Toujours dans le cadre de l’apport immense (et qui n’est plus à prouver) de la pédagogie Montessori dans l’enseignement des Mathématiques et de la Géométrie, je présentais des schémas à mes lycéennes, car je les guide à faire des synthèses en couleur sur leurs connaissances. Et pour cela, il faut en décortiquer également, car tout schéma n’est pas bon à prendre.
Voyons celui-ci sur la classification des triangles par exemple qui semble simple et utile, mais ne l’est pas tant que cela et surtout comprenne qui pourra dans les détails.
Je vous laisse l’explorer avec attention.
Pourquoi un code couleur ? A quoi correspond-il ?
Quelles sont les patates qui encerclent les triangles ?
Cette présentation vous semble-t-elle fluide ? Si non, pourquoi ? Et comment l’améliorer ?
Bien entendu, l’étape du schéma est l’aboutissement et non pas le commencement comme certains le présentent. Chaque apprenant doit absolument passer par l’étape préliminaire de construction en 3D des triangles.
Dans les classes Montessori, l’enfant travaille avec le triangle depuis l’âge de 3 ans. Alors imaginez son aisance en classe de seconde ! Il manipule différents matériels de géométrie sensoriels et sa courbe de progression sur le sujet s’est développée année après année en passant du triangle 3D à l’abstraction totale (où on lui parle d’un triangle dans l’énoncé d’un exercice).
Cette proposition didactique, fondée sur des principes pédagogiques scientifiques, est unique et participe à la formation de l’intelligence globale de l’enfant.
C’est un tout, logique et progressif et non pas un placard de connaissances imposées au hasard des enseignants et des programmes.
Venez comprendre et connaître les manières de transmettre la géométrie de façon structurée et sans faille pour tous, de la Maternelle au lycée.
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