, c’est doux, c’est coloré. Guillaume Apollinaire décrit Yvonnette, une petite fille de 7 ans qui peint.
Je la visualise, je visualise sa peinture, les couleurs et je me sens bien. Je le partage avec vous. » Murielle

Aquarelliste
Guillaume Apollinaire

À Mademoiselle Yvonne M…

Yvonne sérieuse au visage pâlot
A pris du papier blanc et des couleurs à l’eau
Puis rempli ses godets d’eau claire à la cuisine.
Yvonnette aujourd’hui veut peindre.
Elle imagine de quoi serait capable un peintre de sept ans.
Ferait-elle un portrait ? Il faudrait trop de temps,
Et puis la ressemblance est un point difficile
À saisir, il vaut mieux peindre de l’immobile.
Et parmi l’immobile inclus dans sa raison
Yvonnette a fait choix d’une belle maison
Et la peint toute une heure en enfant douce et sage.
Derrière la maison s’étend un paysage
Paisible comme un front pensif d’enfant heureux,
Un paysage vert avec des monts ocreux.
Or plus haut que le toit d’un rouge de blessure
Monte un ciel de cinabre où nul jour ne s’azure.
Quand j’étais tout petit aux cheveux longs rêvant,
Quand je stellais le ciel de mes ballons d’enfant,
Je peignais comme toi, ma mignonne Yvonnette,
Des paysages verts avec la maisonnette,
Mais au lieu d’un ciel triste et jamais azuré
J’ai peint toujours le ciel très bleu comme le vrai

Des fillettes s’occupent

Je me rends ce matin à la 3e et dernière journée de bénévolat au tennis club de ma ville.

Je vois arriver une famille avec trois fillettes. Tiens, cela change des trois garçons d’hier !

Elles s’installent et les deux plus jeunes sortent des feuilles et des feutres pour dessiner. Et la 3e à ma grande surprise, sort des pelotes de laine et un crochet.

Je vais les voir et on discute. L’aînée est en 5e et crochète depuis 2 années. Elle fait des petits papillons pour un rideau de chambre à sa soeur. Je lui dis que j’ai visité un musée Viking au Danemark où il y avait une exposition historique des monarques, tous crochetés.

 

 

 

 

 

 

 

La maman arrive;  elle est infirmière de nuit en CHD et ses filles sont actives chacune dans leur passion. L’une d’elle a la tenue de Roland Garros complète : casquette, polo et short. Elle me raconte que l’an passé, elle est allée voir les grands joueurs lors du tournoi. Elle sourit; des lumières illuminent ses yeux. Elle sera la seule à utiliser un téléphone durant les 2 heures.

Quelle joie de voir ses fillettes occupées. Elles sont venues encouragées une amie, en famille.

Les parents peuvent être fiers de se qu’ils accomplissent.

Vive le sport et vive le tennis et le crochet !

 

 

 

Les cadeaux que nous offre l’Univers

Hier j’ai préparé des cadeaux offerts par l’Univers.

Le premier était un ensemble de fleurs cueillies dans mon jardin naturel. En effet, j’ai une parcelle laissée en friche qui s’exprime et nous laisse apparaître année après année de nouvelles plantes à découvrir. Ce sont des cadeaux de l’Univers.

Nous en avons terminé avec les mauvaises herbes. Car si elles sont là c’est qu’il y a une raison, et si elles ne me gènent pas  pourquoi les éradiquer ? Nous les avons qualifiées de « mauvaises » car nous ne savions plus leurs usages. Désormais nous pouvons apprendre à vivre mieux en les connaissant.

Avril est terminé, bienvenue à Mai, ce beau mois printanier dont je ne me lasse pas. Je vous souhaite de beaux cadeaux de l’Univers !

Qui saura nommer ces deux beaux cadeaux ?

Pour une pluralité de choix d’instruction de nos enfants

Défendons la liberté de choix du mode d’instruction de nos enfants. Elle diminue année après année.

En illustration, un message musical et joyeux d’une famille française qui porte une belle parole de liberté individuelle et familiale.

Partagez-la si vous aimez -)

On peut tous inventer des histoires ! (pour nos enfants)

Quand il avait 4 ou 5 ans, j’inventais une histoire chaque soir pour mon fils benjamin et il adorait. Et moi aussi, je me suis prise au jeu, j’avoue. Cela a duré plusieurs mois. Du bonheur partagé.

Cependant, je me souviens qu’il m’interdisait les tournures dramatiques -) Pas de sang, (depuis nous nous sommes aperçus qu’il fait des malaises en cas de vue de sang ou en cas de conversation sur le sujet de l’hémoglobine), pas de mort. Pas de personnage qui porte son prénom non plus. Je ne m’en étonnais pas et je m’adaptais à sa demande.

Je lui demandais le thème aussi de temps en temps.

Et parfois je continuais l’histoire sur plusieurs soirs.

A mon grand étonnement, alors que je ne l’avais pas fait pour ses frères aînés, je me découvrais de l’inspiration quotidienne à inventer une histoire !

C’est sa joie et notre petit moment de douceur à être ensemble qui me comblaient et me soufflaient les textes.

Faites confiance à vos enfants et faites-vous confiance. On peut tous inventer des histoires pour nos enfants -)

Essayez dès ce soir !

 

Chaque science possède son langage

Approcher le monde vivant c’est apprendre des langues.
La langue botanique possède un vocabulaire très pointu (10 000 mots d’après l’auteur de l’ouvrage ci-dessous) et si peu usité qu’on ne peut le comprendre si on ne l’étudie pas un minimum.

Voici un outil indispensable pour apprendre cette langue :

Je vous laisse lire ce paragraphe et jauger ce que vous connaissez de notre riche langue française :

Bursicule : Dans la fleur des orchidées, désigne deux petites alvéoles creusés au sommet du gynostème dans lesquels se forment les rétinacles visqueux où viennent s’attacher les caudicules issues des pollinies.

Je me plonge dans cette langue depuis plusieurs mois et il m’en faudra encore quelques uns pour pouvoir converser avec mes collègues !

Les enfants aiment accéder à ce nouvel univers jamais vu grâce à la loupe botanique et le microscope USB. L’infiniment petit les étonne, les passionne. A partir du sensoriel de terrain, nous apprenons peu à peu la description puis la classification. C’est un nouveau monde féérique, explosion de diversité, couleurs et lumières qui s’ouvre à tous.

Nous avons bien besoin de tout ce que la Nature nous enseigne et nous apporte, pour nous sentir heureux et vivants !

Venez découvrir vous aussi ce monde du vivant dans la formation d’éducateur(trice) Montessori pour les enfants de 6-12 ans.