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Offre d’emploi
Notre école « Mes Tendres Années », située sur la commune de Baie-Mahault en Guadeloupe recherche pour la rentrée de septembre 2022 une éducatrice Montessori 3/6 ans.
L’ambiance compte 24 enfants, l’équipe est composée aujourd’hui d’une éducatrice Montessori directrice (formée chez montessori.fr) et d’une assistante anglophone.
Vous travaillerez en binôme avec la directrice.
Profil :
- Formation solide d’éducatrice Montessori 3/6 ans
- Niveau Bac + licence
- Capable d’analyser les besoins des enfants et d’y répondre dans une attitude bienveillante
- Avoir l’esprit d’équipe pour un travail collaboratif
- Capable d’analyse et de remise en question des pratiques
Contrat :
- CDI
- Rémunération selon la convention collective de l’enseignement privé indépendant
Contact :
- Letempsdelenfance@wanadoo.fr
- Téléphone : 05 90 94 96 63
Une école Montessori à Kinshasa
Nous avons la joie de partager un article sur l’école Montessori de Kinshasa créée par Marie-Paule, formée à la pédagogie Montessori au sein de Académie, en 2016.
Article originel intégral en italien, cliquez ICI
Enseignante au Lycée belge de Kinshasa, comment avez-vous connu la méthodeMontessori ?
Depuis 2002, je suis enseignante au lycée belge « Prince de Liège » à Kinshasa, en RDC.
Pour ma plus grande joie, en 2007, est née la première de mes deux filles. J’ai toujours été adepte d’une pédagogie active dans ma classe et d’une éducation bienveillante à la maison. J’ai voulu les inscrire dans une école où on parle anglais, mais avec des valeurs semblables aux miennes. C’est alors qu’à travers les livres, j’ai découvert les bénéfices de cette merveilleuse méthode d’apprentissage Montessori.
Ensuite, c’est en la vivant à travers mes filles que j’ai compris qu’elle était faite pour moi. J’ai alors décidé de me former à travers la plateforme online TMF(Tout Montessori en France).
Quelle est la situation scolaire en R.D.C ? Y a-t-il encore beaucoup d’enfants non scolarisés ?
En 2016, lors de la création de mon ONG, seuls les enfants qui pouvaient payer les frais de scolarité avaient accès à l’enseignement. Beaucoup d’enfants vagabondaient toute la journée dans leur quartier ou leur « parcelle ». Ceci fut à l’origine de la création de « Ndako ya bana » qui fut reconnu par le Ministère des Affaires Sociales du Congo.
En septembre 2019, avec la scolarisation gratuite pour les enfants du primaire annoncée et réalisée par le président F. Tshisekedi, s’ouvre une nouvelle ère pour les écoliers congolais. Mais en septembre 2021, beaucoup d’enseignants ont entamé une grève pour la revalorisation de leur salaire et exigé des arriérés de salaire. Il y a encore beaucoup à faire en RDC, mais le travail est amorcé.
Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir une école Montessori ?
J’ai commencé par la pratique de cette méthode dans ma classe au Lycée « Prince de Liège ». Ensuite, vu l’extrême pauvreté à Kinshasa, j’ai décidé de faire sortir la méthode Montessori de mon école. Mon objectif est d’être apte à offrir une éducation de qualité aux enfants les plus vulnérables de cette ville à travers cette pédagogie.
J’ai voulu revenir aux racines de Maria Montessori quand elle a ouvert sa première MAISON DES ENFANTS pour les enfants défavorisés de Rome et ainsi démontrer que cette pédagogie, qui en Europe est surtout réservée aux écoles privées, est également valable pour récolter de bons résultats avec les enfants vulnérables.
Qui fréquente votre école ? Comment avez-vous sélectionné les enfants ?
NYB est situé dans le quartier du Vélodrome. Zone que nous avons spécifiquement choisie. C’est une commune proche de la ville, mais en s’éloignant, à peine, de la rue principale, la pauvreté est omniprésente. Dans ce quartier, 65 % des enfants ne sont pas scolarisés. Les enfants qui ont été choisis pour intégrer notre école sont des enfants qui vivent dans un environnement très précaire. Nous avons des orphelins, des orphelins sociaux, certains avec
des parents handicapés, deux filles-mères. Mais aussi certaines familles avec des difficultés financières qui ont éprouvé le besoin de rejoindre notre projet.
Afin que l’intégration se fasse au mieux, nous avons été aidés par des organismes comme la commune, la paroisse et des éducateurs de rue. Nous travaillons également avec un pédiatre qui visite les enfants plusieurs fois par an.
Comment avez-vous formé le personnel ?
Habituellement, en R.D.C, les enfants vont à l’école de 7 H à 12 H. Comme je travaille chaque matin, les cours ont été déplacés. Ils commençaient à 10 H 45 pour que je puisse être là tous les après-midis. Aussi, c’est très important pour nous de leur offrir un repas chaud. Un enfant ne peut pas se concentrer pour apprendre s’il n’a pas mangé.
Les éducateurs ont fait un travail de préparation de 6 mois de formation intensive avant de s’occuper des enfants. Ils ont bénéficié de vidéos de présentation du matériel et de mes conseils.
Proposez-vous d’autres activités ?
Nous offrons également des cours de gym, de danse et de chants. Comme dit le proverbe :
« un corps sain dans un esprit sain ». La majeure partie de nos enfants n’ont pas accès aux activités culturelles, nous leur avons ouvert la porte de la culture à travers des visites hors de leur commune. Dernièrement, nous avons visité le PARC DE LA VALLEE DE LA NSELE, près de Kinshasa où nous avons rencontré de superbes animaux.
Avez-vous remarqué des changements chez les enfants ? Quels sont les aspects de la personnalité des enfants qui se sont le plus développés ?
Certains enfants sont arrivés à NYB avec de gros problèmes comportementaux. Un exemple de la première année qui me vient en tête est l’histoire d’Emmanuel. Il faut savoir que ces enfants sont privés, chez eux, de tout confort et que nous leur donnons la possibilité de jouer en fin de journée. Un autre enfant avait, probablement, « emprunté » sa voiture et sa réaction a été de prendre une grosse pierre pour récupérer son bien et frapper son camarade de classe. A 4 ans, il a laissé entendre que la violence dans la rue sévissait dès le plus jeune âge, c’est la loi du plus fort. Difficile d’imaginer tout cela dans notre société occidentale. Cinq ans plus tard, Emmanuel nous étonne par le sens de protection dont il fait preuve envers ses camarades de classe et son engagement pour obtenir de bons résultats scolaires. Je crois que la citation « L’éducation est une arme de paix » a un sens profond pour nous et nous cherchons à développer le plus possible cet aspect. Quel bonheur pour moi de voir les enfants concentrés dans différents travaux !
Quelles sont les difficultés majeures rencontrées pour expliquer aux familles cette approche pédagogique différente ?
Les parents ou responsables ont vraiment apprécié la qualité de cet enseignement. Les enfants ont eu l’occasion de travailler et d’étudier dans un contexte préparé et sain beaucoup plus agréable que leur milieu de vie. Les parents étaient donc contents que leurs enfants fassent partie du programme NYB. Durant notre première année d’activités, était inscrite la petite Joviane qui avait seulement 2 ans. Nous nous sommes vite rendus compte que nous ne pouvions pas nous séparer d’elle. Elle a progressé plus rapidement que les autres car elle a tiré profit des connaissances de ses ainés. Elle est entrée en primaire un an plus tôt et est encore première de classe ! Les parents qui viennent de milieux défavorisés, majoritairement analphabètes, se sont vite rendus compte des effets bénéfiques de cette pédagogie.
A votre avis, quels sont les aspects de la méthode Montessori qui ne sont plus valables à notre époque ?
Depuis quelques années, on trouve toutes sortes de matériels Montessori dans les supermarchés ou les magasins d’éducation spécialisée. On ne les appelle plus « matériels » mais « jouets »… Chacun pense pouvoir faire Montessori en classe ou critiquer Maria Montessori sans avoir vraiment étudié tout son travail. Pour moi, la philosophie de M. Montessori est beaucoup plus importante que tous ces matériaux. Montessori est avant tout une philosophie. Il s’agit de croire au potentiel de l’être humain. Si nous suivons l’enfant, nous lui permettons de libérer son potentiel de manière autonome. Le rôle de l’éducateur est d’accompagner l’enfant à cultiver son désir d’apprendre par et pour lui-même.
Quels sont les défis que Montessori doit affronter ?
Le monde change très vite. Avec la méthode Montessori, nos enfants sont préparés à cette évolution. Personnellement, je suis convaincue que cette pédagogie est celle du futur. Comme disait M. Montessori « Nous n’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus quand ils seront grands. Apprenons leur à s’adapter ». C’est ce que nous faisons à NYB: nous accompagnons nos enfants afin qu’ils puissent prendre leur vie en main en favorisant leur autonomie. Nous espérons qu’ils pourront saisir cette opportunité et surtout pouvoir rester à leur côté.
Qu’est-ce que NYB en 2021 ?
L’année 2020 se caractérise par un élément inédit en RDC, comme dans le monde entier, à cause de l’arrivée du covid qui a tout chamboulé. Celui-ci a amené des changements radicaux pour nous tous ainsi qu’au sein de notre structure. Puisque nous fonctionnons exclusivement avec des fonds propres. Nous récoltons notamment des fonds grâce à l’organisation d’évènements en Belgique et au Congo ou « parrainages » (nous demandons aux donateurs d’être parrain d’un enfant et de prendre en charge une partie de sa scolarité). Malheureusement, vu la situation, nous avons dû fermer l’école par manque de fonds.
Cela a été le moment de se refocaliser pour décider qu’elles étaient exactement les priorités de NYB. Ça a été très clair : nous devons assurer un avenir à nos 39 protégés.
Nous avons voulu restructurer notre asbl en continuant à garantir à nos enfants l’essentiel, des soins de qualité pour leur offrir une vie meilleure pour l’avenir.
Nos enfants sont actuellement scolarisés dans une école privée de Kinshasa. En plus des frais de scolarité payés par NYB, la possibilité d’une aide aux devoirs après l’école, un repas chaud tous les jours, des ateliers avec activités culturelles et sportives le samedi ont été mis en place. Nous sommes très contents du travail accompli par les enfants après un an dans cette nouvelle école. Ils ont tous obtenu de bons résultats. Ils ont été bien préparés avec la méthode Montessori. Ils sont très tenaces dans leur façon de travailler. Nous espérons que ces enfants pourront servir de modèles aux autres, les encourageant à prendre leur avenir en main.
En 2021, nous voulions continuer à changer des vies. Nous travaillons pour transformer un container de 12 mètres en bibliothèque dans l’école de nos petits. Les travaux sont en cours et on espère qu’ils seront terminés avant la fin de l’année. Faire fonctionner
notre bibliothèque sera notre défi pour 2022.
Je voudrais conclure en disant que croire en l’avenir de la R.D.C, c’est croire en l’éducation, c’est investir pour les futurs citoyens de ce merveilleux pays.
Pour mieux connaître le travail de NYB consulter le site :
Que faire après la formation Montessori pour les bébés ?
Caroline a préparé une vidéo concise afin de vous expliquer quels sont les débouchés professionnels de notre formation online à la pédagogie Montessori appliquée aux bébés.
Former, accompagner, guider et coacher sont des métiers différents que nous exerçons depuis deux décennies. Nous aurons grande joie à vous en faire bénéficier selon vos besoins.
Osez vous inscrire et changez votre posture vis-à-vis de vos soins envers les bébés, ces êtres extraordinaires.
PS Nous avons été les premiers à former en France en présentiel, des éducateurs Montessori pour cette tranche d’âges.
Tout le contenu de notre formation a été revu depuis 2014, date de la toute première formation Montessori online, la seule accessible sur une plateforme professionnelle française.
Création d’école privée de plus en plus difficile
Caroline et moi venons de mettre à jour le contenu de la formation online (la seule disponible en France actuellement) qui accompagne un porteur de projet à la création d’école privée d’enseignement du premier degré.
Je suis actuellement deux projets d’ouverture pour septembre 2022, un en Guadeloupe et l’autre en Savoie.
La tâche est de plus en plus grande car depuis 2018, l’état français a rendu ce genre de projet encore plus complexe et difficile par la :
« Loi visant à simplifier et mieux encadrer le régime d’ouverture et de contrôle »
L’état français ne souhaite pas et n’accompagne pas ces projets.
Je rêve qu’un jour il encadre ET finance des projets d’école ayant fait un choix de véritable pédagogie pour l’établissement entier. En attendant, nous soutenons ces projets à l’initiative d’individus ou de groupes d’individus par nos contenus et nos conseils. Cela fait plus de 20 ans que nous le faisons : nous avons aidé des écoles à ouvrir en France DOM TOM COM, nous avons vu des projets fermer (surtout par manque d’expérience et d’écoute extérieure) et faisons gagner temps et argent très rapidement aux porteurs de projets.
Une école ne se crée pas seule.
Murielle
Poste pour une éducatrice Montessori à Toulon
L’école montessori de Toulon recherche un-e éducateur-trice 3-6 pour remplacement congé maternité de avril à décembre 2022 ou possibilité de fractionner en 2 périodes avril à juillet et septembre à décembre.
Merci de nous contacter par mail à : ecolemontessori.arbredevie@
Encore une offre d’emploi
L’école idéale en 2022
Quels idées sur les programmes éducatifs
de l’école idéale en 2022 ?
Si nous résonnons en terme de besoins (et non pas en terme de concurrence entre matières), voici les besoins essentiels des enfants d’aujourd’hui, à l’aube de la nouvelle année 2022 :
- Parler, écrire et lire,
- Se loger (menuiserie, électricité)
- Se nourrir (planter, récolter, cuisiner, composter)
- Se vêtir (coudre, laver et repriser)
- Se soigner (soins de soi-même, soins des autres, sports et relaxation)
- Savoir penser (réflexion, logique, calculs élémentaires)
- Savoir vivre avec les autres (travailler seul et en groupe)
- Savoirs-Faire dans un métier (au moins) choisi parfois assez tôt
- Spiritualité (savoir réfléchir, se recueillir)
- Performance et excellence (psychologie, concentration, planification)
- Expression personnelle (dessin, musique, chant, danse…)
- Commerce et échanges de produits
La liste est longue, et pourtant nous sommes uniquement dans les besoins essentiels. Pas la peine de perdre du temps à rester assis derrière un bureau, passivement durant des années, le temps alloué pour apprendre tous ces essentiels est compté.
Par quoi commencer ?
Si dès ses 2 ans, l’enfant vit dans un environnement adapté à ses besoins, il débutera dans la douceur et dans la joie, des gestes des chapitres 1, 2, 5, 6 et 11.
Il n’y a pas d’âge pour commencer ses apprentissages, le nouveau-né nous le montre lorsque posé sur le ventre de sa mère, dès la naissance, il rampe pour aller chercher le mamelon, réflexe de survie essentiel pour lui.
Comment enseigner tous ces contenus ?
Je le répète depuis des décennies, il faut moins enseigner car les apprenants apprennent seuls la plupart du temps. Soignez l’environnement (les conditions matérielles) des apprentissages et l’ambiance (les conditions sociales).
Et si les besoins sont cruciaux, l’apprentissage est en permanence renouvelé tout au long de la vie, par conséquent pas besoin de forcer l’apprenant. C’est comme se retrouver en terre inconnue : on gesticule dans tous les sens pour tenter de survivre !
Dans un lieu d’apprentissage comme celui qu’on préconise, on enseigne peu mais on prépare beaucoup !
Les classes sont donc dans un lieu réunissant un atelier de conception et fabrication (FABLAB), un jardin (potager, petit élevage et verger) et une boutique (vente des produits de la ferme et du FABLAB).
Quels sont les intervenants ?
Les enseignants à temps plein sont un professeur de français, un professeur de math et géométrie, un menuisier, un jardinier, une cuisinière, un philosophe, un éducateur sportif.
Les intervenants ponctuels, tels une infirmière, un comédien, un historien, des artistes pour donner les pistes d’apprentissages et d’entrainement, complètent l’équipe pédagogique. Le but est d’apprendre à son rythme, de devenir autonome.
Nous traiterons bientôt de la suite des caractéristiques de notre école idéale en 2022 :
Quelles sont les progressions ?
Quels sont les validations d’acquis ?
Quels sont les rythmes annuels dans cette structure ?
Une stagiaire est enseignante en école publique française en Allemagne
Montessori et les adolescents
La semaine dernière, j’ai présenté un matériel de géométrie à un collégien qui étudie les triangles semblables en classe de 3e.
Je lui ai demandé de m’expliquer de ce qu’il en avait compris. Hélas, j’ai vite constaté que c’était embrouillé dans sa tête et donc dans ses explications.
Je l’ai aidé à repartir des bases, donc du vocabulaire lié aux représentations qu’il a en géométrie, ici dans le plan.
Comme souvent, je dois « remonter » très en arrière, c’est-à-dire dans ce qui est présenté dans les classes primaires traditionnelles mais uniquement au tableau ou dans des fiches, et bien souvent non acquis.
N’ayant pas suivi de cursus Montessori, voir subitement du matériel, peut déranger certains individus, mais dans la plupart des cas, enfants et adultes aiment toucher, prendre dans leur mains, bouger, assembler.
C’est plus riche et plaisant que dans une application logicielle car il y a 3 dimensions même pour du matériel comme celui sur la photo, puisqu’on va pouvoir superposer les angles soi-même.
Comme souvent, le collégien est reparti après 2 heures d’échanges et de manipulations et de questions posées.
Les jeunes peuvent aimer la géométrie !
Aide de deux jumelles à Kinshasa
Une école que nous suivons depuis plusieurs années et dont l’association AMIS est Marraine, nous écrit ce message :
Une histoire, notre histoire.
Octobre 2021,
Aline et Alice les jumelles de Ndako ya bana risquent de quitter le programme.
Quand elles sont arrivées à Ndako ya bana, il y a quatre ans, elles ont fait partie de nos privilégiées. Pourquoi ? Parce que leur maman, Séphora, âgée de 14 ans au moment de leur conception, est fragile, analphabète et avec un passé très compliqué.
Quand les filles intègrent le programme, elles habitent non loin de Ndako ya bana dans un centre recueillant les filles-mères.
Malheureusement, au 18 ans de Séphora, elle doit quitter ce centre car elle est majeure. On lui parle de réunification familiale mais sa famille ne veut pas la recueillir avec ses deux enfants. Heureusement, elle trouve finalement un endroit pour héberger ses filles et elle-même.
Catastrophe en début d’année scolaire 2021, elle doit libérer la parcelle.
Elle n’a plus d’endroit pour vivre. Elle pense à placer ses filles chez les religieuses.
Mais nous allons nous battre pour continuer le travail amorcé il y a 3 ans avec elles.
Les jumelles ont obtenu de bons résultats scolaires en première année. Elles ont vécu, grâce à Ndako ya bana, une vie que leur situation de départ n’aurait jamais pu être imaginée, une vie comme la majorité des petites filles.
Nous savons que parmi les personnes qui liront ce message se cache LA personne qui pourra nous aider à trouver un nouvel hébergement aux alentours du quartier du vélodrome à KINTAMBO où les filles sont scolarisées et prises en charge pour les repas et l’accompagnement scolaire. Nous espérons trouver LA solution qui fera en sorte de continuer à pouvoir venir en aide aux plus défavorisés. Nous appelons à la solidarité kinoise pour trouver une solution.
Marie-Paule Lebeau, directrice de l’école Ndako ya bana
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