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Méthode OML

Observer les animaux actifs autour de nous

Les cloportes (crustacés terrestres) se nichent dans le bois des planches du composteur du jardin de l’école !

Découvrons ces petits animaux.

Cloporte rugueux (Porcellio scaber)

Je vous laisse deviner quelle est l’espèce sur la photo (en lisant l’article ci-dessus) ?

Les enfants découvrent la Nature (suite)

Voici une activité qui plaira aux enfants (et à certains adolescents). C’est de la vie pratique, si chère à Maria !

Car apprendre à connaître les plantes pour les plantes, cela peut lasser. Pour ma part, je trouve la botanique ausi difficile que riche. Rendez-vous compte : on a répertorié seulement la moitié des espèces végétales sur la planète Terre !

Alors si on peut connaître ce qui est autour de nous, et l’utilité que la plante peut avoir, allons-y !

La pâquerette (vous vous souvenez de son vrai nom ?) a des principes actifs utiles à découvrir comme nous l’avons vu dans le post précédent. Et pour en bénéficier longtemps, on peut tenter de les extraire et de les conserver. Le macérat huileux est une des solutions. C’est simple, sans danger et peu coûteux à réaliser, donc pour les enfants.

Je vous donne la recette issue d’un de mes ouvrages de références. Des pages 26 à 29 du livre, vous découvrirez en photos comment la reconnaître et quelles sont les propriétés médicinales pour les enfants et adolescents.

1) il faut faire sêcher les pâquerettes (cueillies fraîchement sans tige) quelques jours,
2) ensuite vous les mettez dans un contenant en verre tout propre,
3) vous les recouvrez d’huile végétale bio de votre choix,
4) vous ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de romarin (pour jouer le rôle de conservateur),
5) vous couvrez d’un tissu et entreposez le tout dans un espace éclairé normalement et chauffé à température ambiante,
6) après 3 semaines durant lesquelles vous aurez surveillé et remué un peu le bocal, vous filtrez le liquide dans un linge propre et remettez le contenu huileux dans un bocal foncé et vous entreposez à l’abri de la chaleur et de la lumière,
7) vous consommez selon vos besoins, dans les 3 mois suivants.

C’est important que les enfants participent activement à toutes les étapes de cette transformation.
Envoyez-nous vos photos et commentaires !

 

 

 

Les enfants découvrent la Nature

C’est le printemps !

Nous sortons enfin dans les jardins, les parcs et les forêts où la Nature s’exprime à tout va !

Ce que les petits enfants verront à coup sûr, ce sont les pâquerettes fleurissant les espaces verts, y compris dans les villes.
Ce ne sont pas de fleurs mais un ensemble de fleurs.
Bellis perennis, de son vrai nom, est composée de fleurs blanches ligulées et de fleurs jaunes tubulaires.
Laissez les enfants cueillir ces astéracées et observez-les avec eux.

 

Les propriétés de la Bellis perennis sont nombreuses et il semble qu’il n’y ait pas de contre-indications, ni effets secondaires. On peut consommer les fleurs et les feuilles, on peut les transformer en huile et on peut infuser les fleurs.

Attention, je ne consulte que des ressources sûres avant toute utilisation. Celles-ci ne se trouvent pas sur l’internet comme vous pouvez l’imaginer car il est pollué de tas d’informations de non spécialistes et on ne sait plus s’y retrouver. J’ai suivi des formations avec des spécialistes français de longue date et je consulte des ouvrages d’experts, des vrais. C’est-à-dire des personnes qui ont reçu des savoirs de maîtres, qui ont expérimenté et documenté leurs propres savoirs, durant des décennies si possible. -Car comme pour la pédagogie montessori, on ne se forme pas en quelques jours, mais plutôt en quelques années-.

On ne peut pas prendre de risque sur sa santé ni celle des autres, alors consultez les ouvrages de :
J.Valnet, P.Lieutaghi, T.Thévenin, M.Mességué, Y.Rocher, F.Cazin, etc.

Lors d’un prochain post, nous verrons comment faire sécher et utiliser les pâquerettes.
En attendant, regardez autour de vous, la Nature nous tend les bras avec sa biodiversité. Et la bonne nouvelle c’est que c’est gratuit; pas la peine de prévoir des bacs potagers dans la cour de récréation ou au bas de votre immeuble.

 

 

 

Idées pour étudier la Botanique à l’école

Aujourd’hui, je vous propose de parler un peu de Botanique.
Le printemps arrive et nous sommes prêts à observer les premières fleurs avec nos loupes en mains.

Je vous laisse deviner quelle est cette fleur sauvage printanière (sans utiliser d’app si possible -)

Au-delà de l’observation, nous élaborons une classification, car classer sert à nommer, comprendre, mémoriser et transmettre.
La classification des plantes à fleurs (Angiospermes) est possible surtout grâce à leurs fleurs (organe sexué de la plante). Alors régalons-nous de cette explosion florale qui a lieu depuis la nuit des temps (ou presque puisque les angiospermes sont arrivés après les gymnospernes dans l’évolution).

Le digramme floral est un outil ludique que vous pouvez proposer aux enfants assez jeunes sous forme de coloriage, découpage (je vous mets un fichier diagramme floral en remerciant l’auteur : https://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article3048

Pour les plus âgés, on ajoute le vocabulaire et puis l’écriture des termes scientifiques.

Les enfants peuvent réaliser une banque de données des diagrammes floraux qu’ils établissent durant l’année scolaire.

A vous loupes, prêts, partez !

PS : pour celles et ceux qui ne connaissent pas le diagramme floral; je vous propose deux liens où la notion est bien expliquée :

https://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/biodiversite/accompagnement-pedagogique/accompagnement-au-lycee/la-biodiversite-florale

 

 

Cette semaine nous avons observé les fleurs de lavande

L’été est propice, tout comme le printemps, à l’observation des plantes pour en déterminer les espèces, grâce aux fleurs notamment.

En ce moment ce sont les lavandes qui fleurissent dans les jardins. C’est l’occasion de parler de CULTIVAR, dont un autre nom commun est « variété cultivée » qui a été créée par l’homme et n’est donc pas une espèce naturelle.

Si vous cherchez les lavandes dans un guide comme celui de Delachaux (voir article précédent), vous ne les trouverez pas. Elles n’y figurent pas car les auteurs considèrent qu’il n’y a pas d’espèce naturelle de lavande en France.

Dans d’autres livres de botanistes comme celui de Cédric Perraudeau, Le chemin des herbes très joliment documenté et illustré, vous y trouverez l’espèce naturelle : Lavandula angustifiola  (famille lamiacées)

Ouvrez grands vos yeux, même dans les dunes sur le chemin de vos vacances, des belles espèces naturelles peuvent vous émerveiller !  (Pas des lavandes mais de toutes aussi belles fleurs)

L’étude de la Botanique débute dès la Maternelle dans une classe Montessori et se poursuite jusqu’au lycée selon un cursus progressif qui s’effectue dans la joie d’observer les plantes dans leur espace vital et va jusqu’à la joie de déterminer n’importe quelle plante naturelle observée dans son environnement.

Comment se faire du bien durant l’été ?

Profitez de l’été pour SORTIR !

Si vous n’avez pas pu vous aérer ces derniers temps à cause de la météo; de la pandémie, de la surcharge de travail, des soins à donner aux autres, etc…. rattrapez-vous, mettez une casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire et partez respirer à pleins poumons.

La Nature est là avec ses fleurs, ses arbres, ses couleurs et ses senteurs. Pas la peine de faire de nombreux kilomètres en France pour être dans la Nature. Une fois arrivé dans la clairière, le bois ou au sommet de la colline, vous vous asseyez, respirez et ouvrez grand les yeux et les oreilles en direction du monde vivant environnant. Il est grand, il est riche, il est paisible.

Que regarder ? Cela dépendra de votre personnalité.
Si vous voulez prendre une loupe et observer les fleurs, ou si vous voulez écouter le chant des oiseaux, ou encore sentir l’odeur des fleurs sauvages ou les gouter ? Certains prendront des photos de couchers de soleil, d’autres feront des dessins de paysages et d’autres enregistreront le bruit des vagues ou rapporteront un échantillon de sable.

Quoiqu’il en soit, faites-vous du BIEN, facilement et sans grand effort : communiez avec la Nature !

Et si vous souhaitez en apprendre plus sur le monde du Vivant et comment aller à sa rencontre avec les enfants, nous vous accueillons dans nos programmes de formations au métier d’éducateur(trice) de la Nature selon la pédagogie de Maria Montessori !

 

 

 

Chaque science possède son langage

Approcher le monde vivant c’est apprendre des langues.
La langue botanique possède un vocabulaire très pointu (10 000 mots d’après l’auteur de l’ouvrage ci-dessous) et si peu usité qu’on ne peut le comprendre si on ne l’étudie pas un minimum.

Voici un outil indispensable pour apprendre cette langue :

Je vous laisse lire ce paragraphe et jauger ce que vous connaissez de notre riche langue française :

Bursicule : Dans la fleur des orchidées, désigne deux petites alvéoles creusés au sommet du gynostème dans lesquels se forment les rétinacles visqueux où viennent s’attacher les caudicules issues des pollinies.

Je me plonge dans cette langue depuis plusieurs mois et il m’en faudra encore quelques uns pour pouvoir converser avec mes collègues !

Les enfants aiment accéder à ce nouvel univers jamais vu grâce à la loupe botanique et le microscope USB. L’infiniment petit les étonne, les passionne. A partir du sensoriel de terrain, nous apprenons peu à peu la description puis la classification. C’est un nouveau monde féérique, explosion de diversité, couleurs et lumières qui s’ouvre à tous.

Nous avons bien besoin de tout ce que la Nature nous enseigne et nous apporte, pour nous sentir heureux et vivants !

Venez découvrir vous aussi ce monde du vivant dans la formation d’éducateur(trice) Montessori pour les enfants de 6-12 ans.

 

C’est le moment d’observer la Nature avec les enfants !

Nous sommes au printemps, saison propice pour la classification des plantes, grâce à leurs fleurs notamment.

Quoi de plus beau que d’accéder à la contemplation des fleurs des champs et des jardins ? Et à celle des insectes, consommateurs intéressés aussi par cette saison !

 

Grâce à une loupe de poche d’une valeur de quelques euros, vous pouvez accéder à un nouveau monde époustouflant de beauté !

A mettre dans les mains des enfants -)

 

Je partage quelques photos du jour. Ce ne sont pas des plantes à fleurs mais c’est beau quand même !

C’est la saison des crosses de fougères ou têtes de violon. Je vous propose d’aller en admirer dès que possible avant qu’elles ne disparaissent; la nature est cyclique.

 

 

 

 

 

Faisons l’école dans le jardin !

Le printemps arrive à grand pas désormais pour le bien-être de tous !

Sortons de nos habitations et gavons-nous de ciel bleu, de fleurs et du chant des oiseaux.

Ne résistons pas aux coucous des prés qui nous tendent leurs fleurs en ombelle !

Révisons donc la classification botanique de Maria Montessori, sur le terrain.

Observez une fleur et essayez cette clé de détermination : http://id-botanica.com/10_ident_etap1.php

Des « flores » ou « guides de détermination des clés » ou des websites maintenus par des passionnés comme celui de  M. Jaccon : http://www.gilbertjac.com/4_fleurier/Fleurier.html nous invitent à classifier ce qui nous entoure.

C’est en nous connectant avec la Nature que nous nous rapprochons le plus de nous-même.

Qu’est-ce que la classificiation ?

Ce sujet est omniprésent dans la pédagogie Montessori. Hélas, force est de constater qu’il est souvent difficile d’appliquer une classification  internationale et définitive. En effet, nous ne sommes que très rarement, pour ne pas dire jamais, en accord sur le contenu des classifications.

Ainsi le nombre de continents varie selon le continent (justement) sur lequel on se trouve. Appliquer la définition du mot, n’aide en rien croyez-moi. Les fabricants de matériels, prouvent eux-mêmes cette confusion par la vente de globes terrestres différents les uns des autres. Que faire ? Que dire ?

Parlons également de la classification animale qui même dite « ancienne » n’était pas la même suivant les ressources consultées et cela même au sein d’un seul pays. J’ai passé une semaine entière il y a plus de quinze années à essayer d’établir un matériel de classification à partir d’encyclopédies renommées françaises et je m’étais aperçue des différences d’une ressource à l’autre. Désormais, nous avons une classification phylogénétique à proposer aux enfants qui est d’une toute autre complexité. Comment trancher alors ?

apprentis-conjugaison

Enfin, pour travailler actuellement sur la classification des verbes français, je me retrouve de nouveau devant le spectacle des incohérences et guerres de chapelle académiques entre une classification dite ancienne (3 groupes de verbes et puis des verbes irréguliers) et des classifications dites nouvelles, que je qualifierais personnellement d’inutilisables, tant on est allé chercher (je vous laisse interpréter le « on ») la petite bête et surtout la complication pour noyer les enfants en tout premier lieu et puis les adultes aussi. Nous nageons tous dans la même confusion grammairiale (« Nous vivons une époque moderne » disait Philippe Meyer).