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Méthode OML

« Il faut cultiver notre jardin » Voltaire

Si vous en avez la possibilité, allez visiter le château de Voltaire à Ferney dans l’Ain.

« Nous avons deux jardins, l’un intérieur et l’autre extérieur, et chacun d’eux peut-être soit en friche, soit cultivé. A chacune et à chacun d’en prendre soin. » Murielle Lefebvre

En ce moment, le printemps en France est propice à des contacts rapprochés avec la Nature. Que vous ayez un jardin ou non, prenez contact avec le monde extérieur naturel.

Pour ce qui est du jardin intérieur, la saison printanière est aussi propice à entrer en contact avec lui. Méditations, marches ou prières, tout ce qui peut vous rasséréner est à mettre en place.

  • Racontez des histoires aux enfants, et seulement des histoires de plantes ou animaux réels (et qui ne parlent pas si l’enfant à moins de 6 ans) ou de rêves imaginaires doux et légers.
  • Fermez tous les écrans, petits et grands, et emmenez les enfants, petits et grands, aux jardins, dans les parcs, les bois ou forêts.
  • Fermez vos bouches et ouvrez grands vos yeux et vos oreilles.
  • Touchez aux troncs seulement (pas au plantes si vous ne le les connaissez pas, il y a des espèces mortelles en France).

Nous vous souhaitons un très bon week-end pascal.

Vue depuis la terrasse

« « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin » écrit Voltaire à la fin de Candide invitant chacun à cultiver son jardin. Ce jardin métaphorique constitue le point d’aboutissement d’un périple qui, à partir d’un lieu clos et hiérarchisé, a conduit le héros à parcourir un monde extérieur hanté par le mal et la violence, et un monde intérieur plus trouble encore. Le jardin, par la place et la reconnaissance du travail de chacun, ouvre l’espace d’une liberté et d’un bonheur certes modestes mais à la portée de chacun. Il faut cultiver notre jardin.  » (https://essentiels.bnf.fr/fr/image/edbbf78e-63b7-4650-aeb9-1f24edf17c0b-voltaire-dans-son-jardin-ferney)

C’est le printemps, période idéale pour connecter les enfants au monde VIVANT !

Qui dit « Education cosmique » dit interconnexion, et qui dit interconnexion, dit Nature et Humain.
Comment mieux l’expérimenter sensoriellement que d’aller en forêt, dans un bois, à la campagne ou sur la plage ?

C’est ce que je propose à chacune et à chacun dès ce mois d’avril : sortez de vos chaumières et allez à la rencontre du monde extérieur (et surtout de vous-même), grâce à la promiscuité avec le monde vivant des animaux et des plantes.

Cette semaine, j’ai croisé de la chélidoine et des primevères officinales. Je fais sécher et je mets en pot pour les futures tisanes.
L’humain doit retrouver confiance dans son environnement dont il peut se nourrir et avec lequel il peut se soigner. Nos enfants apprennent de nos connaissances, dès lors que nous les leur transmettons, pour eux.

La nature a le pouvoir de nous ressourcer !

PS : Extrait d’une présentation personnelle sur les plantes en espagnol

 

 

 

Faut-il ou pas faire évoluer la pédagogie Montessori ?

Notre réponse pencherait plutôt vers le NON et en voici nos arguments :

– « Faire évoluer » est infini et donc sans limite, l’objet premier disparait au bout d’un certain temps

– Les arguments de l’évolution seraient les manquements, hors il y en a très peu dans le cursus scolaire Montessori.
Murielle Lefebvre a choisi d’ajouter dans les formations Montessori proposées par l’Académie TMF , uniquement ce qui manquait comme les leçons de Français sous format de méthode OML (puisque Maria et Mario Montessori ne les avaient pas conçues).

Les apports Pikler comblent également un manque, et c’est Murielle Lefebvre encore une fois qui a introduit ceci en France en complément du cursus pour les Bébés pour lequel elle a écrit le premier livre en France en 2013 (Montessori pour les bébés).

– Il ne faut pas toucher au coeur de cette philosophie, seulement la complémenter dans ce qui est en situation de péril pour les enfants. Par exemple actuellement en France, les professionnels qui prennent soin des bébés ne sont pas formés aux 5S : Santé, Sécurité, Soin, Spatialité et Spiritualité.
Autre exemple, les enfants doivent être éloignés le plus possible des écrans et amenés le plus possible dans la Nature pour l’observer, la sentir et apprendre à la connaître . C’est pour cette raison que nous n’avons pas d’ordinateur dans les classes Maternelle Montessori et au moins une plante pour chaque enfant dont il prend soin au quotidien.

La vie pratique montessorienne sera adaptée aux besoins essentiels de l’enfant et de sa culture. Nous ajoutons un potager, des préparations de repas et de bricolage dès que possible dans les classes Montessori, c’est ce que Maria décrivait comme les soins de sa personne et de son environnement. Il ne s’agit pas d’évolution de la méthode.

En conclusion, la philosophie Montessori contient tout ce qui est nécessaire pour l’Education à la vie et cela ne variera pas quelque soit l’époque. Un enfant reste un petit être social au potentiel humain extraordinaire. Et c’est de cette émeraude dont il faut prendre soin.

La plante gère son stress hydrique

Que font les plantes lorsqu’elles manquent d’eau ?

Voici une question d’actualité, car comme vous le savez les plantes naturelles sont des êtres vivants qui ont un cycle de vie autonome. Elle passent donc de la vie à la mort sans que l’homme n’intervienne. Elle vont naître, grandir, se reproduire et mourir. Elles s’auto-soignent et s’auto-régulent.

Que se passe-t-il en période de sécheresse ?
La plante met en place un certain nombres d’actions de défense de survie (physiques et chimiques) pour faire face à l’événement. Sur la photo, vous voyez qu’elle fait le choix de priver d’eau ses fleurs et quelques feuilles (en ouvrant ou fermant les stomates de ses feuilles).
Comme la plante respire de jour comme de nuit, et que la nuit la photosynthèse ne s’effectue pas, elle a la possibilité de dépenser moins d’oxygène et de la redistribuer à ses fleurs. Au bon matin, elle est de nouveau la tête haute !

Comme la Nature est bien faite !