Hier, je vous parlais de la découverte dans mon jardin d’Arthemis noble, ou camomille romaine dans le jargon français.
C’est une petite plante, qui sera confondue avec des pâquerettes. Mais il suffit d’y approcher son nez pour sentir combien son odeur est puissante. Ce n’est donc pas une pâquerette bien que la famille soit la même, celle des astéracées.
Sans entrer dans un vrai cours de pharmacologie, nous retiendrons aujourd’hui le principe actif le plus notable de la nobiline, auparavant appelée principe amer de la plante.
Récemment, une personne me demandait à quoi servait la botanique ? S’il est une raison utile ce sont les usages thérapeutiques qu’on peut apprendre des plantes. Un de mes outils, pour les connaître est un guide américain dont le titre est « PDR (Physical Desk Reference) for herbal medicines ». Il y est indiqué que c’est surtout en France qu’est utilisée l’anthémis noble. Contre des maux gastriques; problèmes menstruels et nerveux. Egalement contre les inflammations de la bouche, du nez et de la gorge.
On fait des tisanes et décoctions des fleurs aromatiques. Un vaste chapitre que je n’aborde pas maintenant.
En conclusion, voilà pourquoi la diversité du monde qui nous entoure nous concerne. Elle est belle et elle peut soigner notre corps et notre esprit. Nous sommes reliés au monde vivant car il dépend de nous et nous dépendons de lui. Le connaître, c’est nous connaître, assurer la poursuite de la Grande histoire du monde vivant.
Connaître les plantes est une belle aventure humaine. Car on ne les apprend pas dans les livres ou devant des écrans d’ordinateurs ou téléphones. On en reçoit la connaissance sur le terrain, avec d’autres humains qui l’ont reçue d’autres personnes, etc….
A vous de découvrir et partager maintenant -)
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