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Méthode OML

Education pour la vie, extraits de la lettre N°31 – Septembre 2011

Edito de Murielle Lefebvre

L’été indien se prolonge !

Qu’il nous éclaire et nous réchauffe.

Des enseignants français défilent dans les rues et de plus en plus de parents en détresse sur l’éducation de leur enfant s’adressent à nous par l’intermédiaire du blog.

Sans subventions, les écoles privées doivent faire face aux difficultés, là où l’éducation nationale, premier poste du budget de l’Etat français à échoué. N’est-ce pas paradoxal ?

Sans reconnaissance, notre petite association – à laquelle nous vous remercions d’être fidèles – se fait fi de répondre à vos besoins. Nous passons du temps sur chaque email reçu, inlassablement depuis de longues années; nous espérons ainsi continuer à donner une image vivante et partagée de la pédagogie de Maria Montessori et son fils.

Une petite étude généalogique des descendants de la famille Montessori vous est proposée ci-après. L’internet en est la source, comme vous le devinerez.

En revanche, sachez que vous ne pourrez comprendre la pédagogie Montessori par internet. En dépit de tous les sites, photos, vidéos, etc.

C’est une pédagogie sensorielle, ce qui veut dire que sans vos sens en exercice, vous ne comprendrez pas l’essence de cette pédagogie très élaborée et sensée.

Nous rencontrons des enseignants, des parents, pire des formateurs qui n’ont jamais visité d’école montessori, n’ont jamais touché le matériel, n’ont jamais expérimenté réellement cette pédagogie avant de l’appliquer à un groupe d’enfants.

Au-delà de la lecture des ouvrages de Maria et des informations glanées sur le net, le partage au sein d’un groupe hétérogène de personnes expérimentées et motivées sera la véritable voie vers l’appropriation de cette méthode. Vous ne pouvez faire l’économie de cette partie importante de votre démarche d’apprentissage.

Bernadette Moussy fait une pose forcée, nos meilleures pensées vont vers elle.

Consultez son site : www.silapedagogie.fr, cela lui fera plaisir.

A bientôt à tous

Cordialement, Murielle LEFEBVRE

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MARIA MONTESSORI ET LE SCOUTISME
Extrait de Vital dell’infanzia – octobre 1993

Donatella PECORI nous  décrit un groupe de scouts à Rome en 1991

Maria Montessori eut des contacts directs avec R. Baden-Powell fondateur du scoutisme et, lui, parle d’elle dans ses écrits.
La Doctoresse aussi, faisant ample référence à cette initiative écrivait dans «De l’enfant à l’adolescent» ; «Si le scoutisme a obtenu un tel succès, c’est parce qu’il a apporté des principes moraux dans une réunion d’enfants. Il met en outre l’accent sur ce que l’on doit et sur ce que l’on ne doit pas faire. Et les enfants qui adhèrent à ces groupes ne commettent généralement pas ce que leur défend le scoutisme. Il y a là une attraction qui est un point de départ : naissance de la dignité.» Et «Si ces mêmes enfants sortent consciemment de l’école dans un but déterminé et librement accepté, c’est tout à fait différent.
«Or, il s’agit bien, dans le scoutisme, d’une réunion d’enfants qui ont sollicité leur adhésion à cette société ; et cette société se propose, avant tout, un but moral : celui, par exemple, de défendre les faibles, et de se maintenir à une certaine morale ; ici, l’enfant peut promettre ou refuser ; aucun maître ne l’oblige à entrer dans cette société ; mais c’est de son propre chef qu’il doit obéir à des principes s’il veut en faire partie. Et le fait de se trouver ainsi, réunis entre individus qui ont librement accepté les principes d’une société, constitue un attrait pour cette société dont les limites ne sont plus les murs d’une pièce, mais seulement des limites d’ordre moral….
C’est ainsi que naquit le premier groupe expérimental «scoutistico-montessorien» par la volonté des enfants de l’école Montessori de l’Avenue Spartaco, appelés aussi les enfants de la signorina Guildi. Ils ont conscience d’avoir promu quelque chose d’important, qui a une valeur historique, et c’est à eux que nous devons d’avoir donné l’occasion à Maria Montessori et à R.Baden-Powell de se rencontrer de nouveau, à distance d’environ un siècle.

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Généalogie de la famille MONTESSORI

Maria Montessori a eu un fils Mario en 1898 dont le père était Giusseppe Montesano, un médecin italien.
Son fils n’a pas été reconnu par le père et c’est donc pour cela qu’il porte le nom de sa mère.
Mario suit se mère durant ses voyages professionnels et il rencontre une américaine, Helen Christy, avec laquelle il se marie en 1917.
Maria, Mario et sa femme s’installent en Espagne; quatre enfants naissent dans ce pays :
– Marilena, qui se mariera avec Henny et ils auront 2 garçons et une fille. Alexander Henny, l’un d’eux travaille dans le milieu montessori aux Pays-Bas.
– Mario Junior, est psychologue et l’auteure de «L’éducation pour un développement humain» publié en 1992.
– Renilde est l’auteure de «Educateur sans frontières». Elle a suivi son père et sa grand-mère dans divers pays et a pu suivre un cursus scolaire Montessori complet. Elle fut l’assistante de son père à partir de 1968.
Depuis elle gravite dans les institutions montessoriennes internationales.
– Rolando qui se mariera avec Anna. Ils aurons un fils unique Philip qui naît en 1962 à Manhattan.
Hanna Montessori, fille de Philip Montessori et de Christine, a été assassinée en 2004 à l’âge de 14 ans en Californie.

Mario est décédé en 1982, à l’âge de 83 ans à Amsterdam aux Pays-Bas. Il s’était remarié avec Ada Pierson.