« L’enfant doit, par un effort continu, courir derrière l’esprit du maître, qui, à son tour, est poussé à courir derrière un programme, établi au hasard, et non, certainement, sur les tendances de l’enfant.
L’esprit doit passer d’une chose à une autre. Des images fugitives, et incertaines comme des rêves, apparaissent de temps en temps devant les yeux de l’enfant; le maître dessine un triangle sur le tableau noir et puis l’efface; vision momentanée et présentée abstraitement. Un triangle concret ne fut jamais dans la main des enfants; ils devront se rappeler, avec des efforts, un contour devant lequel, en peu de temps, les calculs géométriques abstraits afflueront; cette figure n’agira jamais en eux, et ne sera jamais sentie, combinée avec les autres; elle ne sera jamais une source d’inspiration…. » Maria Montessori
avec un fil à plomb, l’enfant cherche les 3 hauteurs du triangle
Grande psychologue expérimentale avant tout le monde, Maria Montessori a eu l’intuition de la pédagogie sensorielle appliquée à tous. Ainsi, dans une classe montessori, on propose à l’enfant des barres en bois afin qu’il construise lui-même un triangle, le déconstruise, l’assemble avec d’autres triangles ou formes géométriques et finisse par se souvenir pour toujours, grâce à ses ressentis multisensoriels, ce que sont des triangles.
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