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Méthode OML

Des initiations aux pédagogies en Afrique

Nancy, ancienne stagiaire belge de notre Académie, est très active, notamment en Afrique où elle présente un panel de pédagogues aux enseignants africains.

Pour plus d’informations consultez la page ci-dessous :

On apprend une langue par les oreilles et pas par les yeux

Sauf handicap, nous apprenons les langues par les oreilles et non pas par les yeux.

Quiconque se confronte à l’apprentissage d’une langue (non maternelle puisque celle-ci a un schéma d’apprentissage très spécial) ressent les difficultés à l’acquérir.

Il faut une période de temps longue qui sera raccourcie si les interactions sociales existent au cours de l’apprentissage. On parle « d’immersion » dans un pays pour booster l’apprentissage de la langue. Elle est indispensable. Sinon ce serait apprendre le piano en écoutant un pianiste jouer, en regardant des vidéos ou en écoutant un professeur parler de cela, sans jamais jouer soi-même sur le clavier.

Ensuite, il faut de la répétition et de l’entretien. A force d’entendre les formules de construction de phrases, on finit pas les « avoir à l’oreille ». Bien sûr on soutient l’apprentissage auditif par le visuel, mais celui-ci n’est qu’un soutien.

L’entretien est très important aussi. J’ai rencontré une française de 80 ans, vivant aux USA depuis ses 20 ans et elle avait « perdu » son Français maternel m’expliquait-elle. Elle se rendait à des cours de français dans la ville où je vivais pour le « retrouver » un peu.

En conclusion pour apprendre une nouvelle langue il faut que nos oreilles l’écoutent et l’entendent en immersion et durant des années.

Apprentissage d’une langue = Immersion sensorielle récurrente  + Temps + Répétitions

 

 

 

Cette année, il y a des places dans pas mal d’écoles Montessori privées

Les écoles Montessori françaises annoncent avoir moins d’inscrits pour la rentrée actuelle et donc des places libres !
Appelez-les si vous cherchez une place ou si vous connaissez une famille en recherche pour leur enfant. (voir la liste fraîchement mise à jour sur cette page : )
A Paris comme ailleurs, des écoles Montessori n’ont plus de liste d’attente cette année.
Que se passe-t-il ?
Ceci cacherait-il une crise économique puisque ce sont des écoles privées hors contrat, qui ne reçoivent aucune aide financière de l’Etat, rappelons-le ? Ou autre chose ?
PS : voir également la page sur les écoles Montessori à l’étranger fraîchement mise à jour : http://blog.montessori.fr/les-ecoles/les-ecoles-montessori-a-letranger/

Témoignage d’une stagiaire qui suit la remise à niveau pour l’école Maternelle Montessori

« Après beaucoup d’heures passées sur la formation au mois de juillet, je me suis accordé une petite pause de trois semaines pour profiter de ma famille et pour préparer ma rentrée. Je compte finir les contenus cette semaine car il me reste deux webinaires et demi !
Ma rentrée est le 9 septembre et j’ai très hâte de reprendre. Même si l’âge de mes enfants cette année ne sera pas le même que celui de la formation, cette dernière m’a beaucoup inspirée, m’a fait réfléchir sur ma posture et m’a donné de nouvelles idées pour les enfants. Cela m’a fait réaliser que j’ai envie de prendre plus le temps de les observer, de ne pas intervenir lorsqu’ils sont concentrés dans une activité et d’inclure beaucoup plus de manipulations et de mouvements en français (car nous ne faisons presque que ça en mathématiques, mais pas assez en français dans mon école). J’ai été impressionnée par la richesse des activités pour la vie pratique et pour la préparation à l’écriture et à la lecture. »
Vous aussi, vous pouvez vous inscrire à tout moment de l’année pour effectuer la formation d’éducateur Montessori en Maternelle en préparation accélérée (appelée aussi mise à niveau) pour la formation d’éducateur Montessori pour l’élémentaire. Cette dernière est une formation longue en 2 années car proposes des dizaines de modules, dont vous trouverez le contenu en cliquant ICI.

La série des cahiers Montessori OML pour la rentrée des classes

Faites comme de nombreuses classes d’écoles élémentaires Montessori pour pallier au manque de contenus professionnels pour l’apprentissage de la langue française dans la pédagogie Montessori.

En effet Maria, bien qu’elle parlât (subjonctif imparfait !) le Français (nom propre d’une langue), n’a pas conçu de programme pour les particularités de cette langue.

En équipe pluridisciplinaire, avec un orthophoniste lyonnaise, une enseignante du public lilloise, des spécialistes américains pour les outils pédagogiques, des éducateurs Montessori, et une graphiste normande, l’Académie TMF a travaillé durant plusieurs années pour mettre en forme cette proposition complète et progressive : la méthode OML.

Vous trouverez toutes les informations sur le site methode-oml.com

Pour la rentrée des classes des enfants âgés entre 6 et 9 ans, utilisez les cahiers Montessori de français.

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Vous pouvez les commander en ligne sur ce lien. Ils seront (futur simple de l’indicatif) fabriqués à la demande. Il faut un cahier par enfant et un cahier de corrections par classe. Attention, il y a plusieurs séries progressives, elles sont bien expliquées sur le site ICI.

Pour toute information, nous sommes là ! Ecrivez-nous à academimef@gmail.com !

 

Petit conte estival de pré-rentrée pour les enfants

J’ai toujours aimé raconter des histoires aux jeunes enfants. Je les improvise spontanément en fonction de l’enfant ou du groupe d’enfants auxquels je m’adresse. La plupart n’aiment pas les fins tristes ou n’aiment pas avoir peur. D’autres n’aiment pas que les protagonistes aient leur prénom alors que d’autres s’y identifient immédiatement ! C’est pour cela qu’il faut savoir être agile et adapter son histoire à la cible -)

Souvent, je propose aux enfants de dessiner sur l’histoire après l’avoir entendue.
C’est sensationnel de constater la diversité des images et des ressentis.

En exemple, j’ai écrit une petite histoire -que j’ai traduite en trois langues pour des besoins pédagogiques-. En voici la version française

Eva était une petite fille âgée de 7 ans qui habitait au bord de la mer.

Un jour, alors qu’elle jouait à la plage, elle trouva un très joli galet de granit, un peu pointu, de couleurs rouge et crème.
Elle trouva sa forme inhabituelle et elle décida de le garder et d’en faire sa pierre porte-bonheur.

Quelques jours plus tard, la rentrée des classes ayant lieu, elle eut envie de montrer sa pierre à ses amis. Elle décida de la ranger dans son cartable. Le lendemain, elle ne pensait plus à son porte-bonheur et sa journée se déroulait normalement jusqu’à ce que tout à coup, les enfants de sa classe s’aperçurent que Coco, la tortue de l’école, avait disparu ! C’était terrible !
Tout le monde se mit à l’appeler et à la chercher.

A ce moment-là, Eva se souvint de sa pierre porte-bonheur. Elle courut la prendre dans son cartable et elle la montra à ses amis. Ils furent étonnés. Elle leur expliqua que la pierre allait les aider à retrouver Coco. Certains enfants furent sceptiques, d’autres songeurs. Sans hésiter plus, Eva lança sa pierre porte-bonheur sur le sol et celle-ci retomba indiquant une direction de sa pointe. Tous les enfants s’y précipitèrent et trouvèrent Coco.

Sous un tonnerre de rires et d’applaudissements, les enfants entourèrent Eva souriante, qui tenait dans une main Coco et dans l’autre sa pierre porte-bonheur.

Murielle

Le premier parcours éducatif de santé (PES) français Montessori !

Quatre parcours éducatifs sont inscrits dans la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013.

Le parcours éducatif de santé (PES) est l’un de ces quatre parcours et prépare les élèves à prendre soin d’eux-mêmes et des autres, à devenir des citoyens responsables en matière de santé individuelle et collective.

Voici des liens vers les textes légaux de ce parcours :

https://www.education.gouv.fr/le-parcours-educatif-de-sante-11786

https://www.education.gouv.fr/bo/16/Hebdo5/MENE1601852C.htm?cid_bo=97990

Nous avons identifié les leçons à mettre en place dans une classe Maternelle Montessori et dans une classe Primaire Montessori pour être en phase avec le contenu des cours à proposer aux élèves (comme L’E.N. appelle les enfants).

Nous avons synthétisé un programme en 40 leçons Montessori aux normes du programme du PES pour la Maternelle et le Primaire (c’est le même parcours pédagogique au sein de notre Académie).

Pour chaque leçon, nous proposons soit une vidéo (que les enfants peuvent regarder avec ou sans les adultes), soit des cartes de nomenclature Montessori, un poster (que vous téléchargez et plastifiez pour votre classe et que les enfants utilisent), soit une ressource pdf avec les références de matériels à acheter.

Avec notre parcours, vous couvrez de façon certaine tout le programme du parcours PES imposé par l’E.N. et contrôlé par vos inspecteurs d’Académie.
Les directeurs(trices) de notre Académie nous l’ont dit, ils sont soulagés de faire appel à des services extérieurs pour mener à bien leur mission d’Education.

Alors pour seulement 500€,
1) vous éduquez les enfants de votre école à la santé
2) vous tranquillisez les parents des enfants de votre école
3) votre enseignement est conforme pour l’Education Nationale.

Commandez notre parcours ICI et vous préparerez une rentrée sereine pour tous !

 

 

 

La plante gère son stress hydrique

Que font les plantes lorsqu’elles manquent d’eau ?

Voici une question d’actualité, car comme vous le savez les plantes naturelles sont des êtres vivants qui ont un cycle de vie autonome. Elle passent donc de la vie à la mort sans que l’homme n’intervienne. Elle vont naître, grandir, se reproduire et mourir. Elles s’auto-soignent et s’auto-régulent.

Que se passe-t-il en période de sécheresse ?
La plante met en place un certain nombres d’actions de défense de survie (physiques et chimiques) pour faire face à l’événement. Sur la photo, vous voyez qu’elle fait le choix de priver d’eau ses fleurs et quelques feuilles (en ouvrant ou fermant les stomates de ses feuilles).
Comme la plante respire de jour comme de nuit, et que la nuit la photosynthèse ne s’effectue pas, elle a la possibilité de dépenser moins d’oxygène et de la redistribuer à ses fleurs. Au bon matin, elle est de nouveau la tête haute !

Comme la Nature est bien faite !

L’été est l’occasion de se rapprocher de la Nature (avec un n majuscule)

L’été est l’occasion de se rapprocher de la Nature, qu’on vive en ville ou pas. Car même en ville, il y a des parcs, des jardins, des espaces verts, des arbres, etc.

Si j’ouvre les yeux autour de moi quand je suis dans la Nature, je vois des multitudes de couleurs, de formes de fleurs, de feuilles, de plantes et d’arbres. Si je respire profondément, je sens des odeurs parfois inattendues. Si je touche les feuilles, je perçois des nuances de douceurs.

Cet été, j’ai décidé de me pencher sur le monde des abeilles, dont on parle de plus en plus. J’avais justement la chance d’avoir un espace dédié à cela dans ma région.

J’ai découvert du bon et du moins bon. Comme dans mon habitude, je vais parler vrai alors je vous fais un résumé rapide des différents aspects.

Déjà il faut distinguer deux types d’abeilles. Comme dans les plantes, nous avons les naturelles et les « cultivars ». Les abeilles domestiques, sont des insectes qui vont être « fabriqués » par la démarche de la personne qui achète une reine abeille, construit (ou achète) une ruche et enfin s’occupe de l’élevage des abeilles du rucher à des fins de récolter miel, propolis, cire et gelée royale. Sans être forcément un commerce, si je mets des ruches dans mon jardin, le but est orienté; c’est ce que je fais également lorsque j’achète des poules et que j’ai la joie d’avoir des oeufs frais chaque matin.

Il existe les abeilles sauvages, d’espèces différentes, mais je n’ai pas étudié celles-ci pour le moment. Elles construisent aussi un essaim, c’est ce que l’on peut trouver au fond de son jardin, sous un auvent ou ailleurs. Dans ce cas, il faut appeler l’apiculteur et surtout ne pas détruire cet essaim.

Le miel est un produit issu d’une production apicole décidée la plupart du temps par les humains. Comme nous prélevons le lait de la vache, nous prélevons le miel de l’abeille. Or il semble que la consommation du miel augmente. Il faut donc augmenter l’offre. L’animateur de la miellerie nous a martelé tout le temps de la visite de ne pas acheter de miel en supermarché, celui-ci venant de pays étrangers comme la Bulgarie, la Chine… J’aime privilégier les produits locaux. Mais sont-ils meilleurs pour autant ? Essayons d’en savoir plus.

Lors de la visite de la miellerie, mon fils a pu revêtir la combinaison et les gants de l’apiculteur et manipuler les cadres en présence de l’apiculteur. Ce fut une expérience intéressante pour lui.

Concernant les produits utilisés, j’ai pu constater qu’il y a des cadres en plastique dans les ruches. Ce qui est surprenant pour l’environnement et les animaux aussi à mon avis. En surfant sur l’internet, j’ai trouvé des ruches complètement en plastique ! https://www.cooperative-apicole.fr/les-ruches-les-ruches-completes-ruches-dadant-plastique,57.htm

 

Et puis j’ai posé la question sur le fait que le miel, étant la nourriture hivernale des abeilles, qu’en est-il de leur survie si on prélève leur aliment ? Si vous observez une ruche vous constaterez des étages. L’apiculteur prélève sa taxe (un étage de miel) et en laisse un autre aux abeilles. Ouf ! Elles passeront l’hiver !

Les apiculteurs nourrissent les abeilles. Eh oui, nous sommes dans l’élevage.
Le nourrissement est bien expliqué dans cette vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=to1iOley3zc
Vous y apprendrez qu’être apiculteur peut être un métier, comme l’éleveur de porcs ou de chiens de chasse.

J’ai également posé la question sur les miels et leurs saveurs. Faites attention car des chaînes commerciales aromatisent le miel en ajoutant des morceaux de fruits pour certaines, mais aussi des arômes artificiels pour d’autres ! Cela n’a rien a voir sur la saveur naturelle originel d’un miel dont les abeilles ont butiné le nectar d’une fleur.

Les abeilles ne peuvent s’éloigner au-delà de 3Km à la ronde de leur domicile (ruche). Il faut donc qu’elles trouvent toute leur nourriture dans ce cercle de distance. Si le nectar n’est pas suffisant ou s’il est prélevé sur des fleurs issues de la monoculture, cela imprègne le miel. Il serait surtout au maïs, colza ou blé en France.
En général, les apiculteurs décident d’implanter leur rucher dans des zones où il y a des arbres et des fleurs naturels (zone de montagne ou d’exploitations de lavande par exemple). C’est pourquoi les saveurs miel de châtaignier, miel de lavande, miel de thym sont les plus courantes en France. Comme les abeilles sont sensibles aux odeurs, vous ne trouverez pas de miel à la menthe ou au citron par exemple. C’est l’homme qui ajoute certaines saveurs dans le pot pour le vendeur de miel ou dans la tasse de tisane pour le consommateur.

Pour conclure, j’ai acheté un petit guide aussi dont voici le titre.

Enfin j’ai fabriqué un jeu pour les enfants – je ne peux m’en empêcher !-. J’aime surprendre les enfants avec des nouveaux jeux didactiques. Il fera partie de notre prochain programme en préparation (surprise !) sur la Nature.

En attendant, je vous souhaite une bonne dégustation de miels durant cet été et puis des recettes variées pour le plaisir gustatif de chacun.

 

 

 

Il n’existe pas cinq théories des apprentissages, mais deux seulement

Quelles sont les théories d’apprentissage ? Je vous propose de re(visiter) cette question fondamentale à laquelle nous pouvons réfléchir en nous posant une question basique : Comment un humain apprend-il ?
Dans un premier temps, nous nous accorderons sur les mots et les définitions les plus précises qui ont été données aux théories d’apprentissage, par leur concepteur si possible. Puis, nous donnerons un exemple concret d’apprentissage et enfin nous conclurons par le fait qu’il n’y a pas cinq mais seulement deux théories d’apprentissage humains.

Les théories d’apprentissage

Commençons par revisiter la définition d’une théorie (dans le sens processus) d’apprentissage, car je vois, lis et entends beaucoup de professionnels ou non professionnels qui ne font pas de différence entre théories d’apprentissage et méthodes pédagogiques. Alors que ces dernières découlent des premières.

Vous remarquez que dans le monde de l’Education, comme dans d’autres secteurs d’ailleurs, les mots n’ont plus de signification certaine, inamovible. Chacun argumente de son utilisation personnelle des termes et quand je pose une question sur la définition d’une expression, on me répond que l’usage prendrait le dessus sur la définition ! Il en est ainsi actuellement, et c’est dommage car la communication est rendue plus difficile si on appelle un chien un chat et vice-versa, certes ce sont des animaux domestiques dans lesquels l’homme investit de plus en plus au sens propre comme au sens figuré, mais pour autant ils ne sont pas du même genre et donc pas de la même espèce, biologiquement parlant.
Vous connaissez l’autre exemple avec l’utilisation généralisée du mot technologie à la place du mot technique, ou encore l’exemple galvaudé de la phrase  « Partage-moi ton document » au lieu de « Partage ton document avec moi », ou encore le dernier exemple -qui m’énerve je dois l’avouer dont voici une illustration récente avec un journaliste français des JO à Paris entendu hier  sur une chaîne télévisée :  « j’ai été au stade » au lieu de « je suis allé au stade ». Même si le verbe aller est un des verbes les plus difficiles et irréguliers de la langue française, en tant que journaliste, je pense que des savoirs minimum s’imposent.

Poursuivons sur les théories d’apprentissage.
Il semble qu’il en existe une classification « académique » dont voici un résumé en image ci-dessous (désolée je n’ai plus la source). C’est repris par les uns et les autres sur youtube, avec des variantes, des ajouts, des oublis… Ces différentes interprétations ont déclenché ma réflexion. En réfléchissant, je constate que le connectivisme n »est pas une nouvelle théorie, puisque les composantes de base, restent les mêmes, à savoir qu’il y a un apprenant et un enseignant (virtuel ou non). Dans le connectivisme, il y a une posture de l’apprenant décrite comme plutôt active (encore faut-il s’entendre sur cet adjectif) et une posture de l’enseignant avec certes les deux nouveautés suivantes grâce aux techniques contemporaines (et non pas technologies si vous avez retenu l’information ci-dessus -)
1- un enseignant virtuel type robot qui diffuse des leçons
2- des leçons qui peuvent être à distance, synchrones ou asynchrones
Quoiqu’il en soit, pour ma part, je n’en fais pas une théorie d’apprentissage supplémentaire pour autant. Quant à la 4e théorie, je pense qu’elle est un sous-théorie de celle du constructivisme.

 

En définitif, selon moi, les théories d’apprentissage répondent à la question : comment un humain apprend-il ?
Et là, il n’y a que 2 réponses possibles :

  1. Il peut apprendre par lui-même (en regardant, en lisant, en s’exerçant),
    Par exemple, je plante une pomme de terre dans mon jardin et j’attends de voir ce qu’il se passe.
  2. Il peut apprendre des autres (qui lui enseignent, qu’il voit faire ou qu’il écoute, etc.).
    Par exemple, j’écoute ma voisine m’expliquer comment elle cultive ses pommes de terre.

L’innovation, terme très usité actuellement, n’est possible ni dans les théories d’apprentissage ni dans les pédagogies (nous en avons déjà donné des explications et définitions sur ce blog), en revanche elle est possible dans les outils pédagogiques, c’est-à-dire la forme de l’apprentissage proposée aux apprenants. Et c’est bien ce qui est repris dans la 5e théorie, le connectivisme, la forme et non le fond.

Nous apprenons grâce à des informations recueillies avec des outils numériques, certes, mais dans ce cas c’est une forme N°2 de ma nomenclature ci-dessus, cad qu’on apprend des autres (une ou plusieurs personnes) qui diffusent leurs informations sous une forme électronique.

Prenons un exemple concret.
Pour apprendre par coeur les tables de multiplication, il faut les répéter et les répéter afin d’activer les neurones et leurs connexions de telle sorte qu’ils « impriment » notre mémoire à long terme. C’est-à-dire que même à 74 ans, un homme ou une femme répond immédiatement 20 à la question 4X5.

Il ou elle est passée, tout au long de sa vie par plusieurs théories d’apprentissage : behaviouriste (répétitions avec récompense ou punitions pour renforcer les apprentissages) cognitive (manipulations de matériels ou vidéos) et constructivisme (assimilations et accomodations piagéennes selon des étapes de développement de l’individu). Mais en définitif, il ou elle a appris soit seule (en récitant tout haut les tables dans sa chambre durant son enfance), soit avec des outils (manipulations de perles colorées montessori par exemple) et des acteurs (enseignants ou parents l’interrogeant).


Il ou elle a bénéficié de méthodes pédagogiques (Montessori ou Steiner) ou pas, d’outils pédagogiques différents (les tables montessori, des chansons, des gestes, des couleurs, des carnets à remplir, du matériel spécifique, des jeux didactiques, etc…) Quoiqu’il en soit, le processus d’apprentissage reviendra au même : le cerveau enregistre les tables de multiplication (sons, images, signes, gestes ou situations) et est capable de les faire revenir instantanément quand c’est demandé (principe de l’évocation en neuropédagogie).

Pour conclure, je dirais qu’en tant que pédagogues, nous devons définir les termes « modes d’apprentissage, théories d’apprentissage ou modèles d’apprentissages » tout comme « méthode pédagogique, courant pédagogique, mouvement pédagogique, pédagogie tout court » car sinon nous nous éloignons les uns des autres par manque de compréhension et langage commun.
La langue française a un mot pour définir chaque infime partie, d’une sous-partie elle-même partie d’un tout. La connaissance et le choix du mot juste sont donc importants pour se parler, s’écouter et donc se comprendre et avancer ensemble.

Construire notre propre représentation du monde, la plus fine, factuelle et proche du réel, permet de s’y épanouir. Elle passe par le langage et la réflexion donc l’utilisation de notre cerveau (intelligence).