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Soigner son accueil
Comment soigner l’accueil en général ?
Nous avons tous à revisiter (jeu de mot) le sens de l’accueil. Que se soit chez nous, sur notre lieu de travail, chez les commerçants, dans les autres pays, nous sommes tour à tour des accueillants et des accueillis.
Quelle est notre posture dans chaque cas ? Quelle est notre façon d’accueillir ? Qu’attendons-nous en tant qu’accueilli ? Comment améliorer notre accueil ? Comment exprimer le fait que nous nous sentons mal accueillis ? etc.
Plus particulièrement, je vous propose cette photo d’un accueil qui me semble assez « cosi ».
Et celui-ci, plus grandiose ! (école publique Montessori américaine)
Soignons l’environnement et l’ambiance pour bien accueillir chez nous et dans notre lieu de travail.
Un petit mot affiché, un spot de lumière, une statuette bien placée et l’on ressent les efforts fournis par l’accueillant.
Faisons l’école dans le jardin !
Le printemps arrive à grand pas désormais pour le bien-être de tous !
Sortons de nos habitations et gavons-nous de ciel bleu, de fleurs et du chant des oiseaux.
Ne résistons pas aux coucous des prés qui nous tendent leurs fleurs en ombelle !
Révisons donc la classification botanique de Maria Montessori, sur le terrain.
Observez une fleur et essayez cette clé de détermination : http://id-botanica.com/10_ident_etap1.php
Des « flores » ou « guides de détermination des clés » ou des websites maintenus par des passionnés comme celui de M. Jaccon : http://www.gilbertjac.com/4_fleurier/Fleurier.html nous invitent à classifier ce qui nous entoure.
C’est en nous connectant avec la Nature que nous nous rapprochons le plus de nous-même.
Claparède un pédagogue qui ne mâchait pas ses mots
De quelle époque d’après vous datent ces écrits qui parle de la pédagogie habituelle ?
M. Claparède fut un médecin pédagogue de début des années 1900.
J’ai trouvé cet extrait dans un livre de Maria Montessori -)
voir sa biographie sur la page de l’Université de Genève.
Bas les maques et courez !
Ca y est enfin, les enfants sont libérés du port des masques !
Ce fut trop long, trop dur, trop injuste. Peu les ont écouté et aidé, peu en ont parlé.
N’y pensons plus et courons, sautons, aérons-les ! Ouvrons les portes, les fenêtres, les grilles.
Déclarons l’école dans la forêt, dans les jardins, sur les plages et dans les montagnes !
Parce que nos enfants le méritent. Parce qu’ils en ont besoin. Parce qu’ils en ont été privés.
Trois raisons largement suffisantes pour vivre dehors le plus possible, sortir tables et chaises s’il le faut, comme le faisait Maria Montessori dans ses classes, il y a longtemps déjà.
Belle libération à tous.
Quelles répercussions de la crise sanitaire sur nos enfants ?
Cette semaine, j’ai été invitée à un atelier organisé pour les professionnels de la petite enfance sur le sujet. L’occasion d’accueillir et de partager nos observations et nos questionnements sur notre vécu au sein des crèches, des écoles, des lieux d’accueil périscolaire, des ateliers parents/enfants, des ludothèques….
Pendant 2 ans, nous nous sommes adaptés, du mieux que nous pouvions avec la visibilité et les moyens que nous avions.
Nous avons fait face mais nous avons tous été profondément bousculés.
Et les enfants aussi.
Exemples d’observations :
- des bébés qui ne sourient pas aux adultes masqués,
- les petits enfants qui réclamaient des bisous au début de la crise n’en réclament plus,
- des enfants qui ne peuvent pas observer le visage en entier de l’adulte pour décoder ses émotions, ses paroles avec parfois une confusion sur l’identité de la personne qui parle,
- des enfants qui se suradaptent aux règles changeantes et à l’incertitude de leur figure d’attachement,
- des enfants qui doivent accepter des intrusions physiques régulières avec les tests à répétition,
- des enfants et adolescents dont le masque est devenu une seconde peau,
- des jeunes dont le temps d’écrans a été décuplé pendant cette période,
- des enfants qui comprennent qu’ils sont un danger pour leurs grands-parents, ils doivent donc protéger les adultes, les rôles sont inversés,
- des comportements d’agressivité qui émergent aujourd’hui et n’avaient jamais été observés auparavant…
Quels seront les effets à long terme de cette période de suradaptation ? Quels impacts cela a-t-il sur le développement du langage ? sur le développement des compétences relationnelles ? sur la sécurité intérieure de l’enfant…
Tant de questions qui nous habitent et nous inquiètent et dont nous n’avons pas encore totalement la portée.
Nous, les adultes, avons, en nous, des ressources d’adaptation c’est certain.
Mais cette adaptation a mobilisé notre énergie physique et psychique, parfois jusqu’à épuisement.
Or les enfants ont besoin de se sentir en sécurité. Cela fait partie, comme nous, de manière amplifiée, d’un de leurs besoins vitaux. Lorsqu’ils perçoivent un danger, ils se tournent vers les adultes qui prennent soin d’eux pour recevoir de l’empathie et un réconfort qui les apaisera.
Mais un adulte qui se sent vulnérable, impuissant, stressé et fatigué est moins disponible pour l’enfant dont il prend soin car il se sent lui-même en insécurité.
L’adulte a donc besoin de prendre soin de lui-même, de faire preuve d’auto-empathie, pour être en mesure d’apporter toute l’empathie dont l’enfant a besoin.
On peut prendre soin de soi en accueillant ce que l’on ressent face à ces observations, en nous connectant à ce qui fait sens pour nous, en choisissant ce qui compte vraiment, ce qui nous anime et ce sur quoi on peut agir (nos choix, nos paroles, nos actes) tout en laissant ce sur quoi nous n’avons aucune prise et qui ne peut donc, à terme, que nous épuiser.
Adaptons-nous là où en sont les enfants aujourd’hui, en ayant confiance en nos ressources, en prenant soin de nous pour être en capacité d’offrir l’empathie nécessaire aux enfants que nous accompagnons.
Caroline Dupré
Poste pour une éducatrice Montessori à Toulon
L’école montessori de Toulon recherche un-e éducateur-trice 3-6 pour remplacement congé maternité de avril à décembre 2022 ou possibilité de fractionner en 2 périodes avril à juillet et septembre à décembre.
Merci de nous contacter par mail à : ecolemontessori.arbredevie@
Un monde virtuel de plus en plus envahissant
Jean Piaget
Psychologie et pédagogie
Jean Piaget a étudié le développement de l’intelligence chez les enfants et ses processus naturels et spontanés.
Dans son ouvrage, psychologie et pédagogie, il écrit « La maturation du système nerveux est une condition nécessaire mais pas suffisante dans le développement opératoire. Il manque l’exercice fonctionnel lié aux actions. »
Ces actions sont des expériences de manipulations, des actions avec les objets qui sont renouvelées au quotidien, durant l’enfance et selon les étapes du développement de l’intelligence.
Avec l’émergence du monde virtuel dans la vie quotidienne par l’intermédiaire de toujours plus d’écrans de téléphones, d’ordinateurs, de téléviseurs, de tablettes et de consoles de jeux, l’enfant s’éloigne de cette étape de développement naturel de son intelligence. Il est passif, dans un monde de plus en plus plat et insipide.
Masqués depuis 2 ans pour certains, des enfants ont beaucoup moins développé leur sens olfactif.
Leur vue a été également réduite car moins exercée sur la vision de loin par exemple.
Ces facultés humaines n’auront pas été stimulées comme il le faut, elles ne se développeront pas aussi bien, car la période sensible aura été occultée.
Que deviendront les humains, plongés dans un monde virtuel qui sera de plus en plus grand ?
Une crèche accueille des bébés aux troubles neurodéveloppementaux
Je suis déjà dans le couloir qui mène à l’ascenseur car je viens de visiter la crèche, accueillie par Maude – une éducatrice que Caroline et moi avons formé à la pédagogie Montessori pour les bébés – et par la directrice. C’est un lieu où des enfants âgés de moins de 3 ans et ayant des troubles neurodéveloppementaux sont accueillis par une équipe multidisciplinaire.
Nous sommes en train de nous dire au revoir après une matinée de visite et d’échanges professionnels intenses et enrichissants.
Tout à coup un jeune garçon, sans doute âgé de moins de 2 ans, se jette dans les jambes de Maude. Elles s’accroupit sur le pas de la porte et l’enfant, se love sur ses genoux. Il enroule presque la totalité de son corps autour des jambes de Maude. On ne voit plus sa tête qu’il tient en direction du sol. Et il ne bouge plus.
Maude en est toute paralysée de surprise et d’émotions. Elle rit. La directrice s’est accroupie aussi à côté d’eux. Ces 3 personnes sont en communion dans un instant d’éternité. Nous sommes, la maman et moi, de chaque côté de l’entrebâillement de la porte d’entrée, témoins forcées de cet événement déclenché par ce très jeune garçon. La joie nous gagne.
Maude caresse le dos du jeune garçon et lui dit « merci Max pour ce câlin. Je suis contente que tu me fasses ce câlin. »
Tout le monde est relié à cet instant magique qui semble figer le temps. Pour la joie de chacun.
Murielle – février 2022
Comment nous influençons le monde à chaque seconde de notre existence
Je suis assise dans le train qui partira de Paris dans quelques minutes. Un couple d’octogénaires est dans le carré de sièges devant moi. J’entends rapidement que la femme est inquiète sur l’état de santé de son époux. Je ne vois qu’elle car le mari est installé dans le siège en face que je ne peux apercevoir. Elle lui parle, il répond. Il semble affaibli, sur le point de se sentir mal. Elle lui dit qu’ils vont descendre du train avant son départ, que c’est mieux. Il lui répond que tout ira bien, qu’elle s’inquiète pour rien. Le train est à 10 minutes de partir de la gare pour un voyage d’une durée de 3h30.
Il semble qu’ils n’aient pas prévu d’eau car la femme dit au monsieur que le bar est fermé actuellement. La tension monte, je suis sur mes gardes. Que faire ? Que dire ? J’ai une bouteille d’eau minérale non débouchée que je partagerai mais c’est bien maigre pour une aide efficace ! Tout à coup la femme assise dans le siège derrière celui du couple se lève et tente d’apaiser les deux époux en disant qu’elle est infirmière. Cela a pour effet immédiat, d’apaiser non seulement le couple mais aussi les personnes environnantes, dont je fais partie, qui étions entrées dans la sphère de l’inquiétude, de la recherche de solutions.
Elle les rassure et propose au monsieur d’enlever le masque pour respirer mieux.
L’octogénaire explique qu’ils sont partis tôt le matin de Versailles. J’interprète que le stress de la première partie du voyage a lourdement impacté le monsieur.
Le train roule, paisiblement. La femme est connectée à son époux. Elle l’observe. Etant assise en face de lui, elle se penche et s’assoit au bord du siège pour être plus proche, plus à l’écoute de sa respiration, de ses ressentis. Elle le rassure de quelques mots et gestes feutrés.
Nous sommes tous reliés et les événements proches nous impactent tout comme nous les impactons. Par conséquent nous influençons le monde à chaque seconde de notre existence.
Top 10 des accidents domestiques
Ceux qui connaissent nos valeurs, savent que nous prônons la posture du SOIN (care) les uns envers les autres. Et plus particulièrement envers les bébés, les personnes handicapées et les personnes âgées. C’est dans cet état d’esprit que nous avons créé l’appellation de posture des 5S dont un S concerne la Sécurité.
J’ai été marquée par deux événements dramatiques qui m’ont été rapportés, il y a longtemps maintenant, mais ils ne s’effaceront pas de ma mémoire :
– un bébé avait eu les mains brulées car il les avait posées sur un poêle à bois, chez lui
– un autre bébé avait eu les pieds gelés car il était restait sans bouger dans un porte-bébé d’une skieuse
Je n’en dirai pas plus sur les circonstances auxquelles nous DEVONS penser pour prendre soin des autres.
Top 10 des accidents domestiques les plus courants
Chute
La chute est l’accident domestique le plus fréquent. Il touche principalement les personnes âgées et les jeunes enfants. Aménagez votre domicile de manière à sécuriser les zones de passage, les fenêtres ou les escaliers !
Brûlure
Chaud devant ! Dans la cuisine, les brûlures sont vite arrivées.
Coupure
A la maison ou au jardin, le risque de coupure existe !
Pincement
Les enfants se coincent facilement les doigts dans les portes.
Noyade
En période estivale, la noyade est l’accident le plus fréquent chez l’enfant. Vite arrivée, elle peut survenir dans seulement 20 cm d’eau, en quelques secondes.
Intoxication
Tout le monde est concerné ! Plantes toxiques, produits ménagers, médicaments…
Morsure
Nos amis les bêtes peuvent mordre. Chez l’enfant, ces blessures sont particulièrement graves sur le visage ou sur le cou.
Piqûre
Bzzzz… Qui n’a jamais été piqué par un moustique ? Les piqûres d’insectes peuvent toutefois être moins bénignes s’il s’agit d’une guêpe, d’un frelon ou d’un moustique tigre véhiculant une maladie.
Étouffement
Ce sont surtout les enfants en bas-âge qui sont sujet à l’étouffement, car ils ont tendance à tout porter à la bouche.
Électrocution
Dès qu’ils se déplacent, les enfants ont vite fait de mettre leurs doigts ou de petits objets métalliques dans les prises de courant.
source : social-sante.gouv.fr
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