Home » Posts tagged 'classification'
Tag Archives: classification
Cartes de vocabulaire thérapeutique médical pour le collège-lycée Montessori
J’ai toujours créé des matériels didactiques, c’est une de mes activités innées et spontanées depuis que je suis toute petite. J’aime transmettre et pour le faire il faut apprendre. L’un ne va pas sans l’autre.
Comment transmettre quand on n’a pas soi-même compris quelque chose ? Mais attention, transmettre ne veut pas dire déverser ses connaissances. Transmettre nécessite des qualités pour observer, écouter et s’adapter aux interlocuteurs auxquels on souhaite transmettre. Il faut également que « la cible » soit ouverte, car s’il y a un frein, le savoir va s’évanouir.
Aujourd’hui, je voudrais vous parler des cartes de vocabulaire thérapeutique médical que j’ai conçues. Elles sont simples, faites à la main – mais elles ont demandé des heures de recherches car il faut être certains de ce qu’on apprend ou enseigne -.
Comme dans tout matériel didactique montessorien, il faut prévoir la correction de l’erreur. Alors au recto, j’ai écrit l’adjectif et au verso sa définition.
Il y a 45 cartes. Je conseille de les classer par ordre alphabétique pour retrouver facilement une définition.
Elles sont utiles pour tous, à partir de 15 ans (plus jeunes si motivés), donc pour les jeunes en collège et lycée Montessori. Les étudiants allophones en Médecine en France peuvent les utiliser aussi.
On joue, par exemple, à donner des définitions à un adjectif, ou à l’inverse à dire l’adjectif à partir de la définition (écrite au verso).
Comme dans bon nombre d’apprentissages, la répétition et la mise en contexte s’imposent pour devenir maître du savoir.
Voici quelques photos de ces 45 cartes. J’ajoute des nouvelles cartes de temps en temps car la langue française est indéfiniment riche.
Je précise enfin que ce matériel entre de plein pied dans le parcours éducatif à la santé pour le collège-lycée !
En complément, voici un lien vers un lexique en ligne :
Lexique des Vertus Thérapeutiques des Plantes
Murielle Lefebvre
Consultante en pédagogies humanistes et holistiques
Spécialiste de la pédagogie Montessori
Créatrice de la méthode d’apprentissages des langues OML
Coach du mental
Apprenante en botanique & phytothérapie
Il n’existe pas cinq théories des apprentissages, mais deux seulement
Quelles sont les théories d’apprentissage ? Je vous propose de re(visiter) cette question fondamentale à laquelle nous pouvons réfléchir en nous posant une question basique : Comment un humain apprend-il ?
Dans un premier temps, nous nous accorderons sur les mots et les définitions les plus précises qui ont été données aux théories d’apprentissage, par leur concepteur si possible. Puis, nous donnerons un exemple concret d’apprentissage et enfin nous conclurons par le fait qu’il n’y a pas cinq mais seulement deux théories d’apprentissage humains.
Les théories d’apprentissage
Commençons par revisiter la définition d’une théorie (dans le sens processus) d’apprentissage, car je vois, lis et entends beaucoup de professionnels ou non professionnels qui ne font pas de différence entre théories d’apprentissage et méthodes pédagogiques. Alors que ces dernières découlent des premières.
Vous remarquez que dans le monde de l’Education, comme dans d’autres secteurs d’ailleurs, les mots n’ont plus de signification certaine, inamovible. Chacun argumente de son utilisation personnelle des termes et quand je pose une question sur la définition d’une expression, on me répond que l’usage prendrait le dessus sur la définition ! Il en est ainsi actuellement, et c’est dommage car la communication est rendue plus difficile si on appelle un chien un chat et vice-versa, certes ce sont des animaux domestiques dans lesquels l’homme investit de plus en plus au sens propre comme au sens figuré, mais pour autant ils ne sont pas du même genre et donc pas de la même espèce, biologiquement parlant.
Vous connaissez l’autre exemple avec l’utilisation généralisée du mot technologie à la place du mot technique, ou encore l’exemple galvaudé de la phrase « Partage-moi ton document » au lieu de « Partage ton document avec moi », ou encore le dernier exemple -qui m’énerve je dois l’avouer dont voici une illustration récente avec un journaliste français des JO à Paris entendu hier sur une chaîne télévisée : « j’ai été au stade » au lieu de « je suis allé au stade ». Même si le verbe aller est un des verbes les plus difficiles et irréguliers de la langue française, en tant que journaliste, je pense que des savoirs minimum s’imposent.
Poursuivons sur les théories d’apprentissage.
Il semble qu’il en existe une classification « académique » dont voici un résumé en image ci-dessous (désolée je n’ai plus la source). C’est repris par les uns et les autres sur youtube, avec des variantes, des ajouts, des oublis… Ces différentes interprétations ont déclenché ma réflexion. En réfléchissant, je constate que le connectivisme n »est pas une nouvelle théorie, puisque les composantes de base, restent les mêmes, à savoir qu’il y a un apprenant et un enseignant (virtuel ou non). Dans le connectivisme, il y a une posture de l’apprenant décrite comme plutôt active (encore faut-il s’entendre sur cet adjectif) et une posture de l’enseignant avec certes les deux nouveautés suivantes grâce aux techniques contemporaines (et non pas technologies si vous avez retenu l’information ci-dessus -)
1- un enseignant virtuel type robot qui diffuse des leçons
2- des leçons qui peuvent être à distance, synchrones ou asynchrones
Quoiqu’il en soit, pour ma part, je n’en fais pas une théorie d’apprentissage supplémentaire pour autant. Quant à la 4e théorie, je pense qu’elle est un sous-théorie de celle du constructivisme.
En définitif, selon moi, les théories d’apprentissage répondent à la question : comment un humain apprend-il ?
Et là, il n’y a que 2 réponses possibles :
- Il peut apprendre par lui-même (en regardant, en lisant, en s’exerçant),
Par exemple, je plante une pomme de terre dans mon jardin et j’attends de voir ce qu’il se passe. - Il peut apprendre des autres (qui lui enseignent, qu’il voit faire ou qu’il écoute, etc.).
Par exemple, j’écoute ma voisine m’expliquer comment elle cultive ses pommes de terre.
L’innovation, terme très usité actuellement, n’est possible ni dans les théories d’apprentissage ni dans les pédagogies (nous en avons déjà donné des explications et définitions sur ce blog), en revanche elle est possible dans les outils pédagogiques, c’est-à-dire la forme de l’apprentissage proposée aux apprenants. Et c’est bien ce qui est repris dans la 5e théorie, le connectivisme, la forme et non le fond.
Nous apprenons grâce à des informations recueillies avec des outils numériques, certes, mais dans ce cas c’est une forme N°2 de ma nomenclature ci-dessus, cad qu’on apprend des autres (une ou plusieurs personnes) qui diffusent leurs informations sous une forme électronique.
Prenons un exemple concret.
Pour apprendre par coeur les tables de multiplication, il faut les répéter et les répéter afin d’activer les neurones et leurs connexions de telle sorte qu’ils « impriment » notre mémoire à long terme. C’est-à-dire que même à 74 ans, un homme ou une femme répond immédiatement 20 à la question 4X5.
Il ou elle est passée, tout au long de sa vie par plusieurs théories d’apprentissage : behaviouriste (répétitions avec récompense ou punitions pour renforcer les apprentissages) cognitive (manipulations de matériels ou vidéos) et constructivisme (assimilations et accomodations piagéennes selon des étapes de développement de l’individu). Mais en définitif, il ou elle a appris soit seule (en récitant tout haut les tables dans sa chambre durant son enfance), soit avec des outils (manipulations de perles colorées montessori par exemple) et des acteurs (enseignants ou parents l’interrogeant).
Il ou elle a bénéficié de méthodes pédagogiques (Montessori ou Steiner) ou pas, d’outils pédagogiques différents (les tables montessori, des chansons, des gestes, des couleurs, des carnets à remplir, du matériel spécifique, des jeux didactiques, etc…) Quoiqu’il en soit, le processus d’apprentissage reviendra au même : le cerveau enregistre les tables de multiplication (sons, images, signes, gestes ou situations) et est capable de les faire revenir instantanément quand c’est demandé (principe de l’évocation en neuropédagogie).
Pour conclure, je dirais qu’en tant que pédagogues, nous devons définir les termes « modes d’apprentissage, théories d’apprentissage ou modèles d’apprentissages » tout comme « méthode pédagogique, courant pédagogique, mouvement pédagogique, pédagogie tout court » car sinon nous nous éloignons les uns des autres par manque de compréhension et langage commun.
La langue française a un mot pour définir chaque infime partie, d’une sous-partie elle-même partie d’un tout. La connaissance et le choix du mot juste sont donc importants pour se parler, s’écouter et donc se comprendre et avancer ensemble.
Construire notre propre représentation du monde, la plus fine, factuelle et proche du réel, permet de s’y épanouir. Elle passe par le langage et la réflexion donc l’utilisation de notre cerveau (intelligence).
C’est le printemps, sortez tous les enfants dans la Nature !
Le printemps est la période explosive de la Nature en Métropole !
Les fleurs (rappelons que ce sont les organes sexuels des plantes) nous indiquent de quelle plante il s’agit. C’est comme si elles revêtaient leur plus beau costume pour se présenter à nous !
Alors emmenez les enfants à leur rencontre. Ils aimeront les couleurs, les grandeurs, les senteurs !
Chaque parcelle naturelle est un festival de plantes différentes. Apprenons à les sentir, les toucher, les dessiner, les nommer, les reconnaître, les classer, les gouter…
Comment les reconnaître ? La diversité vous sautera aux yeux et vous indiquera qu’aucun mauvais produit n’est passé par là depuis un bon moment. Il suffit d’ouvrir grands vos yeux ! Plus il y a de diversité plus la Nature est maîtresse !
Voyez-vous 4 plantes différentes dans cette photo ? Quels sont leur nom vernaculaire ? Leur nom de genre et espèce (en latin donc) ? Leur famille ? Leur vertus médicinales ? Leurs contre-indications ?
Si vous savez répondre, c’est formidable.
Si vous voulez apprendre à répondre à ces questions, et connaître les plantes qui nous entourent et savoir comment les initier aux enfants, nous vous proposons une formation online que nous vous présenterons bientôt sur ce website.
A demain pour la réponse sur les 4 plantes de la photo !
Observer les animaux actifs autour de nous
Les cloportes (crustacés terrestres) se nichent dans le bois des planches du composteur du jardin de l’école !
Découvrons ces petits animaux.
Je vous laisse deviner quelle est l’espèce sur la photo (en lisant l’article ci-dessus) ?
Les enfants découvrent la Nature (suite)
Voici une activité qui plaira aux enfants (et à certains adolescents). C’est de la vie pratique, si chère à Maria !
Car apprendre à connaître les plantes pour les plantes, cela peut lasser. Pour ma part, je trouve la botanique ausi difficile que riche. Rendez-vous compte : on a répertorié seulement la moitié des espèces végétales sur la planète Terre !
Alors si on peut connaître ce qui est autour de nous, et l’utilité que la plante peut avoir, allons-y !
La pâquerette (vous vous souvenez de son vrai nom ?) a des principes actifs utiles à découvrir comme nous l’avons vu dans le post précédent. Et pour en bénéficier longtemps, on peut tenter de les extraire et de les conserver. Le macérat huileux est une des solutions. C’est simple, sans danger et peu coûteux à réaliser, donc pour les enfants.
Je vous donne la recette issue d’un de mes ouvrages de références. Des pages 26 à 29 du livre, vous découvrirez en photos comment la reconnaître et quelles sont les propriétés médicinales pour les enfants et adolescents.
1) il faut faire sêcher les pâquerettes (cueillies fraîchement sans tige) quelques jours,
2) ensuite vous les mettez dans un contenant en verre tout propre,
3) vous les recouvrez d’huile végétale bio de votre choix,
4) vous ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de romarin (pour jouer le rôle de conservateur),
5) vous couvrez d’un tissu et entreposez le tout dans un espace éclairé normalement et chauffé à température ambiante,
6) après 3 semaines durant lesquelles vous aurez surveillé et remué un peu le bocal, vous filtrez le liquide dans un linge propre et remettez le contenu huileux dans un bocal foncé et vous entreposez à l’abri de la chaleur et de la lumière,
7) vous consommez selon vos besoins, dans les 3 mois suivants.
C’est important que les enfants participent activement à toutes les étapes de cette transformation.
Envoyez-nous vos photos et commentaires !
Les enfants découvrent la Nature
C’est le printemps !
Nous sortons enfin dans les jardins, les parcs et les forêts où la Nature s’exprime à tout va !
Ce que les petits enfants verront à coup sûr, ce sont les pâquerettes fleurissant les espaces verts, y compris dans les villes.
Ce ne sont pas de fleurs mais un ensemble de fleurs.
Bellis perennis, de son vrai nom, est composée de fleurs blanches ligulées et de fleurs jaunes tubulaires.
Laissez les enfants cueillir ces astéracées et observez-les avec eux.
Les propriétés de la Bellis perennis sont nombreuses et il semble qu’il n’y ait pas de contre-indications, ni effets secondaires. On peut consommer les fleurs et les feuilles, on peut les transformer en huile et on peut infuser les fleurs.
Attention, je ne consulte que des ressources sûres avant toute utilisation. Celles-ci ne se trouvent pas sur l’internet comme vous pouvez l’imaginer car il est pollué de tas d’informations de non spécialistes et on ne sait plus s’y retrouver. J’ai suivi des formations avec des spécialistes français de longue date et je consulte des ouvrages d’experts, des vrais. C’est-à-dire des personnes qui ont reçu des savoirs de maîtres, qui ont expérimenté et documenté leurs propres savoirs, durant des décennies si possible. -Car comme pour la pédagogie montessori, on ne se forme pas en quelques jours, mais plutôt en quelques années-.
On ne peut pas prendre de risque sur sa santé ni celle des autres, alors consultez les ouvrages de :
J.Valnet, P.Lieutaghi, T.Thévenin, M.Mességué, Y.Rocher, F.Cazin, etc.
Lors d’un prochain post, nous verrons comment faire sécher et utiliser les pâquerettes.
En attendant, regardez autour de vous, la Nature nous tend les bras avec sa biodiversité. Et la bonne nouvelle c’est que c’est gratuit; pas la peine de prévoir des bacs potagers dans la cour de récréation ou au bas de votre immeuble.
Idées pour étudier la Botanique à l’école
Aujourd’hui, je vous propose de parler un peu de Botanique.
Le printemps arrive et nous sommes prêts à observer les premières fleurs avec nos loupes en mains.
Je vous laisse deviner quelle est cette fleur sauvage printanière (sans utiliser d’app si possible -)
Au-delà de l’observation, nous élaborons une classification, car classer sert à nommer, comprendre, mémoriser et transmettre.
La classification des plantes à fleurs (Angiospermes) est possible surtout grâce à leurs fleurs (organe sexué de la plante). Alors régalons-nous de cette explosion florale qui a lieu depuis la nuit des temps (ou presque puisque les angiospermes sont arrivés après les gymnospernes dans l’évolution).
Le digramme floral est un outil ludique que vous pouvez proposer aux enfants assez jeunes sous forme de coloriage, découpage (je vous mets un fichier diagramme floral en remerciant l’auteur : https://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article3048
Pour les plus âgés, on ajoute le vocabulaire et puis l’écriture des termes scientifiques.
Les enfants peuvent réaliser une banque de données des diagrammes floraux qu’ils établissent durant l’année scolaire.
A vous loupes, prêts, partez !
PS : pour celles et ceux qui ne connaissent pas le diagramme floral; je vous propose deux liens où la notion est bien expliquée :
Cette semaine nous avons observé les fleurs de lavande
L’été est propice, tout comme le printemps, à l’observation des plantes pour en déterminer les espèces, grâce aux fleurs notamment.
En ce moment ce sont les lavandes qui fleurissent dans les jardins. C’est l’occasion de parler de CULTIVAR, dont un autre nom commun est « variété cultivée » qui a été créée par l’homme et n’est donc pas une espèce naturelle.
Si vous cherchez les lavandes dans un guide comme celui de Delachaux (voir article précédent), vous ne les trouverez pas. Elles n’y figurent pas car les auteurs considèrent qu’il n’y a pas d’espèce naturelle de lavande en France.
Dans d’autres livres de botanistes comme celui de Cédric Perraudeau, Le chemin des herbes très joliment documenté et illustré, vous y trouverez l’espèce naturelle : Lavandula angustifiola (famille lamiacées)
Ouvrez grands vos yeux, même dans les dunes sur le chemin de vos vacances, des belles espèces naturelles peuvent vous émerveiller ! (Pas des lavandes mais de toutes aussi belles fleurs)
L’étude de la Botanique débute dès la Maternelle dans une classe Montessori et se poursuite jusqu’au lycée selon un cursus progressif qui s’effectue dans la joie d’observer les plantes dans leur espace vital et va jusqu’à la joie de déterminer n’importe quelle plante naturelle observée dans son environnement.
Comment se faire du bien durant l’été ?
Profitez de l’été pour SORTIR !
Si vous n’avez pas pu vous aérer ces derniers temps à cause de la météo; de la pandémie, de la surcharge de travail, des soins à donner aux autres, etc…. rattrapez-vous, mettez une casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire et partez respirer à pleins poumons.
La Nature est là avec ses fleurs, ses arbres, ses couleurs et ses senteurs. Pas la peine de faire de nombreux kilomètres en France pour être dans la Nature. Une fois arrivé dans la clairière, le bois ou au sommet de la colline, vous vous asseyez, respirez et ouvrez grand les yeux et les oreilles en direction du monde vivant environnant. Il est grand, il est riche, il est paisible.
Que regarder ? Cela dépendra de votre personnalité.
Si vous voulez prendre une loupe et observer les fleurs, ou si vous voulez écouter le chant des oiseaux, ou encore sentir l’odeur des fleurs sauvages ou les gouter ? Certains prendront des photos de couchers de soleil, d’autres feront des dessins de paysages et d’autres enregistreront le bruit des vagues ou rapporteront un échantillon de sable.
Quoiqu’il en soit, faites-vous du BIEN, facilement et sans grand effort : communiez avec la Nature !
Et si vous souhaitez en apprendre plus sur le monde du Vivant et comment aller à sa rencontre avec les enfants, nous vous accueillons dans nos programmes de formations au métier d’éducateur(trice) de la Nature selon la pédagogie de Maria Montessori !
Chaque science possède son langage
Approcher le monde vivant c’est apprendre des langues.
La langue botanique possède un vocabulaire très pointu (10 000 mots d’après l’auteur de l’ouvrage ci-dessous) et si peu usité qu’on ne peut le comprendre si on ne l’étudie pas un minimum.
Voici un outil indispensable pour apprendre cette langue :
Je vous laisse lire ce paragraphe et jauger ce que vous connaissez de notre riche langue française :
Bursicule : Dans la fleur des orchidées, désigne deux petites alvéoles creusés au sommet du gynostème dans lesquels se forment les rétinacles visqueux où viennent s’attacher les caudicules issues des pollinies.
Je me plonge dans cette langue depuis plusieurs mois et il m’en faudra encore quelques uns pour pouvoir converser avec mes collègues !
Les enfants aiment accéder à ce nouvel univers jamais vu grâce à la loupe botanique et le microscope USB. L’infiniment petit les étonne, les passionne. A partir du sensoriel de terrain, nous apprenons peu à peu la description puis la classification. C’est un nouveau monde féérique, explosion de diversité, couleurs et lumières qui s’ouvre à tous.
Nous avons bien besoin de tout ce que la Nature nous enseigne et nous apporte, pour nous sentir heureux et vivants !
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.